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Les mystères de notre temps

  • TNT explosive et télés en baisse.

    Fine plaisanterie n’est-ce pas ?
    Il n’est bien sûr pas question du tri-nitro-toluène, explosif comme tout le monde le sait et qui vous file salement la trouille quand ça pète.
    Du moins ceux à qui, comme votre serviteur, l’on a appris à jouer avec pour bousiller les bâtiments et engins ennemis – avec, si possible, ce qu’il y avait à l’intérieur. Je n’en ai, heureusement, jamais eu l’occasion en temps réel comme on dit.
    Non, il s’agit, tout modernement, (néologisme garanti) de la télévision numérique terrestre bien qu’aérienne, qui doit nous apporter, elle à son tour, la petite touche finale qui fera enfin de notre système de communication, l’outil qui va une fois pour toutes permettre aux hommes de mieux connaître le monde, leurs semblables, en un mot comme en cent, de se comprendre mieux et de vivre, enfin heu-reux !
    Fermez le ban !
    Un petit ennui, tout de même. Une bonne partie de la région parisienne bugue pas mal. La brillante lumière qui descend des télés est comme qui dirait tamisée. D’ailleurs, certains téléspectateurs, rouges de colère, bleus apoplectiques ou verts de rage, ont déjà été transportés aux urgences, jetant le trouble dans les esprits et les diagnostics des internes, surtout ceux d’Europe Centrale, qui n’avaient jamais constaté ce genre de maladies et encore moins ces couleurs dans leurs pays d’origine.
    Ceci dit, la TNT ne fait pas encore recette.
    On lui souhaite, néanmoins de trouver remède à ces troubles de jeunesse ne serait-ce que pour faire remonter le taux d’écoute qui baisse dangereusement dans certains pays, réfractaires semble-t-il, aux joies ineffables qui dégoulinent des petites lucarnes.
    Ainsi de l’Asie qui, selon le Monde de l’audiovisuel, voit le nombre de ses téléspectateurs baisser de façon alarmante. Au profit, certes, d’Internet et du téléphone greffé dans les deux oreilles chez les Japonais. Mais inquiétant pour les annonceurs qui voient la quantité de temps libre de cerveau des téléspectateurs s’amenuiser dangereusement.
    Plus grave. En Grande-Bretagne aussi, le taux d’écoute baisse.
    La menace se précise donc pour le Continent.
    Les Anglais en sont, désormais, à seulement environ 67 sur 100, à ne plus regarder la télé !
    My goodness!
    Cela voudrait-il, enfin, signifier que 33 anglais sur cent préfèrent lire, jouer aux cartes ou au jaquet ou encore aux fléchettes, ou simplement parler entre eux, ce qui est tout de même plus commode lorsqu’on mange du gigot, fut-il à la sauce à la menthe?
    Alors ?
    Rien !
    Mystère.
    Ou alors, comme nous l’a susurré un de nos journalistes, y a-t-il, sur cent Anglais, 33 seulement d’intelligents ?
    Quoi ?
    Alors ça, ça !
    C’est minable !
    C’est bas !
    C’est insultant en plus pour nos amis Grands Bretons.
    Même s’ils conduisent encore à gauche, qu’ils aiment les subventions européennes mais qu’ils crachent sur l’euro et sur les anti guerre d’Irak, ce n’est pas une raison.
    D’autant que la raison, nous on la connaît.
    Notre copain est certes Ecossais mais il regarde trop Braveheart en boucle. Et ça ne peut que lui donner de mauvaises pensées.
    Mais, de toutes manières, ça ne lui donne pas tous les droits.
    En plus, ce n’est pas parce que, depuis son dernier séjour là-bas, il n’a toujours pas digéré la bière tiède et le foie de lotte à la gelée de rhubarbe qu’on lui a servi à son départ de Folkestone, qu’il doit se venger aussi bassement.
    Même s’il est encore malade depuis l’été.

  • Communisme? Nazisme? Et le reste?

    Vient de paraître le livre ''Journal d'une écolière Soviétique'', qui retrace les souvenirs d'une adolescente, envoyée en Sibérie, avec sa famille, lorsque le KGB a jugé que le contenu de son journal intime était d'un terrorisme évident, propre à déstabiliser l'URSS au beau temps de la guerre froide.
    En effet, la malheureuse se posait, alors, des questions sur le quotidien, pas folichon, sur son avenir, qui ne l'était guère plus, bref, elle avait le front de se poser des questions...tout court. Pire que çà: elle s'inquiétait alors qu'il n'y avait , d'évidence, aucune raison de le faire dans le rouge Paradis des amours soviétiques.
    Du terrorisme, c'est sûr çà chef!
    La pauvrette se retrouva en Sibérie, sa famille idem. Elle ne revit jamais ses parents. Souffrances. Morts. Le désastre.
    Quelques questions.
    On ne se pose plus guère celle-ci aujourd'hui: pourquoi les communistes d'alors, il en reste, - et puis ceux de maintenant - n'ont pas demandé pardon et proposé de parler indemnisations pour les 40, 50, on sait plus, 60 millions de victimes de cette si belle idéologie? Pourquoi n'ont-ils pas donc fait comme l'Eglise Catholique qui a mis, il est vrai, 3 siècles pour demander pardon à Galilée?
    Et pourquoi la presse actuelle, de gauche, persiste à estimer l'horreur moscoutaire moins terrible que l'horreur nazie?
    Et pourquoi, encore, une certaine presse de gauche encore, mais en costume-cravate celle-là, ne fait-elle pas son mea culpa à propos des un, deux, on sait plus, trois millions de malheureux Cambodgiens que les Khmers rouges - encensés à l'époque par les journalistes français - ont salement zigouillé. Zigouillé, bien sûr d'abord, les profiteurs qui dominaient le pays, comme il y en a partout ailleurs, mais surtout le petit peuple pour des motifs d'une pureté idéologique rare: devaient être supprimés les riches, c'est-à-dire ceux qui avaient au moins une bicyclette, et les intellectuels, c'est-à-dire ceux qui portaient de lunettes...
    Et puisque nous en sommes aux pays totalit...disons vaguement démocratique, pourquoi, aujourd'hui encore, ces mêmes journalistes, et tout plein d'autres, ne posent-ils pas de questions sur une pensée unique obligatoire du même genre. Le ''renouveau'' de l'église orthodoxe russe, par exemple, qui veut faire table rase de tous les autres cultes, après avoir durant les années rouges, un chouïa fricoté avec le pouvoir pour tâcher de garder une partie du sien, et aujourd'hui est accusée de fricoter encore mais cette fois dans les trafics de voitures et de cigarettes, et d'argent à passer à la machine à laver?
    Parce qu'il est difficile de reconnaître ses ''erreurs''? Ou parce qu'ils ne se trompent jamais? Encore un grand Mystère...

  • Dossiers disparus

    Quatre, cinq, puis maintenant six dossiers fiscaux ont disparu.
    Inquiétant: les dossiers personnels des citoyens peuvent, comme par enchantement, disparaître des étagères fiscales.Une armoire ouverte, un coup de vent et pffuit! Plus de dossier!
    Rassurant tout de même: il n'y en a que six sur...une douzaine de millions. Atttendez, 12 divisé par 2 çà fait...? Ouf! Ca va! J'ai une chance sur 2 millions que ce ne soit pas, le mien!
    Inquiétant cependant: ainsi, les citoyens auraient des dossiers à leur nom, sur leur situation personnelle, financière, voire intime? Ils seraient mis en fiche en quelque sorte? Et pourquoi donc?
    Rassurant toutefois: vu ce tout petit nombre de disparus, ''on'', c'est-à-dire vous et moi, n'a pas de dossier chez Monsieur Fisc. Enfin, on le pense.
    Il faut dire, vous savez, qu' ''on'' n'est pas tellement intéressant du point de vue de...eh bien, peut-être du nombre de zéros de nos divers comptes et livrets, de nos avoirs cachés en Suisse ou aux îles Vierges ou Caïman, ou de nos fréquentations suspectes, voire de nos respectifs trains de vie pas moins suspects si nous méritions, justement, d'être inscrits dans un dossier.
    Mais alors? Les critères pour ''mériter'' un dossier? Mystère!
    Et puis, comment savoir si on y est ou pas? Re-mystère.
    Mais au fait. Pourquoi et par qui donc ces dossiers pourraient-ils avoir été subtilisés? Comme le susurre toujours Hercule Poirot: ''A qui profite ''le crime''?
    A des opposants politiques, pressés d'aller les montrer à des journaux à sensations? Encore que dans ce domaine, on n'en voit plus guère de journaux, qui soient désormais assez téméraires pour s'attaquer au pouvoir, quel qu'il soit. Et puis les dossiers en question concernaient autant des personnalités de gauche que de droite.
    Alors? Le ''Canard Enchaîné'' peut-être?
    Ce n'est pas dans ses manières. Et l'affaire des plombiers qui l'avait directement touché nous rappelle, tout de même, que le volatile du mercredi niche plutôt dans le camp des cambriolés que des cambrioleurs.
    Alors? Mystère!
    Mais écoutez. Voilà un mystère plus grand encore.
    Ces dossiers, après tout, vu les personnalités concernées, ne devraient comporter que des informations, sinon bénignes, du moins tout à fait honorables. Ces notabilités n'ont donc aucun souci à se faire.
    Ou alors, les dossiers comporteraient-ils des choses dérangeantes? Ce qui serait étonnant voyons: le fisc, en effet, ne manquerait pas immédiatement d'entamer une action visant à faire cesser ce ou ces manquements s'il existent.
    Ou alors cet honorable service garderait-il ces informations sous le coude? Pourquoi faire, voyons. On vous le demande!
    Non. Tout cela est un mystère. Un grand mystère.
    Tout comme celui qui consiste à ficher certains contribuables selon certains paramètres, très particuliers au fisc lui-même. Eh oui. Dans ce domaine, il s'invente des critères tout seul, à sa manière.
    Quoi? Qu'est-ce à dire?
    Rien rien. Encore un mystère.
    La preuve? Il n'en parle pas.