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Moyen-Orient

  • Malheureux Libanais

    Horrible. Abominable. Scandaleux. Crime international. Bref, tous les qualificatifs sont bons pour qualifier le terrifiant et criminel attentat dont a été victime le premier ministre libanais. Bons et bien sûr justifiés. Le meurtre, l'assassinat, n'ont et n'auront jamais aucune excuse.
    Certes. Mais les Libanais seront-ils consolés en apprenant, mais ils le savaient déja, que leur infortuné compatriote n'est pas mort tout à fait pauvre? En effet, il figurait parmi les cent hommes les plus riches du monde et pouvait se permettre d'acheter, comme vous un nouveau costume, - de prix bien sûr -, 15 milliards de francs anciens, un ''prestigieux'' établissement de luxe de la côte d'azur?
    Dans un pays où le revenu moyen tourne autour de 10 euros, pardon dollars, par jour, et dans les meilleurs "moyens" cas, des chiffres comme çà donnent le tournis non? Et font se poser quelques questions au vulgum pecus.
    Notamment celle-ci: comment et pourquoi, avec tout cet argent, et celui de pas mal de personnes du même pays, les Libanais les plus malheureux en sont-ils encore à passer le plus clair de leurs jours à chercher leur simple subsistance?Et ce dans un pays considéré, dans le fil des siècles, comme un des plus fertiles de la région?
    L'occupation ennem...pardon étrangère?
    Mais alors, comment faire pour arriver à prospérer, voire simplement vivre normalement, dans de si difficiles conditions?
    Encore heureux que l'"on" puisse y arriver diront certains, entonnant l'éternel couplet: de toutes façons, nous souffrons tous mais le capital sert à créer des emplois et s'il ne pouvait le faire, la situation serait encore plus insupportable, donc, l'indigence c'est encore mieux que rien, mieux en tous cas que le pire...
    Oui mais qu'est-ce qui peut bien être pire que la sempiternelle pauvreté dans une terre occupée par une armée étrangère?Avec, pour les plus pauvres, ce seul héritage qu'on se passe de génération en génération et dans tous les pays du monde: la seule espérance qu'un jour, ''çà'' changera. Peut-être...