Aux (France)infos ce matin, nous avons eu le plaisir d'apprendre que les (principaux ?) participants, hardi petits, à nous pourrir la vie avec des particules fines de tout poil (essence, gas-oil, pollutions diverses) sont nos amis hollandais et...allemands.
Bigre !
Et dans quelles proportions siouplaît?
Silence...radio, si l'on peut dire.
L'amour de l'information juste et vraie des journalistes ne va pas là jusqu'à poser les questions ou faire les remarques qui dérangent.
Ce qui permettrait pourtant de poser aux politiques écolos ou verdissants, ou soi disant tels, bramant contre les vieilles voitures en général et les moteurs Diesel en particulier, des questions gênantes du genre: ''pourquoi ne portons nous pas plainte au niveau européen contre ceux de nos voisins qui nous démolissent la santé plutôt que de s'en prendre à nos compatriotes en pénalisant, entre autres, les plus pauvres'', par exemple , en les contraignant, petit à petit, à changer de véhicule alors qu'ils n'ont pas les moyens de le faire, contrairement à tous les donneurs de conseils et proclamateurs d’oukases qui, eux, n'ont pas de problèmes de fins de mois et pas de difficultés à entrer dans les clous écolos qu'ils nous imposent.
Et puis, que dire de cette stupidité magistrale, sous forme de dilemme majeur, que de condamner les moteurs Diesel pour leurs particules fines et de dégagement ''mortel'' de CO2 en privilégiant les moteurs à essence?
Certes, les moteurs usant de gas-oil, s'ils génèrent des particules en question et plus que les moteurs à essence, émettent au bas mot, à consommation égale, 15% de moins de CO2 que ces derniers.
Ce qui veut dire, simplement, que les moteurs à essence sont de plus importantes causes d'élévation du niveau des mers que les moteurs Diesel !
Déduction simple: si l'on privilégie, en limitant les Diesel, les poumons de nos contemporains, (et on apprécie), on met plus vite en danger les...vies des habitants vivant au ras des eaux lointaines, exotiques de préférence qui tentent d'échapper à la...noyade.
D'autant que ces malheureux, forcés de s'exiler vers des terres plus hautes sur pattes et plus hospitalières, en sont le plus souvent pour leurs frais et leurs souffrances endurées pour tentées de se mettre en sécurité.
Pour la simple raison que les pays supposés hospitaliers, les refoulent ou les parquent dans des camps, comme ce qui se passe, entre autres endroits, en Australie.
Alors?
Qui privilégier?
Nos poumons ou, entre autres, la vie des insulaires polynésiens ?
Les flots d'infos sur les eaux montantes des mers et océans sont bien opaques. Genre, bouteille à encre.
Maurice CARON