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Gouverner

  • MARIAGE POUR QUI... ET POURQUOI ?

     

    MARIAGE… POUR QUI ?

    Ah ! Il se réveille !

    ‘’Il’’ c’est moi et je dois bien l’avouer, la retraite c’est un métier. A plein temps. Ce qui ne m’en a laissé guère, à ce jour, pour tout faire, écrire compris. Ce qui explique le peu d’articles nouveaux sur le blog depuis …disons pas mal de temps.

    Néanmoins, l’info devient tellement invraisemblable que je ne pouvais vraiment plus attendre, il me fallait dire mon mot, moi aussi.

    Au moins pour souligner quelques petites choses chargées de signification.

    Tout d’abord : admirons sans réserve la progression sémantique rampante accomplie victorieusement par la dénomination de la chose qui préoccupe bien plus les Français que les détails du genre chômage, désindustrialisation, pauvreté, augmentations des impôts et autres niaiseries. Vous savez, toutes ces détails dont les journalistes estiment qu’ils ne valent pas grand’chose à côté de cette si grave question de qui dépend l’avenir de la galaxie, pour le moins,, à savoir, le mariage, homosexuel en l’occurence.

    Progression sémantique avons-nous dit.

    Classique, il est vrai, par les temps qui courent.

    En effet, vous le savez bien : depuis quelques années, un facteur est devenu un préposé, un aveugle un mal voyant, un sourd un malentendant, un balayeur un technicien de surface, une guerre en Afrique, un affrontement local -ou même l'inverse -, un crime ou une agression est désormais une incivilité voire une c…erie ou une bêtise : merveilleux tout ça et tellement ''in'', tendance, de notre temps quoi !

    Par la grâce de la morale relative, le monde, de crade qu’il était, devient acceptable, moderne, de bon ton, acceptable par tous, voire obligatoirement à la mode sous peine d’être taxé de passéiste, conservateur, en un mot ringard. Minable quoi...

    MORALE ET SEMANTIQUE

    Donc, en foi de quoi, le mariage homosexuel est devenu mariage gay.

    Ca l’est, effectivement plus, gai.

    Mais, progression sémantico-moralisante s’imposant désormais, l’on ne parle plus que du mariage pour tous…

    Il suffisait d’y penser.

    Mais là, faut dire, les bras m’en sont tombés !

    Moi qui croyais que le mariage était pour tous, justement, du moins dès l’âge de 18 ans, voire moins avec une dispense si nécessaire…

    Car, ''pour tous'' qu’est-ce à dire ? Qui sont ces tous là ?

    Jusqu’ici et depuis toute éternité, il était bien pour tous ce mariage, d’autant plus d’ailleurs que depuis quelques années, avec le PACS et toutes les possibilités notariales possibles dans notre beau pays et en Europe, tout accord, quel qu’il soit et quelles que soient les personnes concernées, a, pour toujours, force de loi dès lors qu’il s’agit d’un contrat…

    Donc, et une fois pour toutes, propre à résoudre tous les problèmes imaginables dans les couples, quelles que soient leurs caractéristiques sexuelles ou pas.

    Alors ? Que recherche-t-on avec ce glissement sémantique ?

    L’honorabilité ?

    Mais l’honorabilité habituelle jusqu’ici du moins, est, tout de même, bien fondée sur la…morale dite ancienne que la nouvelle pratique prétend, justement  battre en brèche ! ! !

    PAS TRES FERMES

    Alors bis?

    Alors, on se perd en conjectures.

    D’autant que les ‘’anti’’ ont un peu plus brouillé les cartes !

    Qu’est-ce que les catholiques bon teint et fermes dans leurs déclarations, entre autres mouvements moralisants, ont été faire dans cette galère ?

    Personne ne les contraint à se marier de cette manière puisqu’ils refusent la pratique concernée qu’elle sous-entend.

    L’on comprendrait fort qu’ils manifestent si la loi les obligeait à faire quoi que ce soit que leur morale refuse, mais qui les oblige ? Qui les contraint ?

    Personne!

    Une explication m’a été donnée par un ami très proche de ces milieux puisqu'il en fait assez partie.

    ’Il est possible, m’a-t-il dit, comme il l’a dit lui-même à ses responsables religieux à qui il confiait sa décision de ne pas manifester, il est possible que nous (les catholiques) ne nous sentions pas assez fermes dans nos convictions et que nous voulions ainsi faire à la fois la preuve que nous existons en proclamant notre différence et que nous montrions que nos convictions ont un solide fondement.’’.

    Sauf que lesdits fondements sont minces.

    Les catholiques disent les leurs issus de la Bible, livre fondateur essentiel, que, par ailleurs, ils ne cessent d’accommoder à toutes les sauces, aux leurs il est vrai.

    En effet, la Bible leur enjoint de ne pas tuer mais ils font la guerre. Elle leur prescrit de ne pas vivre pour l’argent mais les dirigeants les mieux nantis de notre société se disent judéo-chrétiens, et les plus riches de nos sociétés occidentales se prétendent catholiques ou protestants, donc ‘’chrétiens’’, mais ignorent superbement ce que signifie la pratique du ‘’aimez vous les uns les autres’’…à l’image de Jésus-Christ, pauvre parmi les pauvres.

    BROUTILLES FRANCO FRANCAISES

    Alors une fois de plus?

    Eh bien la tempête dans un verre d’eau a atteint son objectif : faire parler, faire de la pub pour les promoteurs de la loi, occuper les esprits à des broutilles franco-françaises, tandis que l’économie bat de l’aile, que 2 à 3 entreprises ferment leurs portes tous les jours, que les impôts s’abattent sur les plus faibles, retraités en tête, que le nombre des accédants à la pauvreté augmente régulièrement et que les sociétés du CAC 40 engrangent de plus en plus de bénéfices en les camouflant, au vu et au su des politiques, dans les paradis fiscaux dont les tous premiers sont la City, Luxembourg, les Iles Anglo-Normandes, Monaco et même…Paris. A la louche, et seulement pour la France, entre 120 et 250 milliards d'euros. De quoi redonner un petit coup de jeune à la croissance  européenne, donc hexagonale.

    Vous en doutez ?

    Allez donc dans n’importe quelle banque de votre ville ayant pignon sur rue et demandez, en termes bien convenables, à planquer vos économies dans un paradis fiscal et vous verrez le résultat.

    Vous avez essayé? Et ça ne marche pas ?

    C’est vrai, j’oubliais de préciser.

    Tentez l’aventure mais, uniquement si vous disposez d’un minimum de…un million à un million et demi d’euros.

    Evidemment Fernand !

    Vous ne les avez pas ?

    Patience.

    Débrouillez vous pour les trouver quelque part - demandez une augmentation par exemple, tâchez de convaincre la tante Eulalie ou videz votre Livret A-, et vous viendrez nous remercier.

    On est loin, là, direz vous du mariage pour tous?

    Pas tellement allez.

    Dites voir, juste pour causer, combien de SdF, de handicapés graves, de SMICARDS-MOINS (1), de retraités nécessiteux, de femmes de ménage célibataires, de pensionnaires de maisons de retraite, de sans papiers et de virés de leur boîte avec des indemnités étiques et pas très éthiques, comptait-on parmi les manifestants ‘’pour’’ ?

    Bon…d’accord ça n’a peut-être pas tout à fait de rapport mais, ne répondez quand même pas tous à la fois. (2)

    Maurice CARON

    (1)SMICARD-MOINS: définition très libre (Tant qu'à faire...en un temps de libertés): individu payé au SMIC mais qui, avec toutes les dépenses que ses déplacements et autres frais d'accès à son boulot entraînent,se retrouve généralement, le 15 du mois, avec la moitié de ses somptueux émoluments pour vivre, disons, comme un humain... normal (mot à la mode).

     (2)...ah ! Au fait ! Je n'ai trouvé aucun commentaire de ce genre dans les medias dits traditionnels, radios, télévisions, journaux écrits, voire blogs désormais. Une discrétion de violette vu le nombre de personnes intéressées par tout débat dérangeant sur cette question.

  • Hitler est-il mort?

    Le 30 avril dernier, il y avait, jour pour jour, 60 ans qu’Hitler se suicidait.
    Officiellement.
    Car longtemps lui a survécu l’histoire, la légende probablement, selon laquelle il n’était pas mort mais survivait quelque part, entre Argentine, Chili, Bolivie ou confins du Vénezuéla, selon les idées que l’on pouvait se faire des amitiés entre le national-socialisme et certains régimes sud-américains.
    Légende également alimentée par la croyance, pas légendaire du tout celle-là, des évasions, via status vaticanus, de nombre de grands, moyens et petits dignitaires nazis…avant, d’ailleurs, qu’ils ne retrouvent des places fort honorables une fois la fureur guerrière ‘’apaisée’’.(1).
    Exit donc Hitler.
    Je me souviens, pour l’avoir vécue, entre langes en pointe et culottes courtes, de la joie débordante qui a saisi, alors, le monde de l’époque, le monde français en particulier, qui avait vécu l’enfer et voyait apparaître, enfin, le Paradis.
    Désormais, et pour employer la belle et stupide formule, - dont on usa et abusa jusqu’à nos jours -, ‘’plus rien ne serait jamais comme avant.’’
    Le nazisme était bien mort. Les nazis avec. La guerre était bien la dernière. Les restrictions appartenaient au passé et la profession de dictateur n’était plus rentable.
    Donc : le monde était propre comme un sou neuf et le resterait désormais!
    Ouai, ouai, ouai.
    L’on a du très vite déchanter.
    Si la 1° Guerre Mondiale avait fait, grosso modo une vingtaine, une trentaine ou une cinquantaine de millions de morts, la Seconde en totalisait, à la louche entre 60 et 80, mais l’après-guerre, jusqu’à présent, en ‘’compte’’ 100, 200, 300, voire plus…
    On ne sait plus très bien d’ailleurs, d’autant que la guerre devenant à la fois un outil de gouvernement, un moyen de résoudre les problèmes en réalisant des profits et une simple donnée technique, les quantités de morts et les puissances, et puissants, qui en sont responsables, s’accommodent fort bien des approximations mathématiques.
    Ceci pour dire qu’Hitler a fait des petits. Il était certes précédé dans l’Histoire, d’une armada de monstres à la fois semblables et très divers. Néanmoins, lui a su inventer des outils jusque là jamais vus : l’utilisation des medias, et la pratique de la dictature au nom du peuple. En clair la démocratie comme justification ultime de tous les choix d’un seul, ou d’une oligarchie possédant ET le pouvoir ET l’argent.
    Ces deux systèmes ont fait des émules. Et sont utilisés, désormais, dans tous les pays de la planète sans aucune exception.
    -Aucune ?
    -Aucune ! Même pas chez nous !
    Certes, certes, il y a des degrés de gravité, de nocivité, dans cette façon perverse de gouverner. Et si l’on peut reprocher à ce système de diriger l’Europe (Celle des 12 en tous cas), nous sommes heureux d’en bénéficier.
    Toutefois, la dictature, qu’elle soit du national-socialisme, du prolétariat ou du capital, reste la dictature.
    Faut-il préférer mourir de mort lente ou immédiate ? Empoisonné ou revolvérisé ? Asphyxié ou électrocuté ? De faim ou de soif ? Dans un accident de voiture ou de misère ?
    That is the question ?
    Evidemment pas. La réponse nous est donnée par…la démocratie. Enfin en théorie. Le peuple dirige donc le peuple pour son…allons-y tous en chœur, BO-NHEUR !
    Dès lors, si le pouvoir est confisqué par une minorité qui ne travaille pas au bonheur de la majorité, il devient, de facto, une dictature.
    Hitler pas mort.
    Depuis le 30 avril 1945, on ne les compte plus, de Staline à Pinochet en passant par Mao, Ceausescu, Amine Dada, Mobutu, Videla et autres tyrans ou despotaillons européens, asiatiques, africains et américains du (Sud ou du Nord) voire Océaniens, aucune région du monde n’a échappé à cette épidémie qui, si elle fait des millions de morts et de blessés, n’en est pas moins disséminée avec l’assentiment gêné et coupable du reste de la planète, au gré des intérêts de chacun.
    Il est vrai que savoir que ce genre d’individus existe ailleurs, donne bonne conscience aux dirigeants des états plus policés.
    Les hitlers n’existent-ils que dans les plus hautes sphères dirigeantes ?
    Voire. A bien y regarder, si le fondement de toute dictature repose sur le choix du petit nombre, au détriment bien sûr, du plus grand, nous avons, décidément, bien des choses à nous reprocher.
    Non seulement au niveau national mais que dire au niveau régional, municipal, voire dans les entreprises…ou au sein même de certaines familles…et pas seulement du fait de l’élément masculin souvent mis en accusation ?
    La dictature est affaire de pouvoir. Nous en avons tous un. Ne serait-ce que celui de sourire au lieu de faire la tronche.
    Qui disait que pour savoir ce que vaut un homme il suffit de lui donner le pouvoir.
    …Et de lui retirer à temps, ajouterons-nous.
    Des petits Hitler, l’Histoire en a plein ses placards et le quotidien, plein ses tiroirs.
    Sans compter que si, après-demain, notre pays, ou l’Europe, étaient envahis par une puissance ennemie, genre Etats-Unis (pourquoi pas?), Russie (on ne sait jamais !) ou Chine (ben…des fois… !), les Hitler en question n’auraient pas beaucoup de peine à se trouver des supporters locaux…
    Hormis ceux qui n’ont pas les forces ou les moyens, de s’opposer à une dictature, il y aura toujours, parmi les hommes, ceux qui privilégieront leurs idées et ceux qui privilégieront leur fauteuil.
    D’un côté les idées, au péril de sa vie si nécessaire, de l’autre, le pouvoir, au péril de la vie…des autres.
    Durant la dernière guerre on appelait ça, d’un côté les résistants, de l’autre les collabos.
    Il n’est pas indispensable d’attendre une guerre pour voir des collabos.

    (1) 90% des tortionnaires d’Auschwitz n’ont jamais été inquiétés ! Et une foultitude de nazis ont trouvé, voire retrouvé, emplois et bonnes situations, soit dans les pays qui les embauchaient par ‘’intérêt national’’, soit dans l’Allemagne d’après-guerre. Et tout le monde le sait !

  • 8 ou 9 mai 45?

    8 ou 9 mai 1945 ?
    Quelle histoire ?
    Pardon : quelle Histoire ?
    Si l’actuel gouvernement ruse considère que c’est le moment de faire la fête, on pourrait demander aux Lituaniens, Estoniens et Lituaniens s’ils ont le même point de vue.
    Manifestement pas, vu la décision des chefs de ces états de ne pas participer au joyeux raout moscoutaire.
    Troublé, il est vrai, par George Bush qui n’a pas oublié cette époque-là, même s’il n’était pas encore né, mais qui ne voit pas d’un bon œil les appels du pied russes aux régimes moyen-orientaux où ça sent fortement le gaz et le pétrole.
    Eh oui. Le grand jeu du temps de Kipling est toujours d’actualité : l’accès aux mers chaudes mais avec le combustible en plus.
    Et que dire des gouvernements, mais surtout surtout, des populations de Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et de toutes les autres ex-républiques de derrière le rideau de fer ?
    Que dire encore des massacres, pillages et viols des soldats soviétiques dans les terres reconquises ?
    Certes, c’était la guerre, - comme on bêle à l’envi et nous on est mal placés, tout de même, pour leur donner des leçons - mais tout de même, pas de pardon demandé par-ci par-là ? Pas de dédommagement ? Pas quelques mots voire quelques larmes ?
    Et que dire de ces internés dans les camps nazis qui se sont retrouvés, illico, dans le goulag sous prétexte que mis en taule comme opposants au régime hitlérien, ils pouvaient être, un jour ou l’autre, opposant au régime de ce bon petit père des peuples. Il y en a même qui ont fait jusqu’à…près de 30 ans dans les camps, depuis les années 30 jusqu’aux 60. Sans compter ceux qui y ont laissé la peau.
    Sans compter aussi les déplacements de populations rebelles – ou même pas – au régime stalinien, et des massacres du genre de celui des 25.OOO officiers polonais à Katyn ?
    Et les 50, 60 voire 70 millions de morts victimes des purges staliniennes et suivantes et des procès moscovites ?
    Oublié tout ça ?
    Un signe : l’Huma’’ est toute contente de se retrouver en pays ami et de chanter les louanges des soldats de l’Armée Rouge !
    Oublié TOUT CA !
    Nostalgie quant tu nous tiens !
    Et que dire, enfin, de la re-stalinisation subreptice de la Russie nostalgique de sa puissance passée, qu’elle regagne, d’ailleurs, tout aussi subrepticement, en, entre autres manœuvres, mettant au point, des missiles top-niveau qu’elle refile en douce à l’Iran ?
    Gaffe ! Là, ça risque vraiment de sentir le gaz…
    Parce qu’en face il y a la Navy. Fragile, en plus, face à ces SSN de moyenne portée, mais d’autant plus redoutables qu’ils sont en avance de dix ans sur les américains !
    Quelle histoire tout ça !
    Oui, mais quelle Histoire ?
    Bof !
    Pas nouveau après tout.
    L’ Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.
    Ah!
    Au fait!
    La réconciliation générale va, sûrement se faire parmi toutes ces nations et tout ce fatras de problèmes qu'on n'évoquera d'ailleurs pas.
    Comment?
    Vous ne savez pas?
    Ben c'est Marguerite Mathieu qui va chanter O tchichernia sur la place Rouge. Et même Kalinka.
    Comment elle s'appelle pas Marguerite?
    Ben écoutez. On est pas très branché chez nous hein?
    On vous a donné un scoop non?

  • Questions pour une Constitution.

    Questions sur la Constitution.
    A l’entrée constitution, le Larousse de 86, qu’on vous recommande, nous dit qu’une constitution est ‘’un ensemble de règles JURIDIQUES qui régissent les rapports des gouvernants et des gouvernés et déterminent l’organisation de pouvoirs publics’’.
    Vous avez bien lu !
    La Constitution, petit ou grand ’’c’’, est un ensemble de règles ju-ri-di-ques. Pas é-co-no-mi-ques.
    Aucun pays n’a eu l’idée, y compris les étasuniens, qui aiment pourtant la chose, de penser à réguler par une constitution les règles économiques d’un pays et moins encore d’un ensemble de pays !
    Si les conditions de travail (santé, hygiène, sécurité) sont du ressort du législateur, les salaires et pensions le sont aussi, mais eux dans la mesure des conditions locales façonnées par leur histoire: ce que les pays européens ont mis en oeuvre jusqu’à présent.
    L’histoire et le cursus social spatio-temporel de la Bulgarie, voire de la Mongolie extérieure n’ont pas trop de ressemblances avec celles de la Franche-Comté et de la Haute-Provence, voire de Neuilly ou de Passy. Non, non, sans allusion aucune…
    A chacun suivant son boulot, son histoire, ses efforts historiques, ses luttes syndicales ou autres, ses accords individuels et suivant les conjonctures, périodes etc.
    Régimes de gauche, de droite, - encore que la ressemblance hein…-, toute cette histoire socio-économique a fait de notre pays ce qu’il est.
    Certes, égaliser, par le bas bien sûr, par une Constitution va sûrement vous amener au paradis ultralibéral pour qui les subtilités des histoires des pays ne sont que vaines amusettes juste bonnes à faire des feuilletons télé entre les tranches de temps de cerveaux disponibles pour Coca-Cola.
    Certes !
    Mais alors ? Au bénéfice de qui la Constitution travaille-t-elle ?
    Des députés européens ?
    Bon. Ceux-là on ne se fait pas trop de soucis pour eux.
    Et les Smicards alors ?
    Que va-t-il se passer en décidant que l’égalisation des salaires, pensions et revenus divers – surtout des moyens et petits qu’est-ce que vous imaginez – devra se faire dans tous les pays ?
    Egalisation par où ?
    Le haut ou le bas ?
    Par le haut, ça nous étonnerait. Vu que tout le monde manque de sous aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain…
    Alors lorsqu’on nous dit que la Constitution c’est pour le bien social de tous, nous on serait, pourtant, contents contents que l’égalisation se fasse à la hausse. Pas à la baisse.
    Déjà parce que si nous votons pour, c’est d’abord à nous que cela devrait bénéficier.
    Ou alors, si voter pour signifie nous inviter à faire hara-kiri - sepuku c’est plus élégant – on a l’impression qu’on a manqué un paragraphe.
    Pas de risques de dégringolade de moyens d’existence, voire de survie pour 3 millions de Français ?
    Des preuves alors!
    Parce que ça commence, et de partout.
    De l’entreprise alsacienne ou normande au transporteur européen en passant par les délocalisations génératrices de profits…pour les multinationales mais plus encore pour les PME à qui il n’a pas fallu longtemps pour comprendre le truc, ça innove sec.
    Et là aussi, aujourd’hui plus qu’hier…etc.
    Il faudrait, tout de même, savoir quels sont, quels doivent être, les principes de base sur lesquels sont fondées les constitutions. Celle-ci comprise.
    Reprenez votre Quid tiens !
    Vous y apprenez que pour la Constitution de 1958, article 6 : ‘’La loi, (constitution comprise) est l’expression de la volonté gé-né-rale.’’
    Vous avez dit générale?
    Parce qu’on est tous d’accord en France ?
    Sur des conditions de vie aussi satisfaisantes pour les uns que pour les autres ?
    Lesquelles ?
    Et parce que tous les européens vont se retrouver dans des conditions d’existence non seulement supportables mais encore propices à l’épanouissement de chacun ?
    Les Roumains sûrement mais nous ?
    Ah, faut faire des sacrifices ?
    D’accord mais de haut en bas et de bas en haut alors !
    Parce que le préambule de la Constitution de 46, issue de la dernière guerre que dit-il lui ?
    Il dit: ‘’La Nation ( via la Constitution) assure à l’individu et à la famille, les conditions nécessaires à leur développement’’.
    Développement ?
    A un, eux, trois euros de l’heure?
    Et que dire de cet article d’une constitution, adoptée, mais oui, par référendum et qui ressemble à un brûlot aussi biblique que révolutionnaire puisqu’elle ordonne ceci : ‘’…ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fit. Faites constamment aux autres le bien que vous voudriez recevoir.’’
    Tel que !
    Qui c’est les fadas qui ont pondu ça !
    Les pères fondateurs de la nôtre de constitution, celle du 5 fructidor de l’An III. En français dans le texte : du 22 août 1795 !
    Alors ?
    Eh bien on attend que nos ministres, locaux ou européens nous fassent du bien, en fait LE BIEN promis par la Constitution de l’AN III, qui n’a jamais été abrogée.
    Et qu’ils disent aussi à tous nos PDG qu’ils nous fassent le Bien qu’ils voudraient recevoir. Pardon, qu’ils reçoivent déjà largement.
    Alors ?
    Merci qui ?
    Merci à la Constitution ?
    A laquelle ?

  • Alors? Le nouveau pape?

    D’accord, d’accord , d’accord…
    Je manque vraiment à ma parole.
    J’avais promis-juré de ne plus parler du pape mais j’y suis obligé…
    Cédant à la pression populaire, - c’est la mode non? - ,et surtout aux remarques un poil acerbes de mon entourage qui m’accuse de fuir mes responsabilités, de ne pas parler des choses qui fâchent, d’éviter les sujets scabreux et de louvoyer entre les écueils pour passer entre les gouttes, je me lance.
    Pourquoi ?
    Parce que dans les gazettes et dans les postes, les exégètes sont au travail.
    Le nouveau pape sera-t-il conservateur ou libérateur ?
    Va-t-il être un tenant de la morale anti, disons le mot, sexe, et proche du pouvoir, politique et patronal ? Ou ami du petit peuple, voire fricotant avec les fainéants d’intellos, les socialos, les cocos, les progressistes, pire, les prolos à casquette, en passant par les restos du cœur, les nouveaux philosophes salade rus(s)e, les oubliés du Chiapas, les écolos et autres altermondialistes ?
    Mystère.
    Mystères au pluriel, et tant mieux car les marchands d’encre y gagnent ainsi que nos amis journalistes qui y vont de leurs conseils lumineusement nébuleux et les grands reportes éditorialistes, guides autoproclamés, qui eux, y vont de leurs commentaires fromage ET fruit, dans tous les canards où ils pigent à tour de bras et dans tous les forums (participation 250, en couple 300 euros) où l’on gobe, gratos, la parole divine qui sauvera la planète.
    Et nous ?
    Comme d’hab, nous irons de nos questions que les autres ne posent pas et de nos commentaires qui grattent un peu n’importe où.
    Ainsi donc, rappelons la position de l’église catholique, décrite, qu’on le veuille ou non, par historiens, journalistes et commentateurs divers au fil des millions d’articles et de livres à elle consacrés.
    Elle, l’église, ou une bonne partie, s’est longtemps, voire toujours positionnée côté patrons. Par tradition, parce qu’ils représentent le pouvoir de droit divin. Parce qu’ils tiennent, eh oui, le fric et qu’ils ont en mains les vraies rênes de la conduite de la planète. Et puis, la stabilité passe aussi par là on le comprend.
    Elle s’est positionnée, aussi, côté politique.
    Là aussi parce que le pouvoir n’est-ce pas, de droit pas tout à fait divin il est vrai, c’est tout de même le pouvoir non ? Et, derrière, les patrons ne sont jamais loin.
    D’ailleurs, LE pouvoir, la religion l’a eu. Bien à elle. Et longtemps.
    Et, si celui qu’avaient les papes de nommer rois et empereurs, ou de les consacrer, a molli avec le temps, il n’a jamais disparu complètement.
    On a même vu, on voit même encore, surtout en périodes troublées, des ecclésiastiques prendre carrément les rênes en cas d’opportunité. Au niveau de la députation mais même à celui de chef d’état, comme, assez honteusement, en Europe Centrale avant et durant la dernière guerre.
    Sans oublier les consignes de prières, de vote, voire les adoubements et complicités en faveur des politiques même dans leurs décisions les plus honteuses, comme celles visant à faire disparaître les religions concurrentes.
    L’utile et l’agréable quoi…
    D’un autre côté, la démocratisation s’étendant, - tiens, comme c’est drôle, la pauvreté aussi -, le pouvoir a commencé à passer un peu en face. Pas tellement mais tout de même.
    Et ce qui était en face c’était le petit peuple, - le revoilà -, c’est-à-dire la clientèle…des religions.
    Eh oui.
    La quête à la messe, faut pas négliger.
    Certes, le petit peuple moutonnier est à défendre contre ceux qui le tondent.
    Et, même parmi les ecclésiastiques, un certain nombre s’en souviennent.
    Des prêtres, des pasteurs, des rabbins et des imams aussi c’est vrai.
    De base surtout.
    Parce que la défense bien concrète des tout-petits, ne fait pas tellement recette chez les monsignores et autres guides suprêmes…
    Alors ?
    Eh bien on ne peut négliger ces gens-là !
    Ou alors comment vivre sans les revenus somptuaires du temps passés, envolés avec les lois de séparation des églises et des états ?
    Certes, on a réussi à se faire subventionner quand même (1), mais ce n’est plus Byzance.
    Et puis si le pouvoir civil, jaloux de la direction des nations, tire de plus en plus la couverture à lui, que va-t-il rester à nous les grandes religions, grands dieux ?
    T’as compris le coup ?
    Vous imaginez un peu la tempête dans les salles fermées du conclave, où on discute ferme ? Où, même, on se l’envoie pas dire vu les téléphones fermés?
    On imagine !
    ‘’Alors, les gars ? Le pape, on va le choisir parmi les conservateurs ? Les progressistes ? Voire chez les modernistes ? (L’horreur. N.d.l.R)
    Et nos copains au pouvoir alors ? Oui, mais oh, et le petit peuple ?
    Et le grand capital ? Et les grandes foules comme place St Pierre lors des obsèques de qui vous savez ? Le peuple, il nous fait confiance non ?’’
    Coup de vent, tempête, tsunami dans le bocal on imagine !
    Et le mariage des prêtres ? Et l’ordination des femmes ? Et le préservatif ? A l’index ou ailleurs ? Et la libération ? Et les sans terre ? Et les multinationales ? Et la guerre en Irak ou en Afghanistan? Et le Rwanda ? Et la torture ? Et les Droits de l’Homme ? Et le chômage ?
    Et les musulmans alors ? Et les juifs ?
    Les quoi ?
    Ben oui, parce qu’en plus ils sont là, ou juste à côté.
    Et la concurrence, alors, vous l’avez oubliée ?
    On n’est pas sorti de l’aub…pardon, de la chapelle…
    Sixtine en plus.
    Tout çà, n’imaginez pas que c’est des pures inventions de journalistes de Journal-Info. On a des informateurs nous.
    Et même si on n’en a pas, on connaît bien son monde.
    En d’autres termes et choses à plat : pour guider 6 milliards de bonshommes et de bonnes femmes, vous moi et les autres, il faut un pouvoir.
    Ouhhh làà! Problème !
    Big matata comme on dit en swahili.
    En effet, depuis que l’Homme existe, il y en a eu, il y en a et il y en aura deux et pas plus de pouvoirs: un, l’économique (le politique, n’en étant qu’une filiale), deux, le religieux.
    Ils visent, tous deux la domination des corps et surtout des esprits.
    Pourquoi ?
    Ben pour dominer quoi !
    Le POUVOIR vous connaissez pas ?
    Non, non, pas le pouvoir sur soi, ça çà sert à rien, le pouvoir sur les autres, celui qui rapporte ?
    Alors ?
    Qui c’est qui va gagner cette foi(s) ?
    Parce qu’on arrive au bout ce coup-ci.
    La démographie augmente (2) et les problèmes avec. Le pouvoir politique qui s’entredéchire est mis de côté par l’économique qui, lui, jette le masque. Le religieux apparaît donc comme le refuge ultime. Le populo finit par douter et un peu par comprendre, tout arrive, mais ne sait plus quoi faire. Les joyeusetés de la modernité et de la technicité se prennent les pieds dans leurs trouvailles. La science qui promet toujours le Paradis, elle aussi, fait rigoler.
    Bref, au sein des peuples, enfin de ceux qui ‘’comptent’’, des modernes pour faire court, c’est la superpagaille.
    Qui va le prendre et le garder pour tout de bon ce pouvoir ?
    Parce que ça, c’est aussi, surtout, LA question qui se pose dans les cervelles cardinalices en conclave.
    Et, dit la sagesse, - çà existe aussi -, le pouvoir, ne se partage pas.
    L’affrontement arrive.
    La Vatican, combien de divisions, disait Staline ?
    Les gardes suisses, n’ont que des hallebardes…et quelques modestes Beretta.
    En face, les IRBM nucléaires…et, surtout, Wall Street le Dow Jones.
    Le complexe militaro-industriel a des longueurs d’avance.
    T’as compris le coup ?
    La religion, les religions parce qu’à ce niveau, le même problème se pose pour les ‘’grandes autres’’, la religion ne fait décidément pas le poids. Même avec les martyrs qui s’autodétruisent en fin de mission.
    Alors (bis ter etc) ?
    Eh bien, pour avoir désiré, obtenu, aimé, conservé, accaparé le pouvoir alors que ce n’était pas son boulot, la religion qui veut le conserver, risque de le payer cher.
    Résultat ?
    Dites…
    Puisqu’on y est en plein dedans, vous vous souvenez pas de ça?
    Ce qui est écrit dans un livre sacré que tout le monde connaît bien ?
    On cite :
    ‘’On récolte toujours ce que l’on sème.’’
    Eh oui !
    C’est Paul qui le dit.
    Vous savez ? Paul, pas JP2, pas Wolfowitz, Paul, celui de la Bible.
    Et puis, a ajouté un quidam : ‘’Qui sème le vent…’’
    Bon.
    Alors ? Ce nouveau pape ?
    A notre humble avis, l’ampleur du débat, du combat final, pour lui et toutes les autres religieux et religions, le dépasse plutôt.
    Ami avec les grands ou avec les petits ?
    Soit il copine avec les uns, soit avec les autres.
    Soit il… reste assis entre deux chaises ?
    Entre trône et trottoir ?
    C’est la meilleure façon de se ramasser un jour une gamelle.
    Quand ?
    Ca vient ça vient…

    (1) : Rappel : en France laïque, 12% de nos impôts vont à l’Eglise Catholique.
    (2) Oui, la démagogie aussi on sait. Ca va avec.