Que dire du virus qui n'ait déjà été dit et redit?
Pour le moment, uniquement que les Français, disons les humains dont ils font en principe partie, fidèles à leur refus d'obéir aux ordres, même légitimes, ou simplement de se conduire de façon sinon citoyenne du moins logique, continuent non seulement de prendre des risques mais d'en faire courir à leurs semblables.
Exemples, nombreux, les distances entre individus perpétuellement réduites, au gré des humeurs, invitations des membres de la famille (faut bien une excuse) et des amis, déplacements pour des queues de cerise, bref, pourquoi se gêner lorsque, la plupart du temps, on a entre 20 et 65 ans et que les morts en puissance plus âgés sont les plus nombreux. La maladie et la mort c'est pas pour les quadras.
Et après?
Augmentation exponentielle des contaminés, morts compris, jusqu'à la fin tant espérée de l'épidémie... et puis...?.
Plus jamais ça?
Air bien connu: c'est bien l'apaisante formule dont on a toujours usé et abusé après les catastrophes, genre guerres de 70, de 14-18, 39-45, des...grippes aviaire et autres, crise de 29, grippe espagnole, mais aussi désindustrialisation permanentes et délocalisations accélérées, famines africaines , chinoises ou soviétiques allègrement provoquées ou non par leurs dictateurs préférés, génocides sur qui pèse le vertueux silence des nations et même persécutions religieuses tant qu'à faire, le choix est infini non ?
Plus jamais ça cette fois, alors, c'est décidé?
D'accord d'accord. Cela veut dire, donc, que les catastrophes naturelles et/ou créées par les hommes, ne se produiront plus...puisque certifié, juré craché, par des promesses sur le mode...''plus jamais ça, mais cette fois, allez, vous pouvez nous croire''.
D'ailleurs, la preuve, les Bourses n'attendent qu'une petite lueur d'espoir pour rebondir, à la grande joie des financiers, spéculateurs et actionnaires du monde de l'argent, lequel, eh oui, ne peut se nourrir que des licenciements, des délocalisations, et des ponctions fiscales sur les salariés et les retraités, tout cela n'attend qu'un signe salvateur, le pied bien coincé sur l'accélérateur...de la croissance, cette croissance bénie et divinisée, qui va sauver le monde.
Et puis, la floraison printanière d'arnaqueurs et de profiteurs qui mettent à profit, légalement ou non, le malheur des millions de victimes, nous laisse entrevoir que le monde ''ancien'', de la magouille et des arrangements totalement immoraux mais innocentés parce que légaux, redresse la tête en n'attendant qu'un petit signe d'encouragement.
Aille ! ! ! Comme tous les ''plus jamais ça !'' ont continué à se produire et à se reproduire, avec les mêmes promesses, les mêmes déconvenues et les mêmes aggravations de l'état du monde, n'avons nous pas quelques raisons de craindre très très fort que tout cela ne se...reproduise ?
On parie?
Maurice CARON
PS: J'ai écrit cela le...30 mars. Et, depuis le déconfinement, c'est la folie... furieuse. D'autant plus dans le midi, au soleil. Où j'habite.
Les marchés font le plein, les distances à respecter...bernique, tout le monde s'agglutine, plus encore ''qu'avant'', comme si les mois d'abstinence avaient exacerbé, la soif d'acheter, de posséder, d'accumuler...
De jouir de la vie?
Ben ouai, ON a bien le droit après tout, mais quelle sagesse derrière tout ça? Quelle raison? Quel avenir pour un monde acharné à avoir parce qu'il 'arrive toujours pas à être?
Commentaires
On aimerais vraiment que ce soit là fin...
Einstein
...certes certes, mais on parie?
Et vouloir, espérer estc-ce suffisant?