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Europe

  • Plombier polonais: coucou le revoilou!

    Le plombier polonais apprend vite.

    A St Nazaire, haut lieu de la construction navale française d’Etat s’il vous plaît - mais enfin dans le passé -, une demi douzaine de plombiers polonais font la grève de la faim.

    -Plombier polonais ? C’est pas vrai !

    -Mais si mais si !

    -Mais quel modèle alors ?

    -Tout simplement du modèle, vous savez, de ceux qui menaçaient de venir, qui viennent en fin de compte, bosser chez nous à un euro de l’heure ou quasiment. De ceux qu’il ne fallait pas craindre aux dires de nos apaisants décideurs et employeurs.

    Lesquels ne disaient évidemment pas, que c’est bien ce salaire qu’ils visent à donner aux Français d’ici à quelques années.

    Ce qui sera, bien entendu bonnes gens, la seule solution pour sortir la Nation tout entière, du marasme, ne plus avoir de chômeurs et battre enfin ces minables Engliches et d’atteindre le plein emploi !

    Tarara tsoin tsoin !

    Le même modèle de plombier souriant et inoffensif que nous avait fourré sous le nez le bureau de Tourisme polonais lui-même qui s’était légitimement ému de la vague de crainte, évidemment non fondée, des Français à l’endroit des industrieuses et vraiment pas chères petites mains de la plomberie.

    Et qui nous gavaient des images quasi lubriques du vrai de vrai plombier, incapable, évidemment avec un sourire pareil, de vouloir du mal aux Français encore qu’avec les pectoraux affichés, les petites fransouskaias, elles, n’avaient qu’à bien se préparer, allez voir là-bas et vous m’en direz des nouvelles.

    On a vu !

    Mis en appétit par les salaires mirifiques obtenus, deux euros au lieu d’un, voire trois et plus, les besogneux se sont aperçus, mais un peu tard, qu’à européen européen et demi et dans sa version internationale à malin, malin et demi, en clair, que leur employeur sous traitant et artistiquement régi par les lois par lui interprétées mi françaises et plutôt polonaises, leur avait posé un maousse lapin et que mis, lui aussi, en appétit par les profits à faire, il avait américainement amélioré sa profitabilité en leur faisant prendre de l’antigel pour de la vodka.

    En clair, en ne les payant pas.

    Résultat, habitués à claquer du bec chez eux, autant le faire chez nous, il fait moins froid et la vox populi a la larme plus facile. On grève de la faim pour émouvoir qui de droit.

    Voire…

    Comme l’information et le show must go on, n’est-ce pas, ils semblent être désormais les seuls à s’apitoyer sur leur propre malheureux sort.

    Avec pas beaucoup de chance de voir s’améliorer leur situation vu que côté consulat, ce genre d’embrouille colle aux pattes au moment où la Pologne ne voit pas d’un mauvais œil ses ressortissants aller chercher ailleurs des picaillons qui feront très bien, réintégrés dans le paysage national, que côté syndicats français, ça colle aussi un peu aux pattes vu qu’après tout, on aurait préféré avoir à venir en aide à des gens à nous en défendant notre fabuleux SMIC national, et vu, enfin, que côté Etat français, ça lui colle encore plus aux pattes vu que l’histoire fait mauvais genre dans les relations avec les Polonais déjà bien plus attirés par les F 17 que par les Rafale, et par les dollars que par l’euro.

    Reste qu’une solution : faire appel au plombier polonais de l’Office du Tourisme.

    Ave son sourire donjuanesque, pour sûr qu’il va enjôler le patron fautif et le convaincre d’être honnête une fois dans sa vie.

    Et puis, si nécessaire, ses biscotaux ravageurs feront le reste.

    Avec les medias qui n’en perdront pas une miette pour vous servir les photos de l’évènement.

    Ah mais !

    Et dire que la Constitution devait nous protéger de tout çà…

     

     

  • Europe: la bureaucratie a encore frappé

    Dire les bureaucrates ont encore frappé est un doux euphémisme.

    On se pose la question de savoir s’il ne vaudrait pas mieux dire, prenant exemple sur ce qui se fait dans toute république bananière, que l’incompétence et la démagogie sembleraient sévir à certains niveaux de la Commission Européenne.

    En effet, les gazettes viennent de nous apprendre qu’à grands coups de trompes, la commission en question vient d’annoncer qu’elle vient de prendre une courageuse et intelligente décision : désigner les 4X4 comme des bêtes à abattre, responsables en chef de la pollution par CO 2 donc, du réchauffement de la planète.

    Par la grâce de sa décision, les dits engins seront donc tout particulièrement poursuivis…à partir de - brave mais pas encore téméraire ? -  2008.

    Incompétence ?

    Suivez le guide : les bureaucrates européens ne semblent pas savoir bien lire leurs tables de réchauffement par CO2 interposé. (1)

    S’ils savaient, ou daignaient, les prendre en main, ils y verraient peut-être dans le détail et par exemple, qu’un Espace Renault 2,2 DCI, genre ‘’père de famille nombreuse’’, émet 206 grammes de CO2 au km et que le même en émet 252 grames s’il est équipé d’un 3 litres DCI. Si l'engin fcontionne à l'essence, c'est bien pire.

    Alors que, dans le même temps, un 4X4 Suzuki  2 litres HDI n’en émet que…216 grammes.

    Certes, il est petit, mais il y en a d’autres ; plutôt moyens.

    Comme le RAV 4 de Toyota ou le Santé Fé de Hyundai

    En foi de quoi les 4X4, dans leur totalité, - dans le même sac, les ‘’camions’’ US de 5 litres de cylindrée…à essence ou les Porsche Cayenne à essence, et les modestes Honda ou Vitara à moteur Diesel - vont être montrés du doigt tous ensemble.

    Pour le bon peuple, 4X4 est synonyme de richesse, donc, de propriétaire style nabab levantin graisseux, régnant également sur un harem de houris dévoilées, nourries de kebab et de loukoums.

    Pire, si l’engin est propulsé par un diesel, il pue et contribue au réchauffement de la planète au contraire des 206, Opel et autres VW, par exemple, gonflées et ‘’tuningisées’’ autant pour aller vite que pour faire du bruit.

    Donc, 4X4 caca.

    Alors que les bagnoles genre Espace ne le sont pas. Cherchez la compétence.

    Autre exemple, une Vel Satis ministérielle à moteur 3 litres diesel qui émet 232 grammes de CO2 au km ne sera pas vouée aux gémonies. Certes, c’est la contribuable qui paie mais pensez, accuser ainsi une voiture de ministre, ça la ficherait vraiment mal. Et donne au petit peuple de bien vilaines idées sur le mauvais exemple ainsi donné par les élites, l’opulence des nantis, l’inégalité devant la loi…bref, rien que du mauvais pour les élections à venir quoi.

    Pire d’ailleurs, si une Vel Satis officielle ou non, est équipée d’un moteur à essence de seulement 2 litres, - le diesel a une mauvaise image et ça fait du bruit - , elle polluera bien plus : 243 grammes au km.

    Un peu plus que, par exemple, un Terrano II 3.0, dûment estampillé Pastille Verte selon les normes anti-pollution, et qui n’émet ‘’que’’ 240 gr/km.

    Plus pire que pire, si la Vel Satis est équipée d’un moteur également à essence de 2,5l turbo, - faut ce qui faut, aller vite et en silence pour dépasser les 130 en toute quiétude côté permis -, elle émettra…275 grammes de CO2 au km.

    Bon, on est loin de la ‘’simple’’ Jaguar Coupé XKP à 284 gr/km, de la Bentley Continental QA 6 à 473,(2) voire de la championne toutes catégories la Lamborghini 147 à…500 gr/km  qui, n’étant pas un 4x4, - ça vaut mieux pour son image – ne sera pas vouée à la vindicte populaire par une Commission Européenne désormais vouée à la défense du petit peuple par effets d’annonces du plus pur style démago interposés.

    Vous pensiez que l’Europe représentait un immense espoir d’équité supra nationale, face aux inégalités trop souvent perpétrées intra muros ?

    Vous imaginiez que la Commission Européenne était synonyme d’une quiétude assurée par l’existence, désormais, d’un arbitre égalitaire voire hautement moral, des conflits d’intérêts entre états, voire entre états et citoyens ?

    L’on vous avait même promis que, désormais, rien des mauvaises choses passées, ne serait plus comme avant, avec l’adoption, à bras ouverts, oreilles closes et bouche fermée, de la si fameuse Constitution Européenne non?

    Alors ?

    Méfiance et soupçons de 12 millions d’andouilles de citoyens français, contre confiance et amour de 180.000 intelligents et raffinés luxembourgeois…qui va gagner ?

    Celui qui aura trouvé la réponse, se verra offrir un séjour gratuit au Portugal, depuis environ deux ans dans la panade complète, et que M. le président Barroso, a quitté il y a quelques mois pour aller si efficacement présider la vertueuse et compétente Commission Européenne.

     

    (1)       Pour en savoir plus, allez sur le site vcacarfueldata.uk ?

    (2)       A noter que les Anglais taxent les véhicules, 4X4 ou pas, par degré de pollution. Fort bien, sauf que les avions, autobus et camions, - les trois catégories d’engins les plus polluants de la planète - ne sont absolument pas inquiétés par les taxes en question. Et quand bien même…les taxes éventuelles seront, de toutes manières, réintégrées dans le coût des produits ou services. Donc, payés par le vulgum pecus. Par ailleurs, payer 180 livres british (environ 1.800 Frs) par an pour se promener en Bentley, est à la portée de n’importe quel haut cadre de la City ou de la Chambre des Lords venu. Taxer par TVA interposée, ou ce qui y ressemble, a toujours été et sera toujours une manière ultralibérale d’imposer les pauvres au profit des riches. L’Europe sociale est en marche.

  • Constitution? Proposition (bis)

    On recommence ?
    Bon, bon. Ne vous énervez pas. Juste un petit instant.
    Rien que pour vous rappeler que les crânes d’œuf se pressent le citron en évoquant, du bout des lèvres, la possibilité de trouver une mouture de constitution qui chagrine moins…
    Non pas qu’elle devienne plus compréhensible, on est habitué au pire, mais, au moins, que ‘’ça’’ passe mieux.
    Dure tâche…
    Rappelons, toutefois, ce qu’est, ou doit être, une constitution.
    Pour employer une image invoquée par un élu d’on ne sait plus quelle formation, et qui nous paraissait fort sensée (tout arrive), la constitution doit être comme la base d’une maison.
    Simple et capable de supporter tout le reste.
    Pas bête.
    L’image est bonne. Une fondation, rien de plus simple. Ceux qui fraient un peu avec le bâtiment le savent.
    Un bon sol d’abord. Puis, des ‘’filantes’’, des poutres de BA, bien costaudes, totalement incassables. Point.
    Au-dessus, on peut complexifier à loisir.
    Fenêtres, portes, planchers, eau, évacuation, bref, pour en arriver au plus complexe, la toiture, l’électricité, la télé etc.…
    Toute constitution doit suivre ce schéma.
    Principes de base simples, costauds, incassables.
    Que proposons-nous ?
    Allez, on se répète mais on y va.
    Notre proposition tient en trois articles.
    Article 1 : La vie des citoyens et des collectivités devra être dirigée par les principes suivants : Liberté, Egalité, Fraternité.
    Article 2 : Toutes les lois, toutes les réglementations qui seront promulguées dans tous les états européens devront, sous peine de nullité, satisfaire aux principes de l’article 1°.
    Article 3 : Tous les étrangers, individus ou collectivités, désireux soit de vivre dans l’Union Européenne, soit de conclure quelque accord avec elle ou un des pays en faisant partie, devront, sous peine de nullité, le faire suivant les principes contenus dans les articles 1 et 2.
    Plus simple, on peut pas.
    D’accord ?
    Alors, si vous êtes d’accord, faites suivre.
    Des fois que ça arrive quelque part jusqu’à un ou des décideurs moins sourds et aveugles que leurs congénères.
    Le rêve ?
    On nous a bien dit que le l’Europe c’était le rêve non?

  • Constitution: informer ou pas?

    M. Valéry Giscard d’Estaing a, selon ses propres dires et bien avant la campagne d’information pré référendaire, demandé à M. Jacques Chirac de ne ’’pas envoyer le texte complet de la Constitution aux Français’’, au motif que ledit texte ‘’était trop compliqué pour qu’ils puissent le comprendre’’.
    A cette aune et à ce qu’il nous en semble, on ne nage pas vraiment en pleine démocratie.
    Car, de deux choses l’une.
    Soit les Français sont des ânes, incapables de comprendre un texte sur lequel on leur demande de voter, dès qu’il dépasse deux feuillets A4.
    Mais alors, il suffit de le leur faire connaître très à l’avance, et que les personnes chargées de le leur expliquer, soient, elles, capables de la faire.
    Soit, ils sont fort aptes à le comprendre - voire même trop bien - et le refusent, ce qui, après tout, n’est que justice puisqu’on leur demande d’exprimer leur choix par Oui ou NON.
    Et dans ce cas, de quel droit leur interdire l’accès à l’information qu’ils sont très capables d’assimiler ?
    Dans les deux cas, on se demande si, au vu de la suggestion de ne pas les informer pour cause de QI insuffisant, nous vivons bien en démocratie ou chez le père Ubu.
    Ou si certaines élites méprisent les citoyens à ce point et dans ce cas, pourquoi continuer à leur demander de voter.
    La royauté, la dictature, ou n’importe quelle oligarchie pourrait désormais fort bien faire l’affaire.
    Mais il sera, dès lors, plutôt malaisé, de reprocher à quelque dictature que ce soit à travers le monde, de ne plus donner la parole au petit peuple.
    Et ce serait sans compter avec les aléas de la vie en société.
    Lorsqu’on donne le droit de vote aux citoyens, comment s’étonner qu’ils s’en servent.
    Sauf à leur limiter ce droit - le monde est riche en exemples de ‘’démocraties’’ à la godille - mais les retours de bâton viennent un jour ou l’autre.
    Il suffit de relire l’Histoire ou de prendre un peu de recul ou de hauteur en tâchant de porter sur les pagailles conjoncturelles, un regard quelque peu distancié.
    Ce qui se dit, en langue vulgaire: tâcher de voir un peu plus loin que le bout de son nez.

  • Europe: honte aux riches!

    Monsieur Jean-Claude Junker, président de l’Union Européenne, a prononcé une forte phrase, très philosophique, très moralisatrice, en un temps, il est vrai, où l’Europe, le Monde en ont bien besoin.
    A propos des problèmes de re-distribution des subventions européennes des pays riches, qui renâclent, vers les pays pauvres, qui réclament, il a dit la forte phrase suivante : ‘’C’est la honte des pays riches !’’.
    Ceci pour stigmatiser les NON français et hollandais.
    Exemplaire non ?
    Comme de fortes phrases de ce genre demandent, bien évidemment, pour être complètement crédibles, à être suivies d’effets bien tangibles, nous attendons, avec une impatience difficile à maîtriser, que M. Junker donne l’exemple.
    Et qu’il demande, voire impose, avec toute l’autorité qu’on lui reconnaît et qu’on lui donne, à tous les députés européens, tous les fonctionnaires et tous les élus, à commencer par lui-même, qu’une égalisation des salaires et avantages sociaux divers, soit mise en place illico et une fois pour toutes.
    Et comme en période de crise et de déficits à répétition il ne s’agit pas de gaspiller l’argent des contribuables, il devra, d’évidence, décider une égalisation fondée sur les plus bas salaires et pas les plus élevés, on le comprend aisément.
    La vertu, n’est-ce pas, n’est exemplaire que lorsqu’elle est non pas seulement dite mais montrée.
    Voilà.
    C’est tout.
    C’était juste pour vous proposer une solution, parmi des milliers d’autres, pour résoudre les problèmes des déséquilibres européens causés par les petites frilosités, les petits intérêts, les petits égoïsmes et les petits calculs bien franchouillards que nos amis européens ont opportunément trouvés comme explication suprême aux blocages que l’on sait.
    Ah, si !
    Une chose encore.
    Tout le monde nous a corné dans les oreilles qu’il n’y avait pas, il ne saurait y avoir, il n’existait pas de plan ‘’B’’.
    Pourtant, M. Barroso, haut commissaire européen, le premier à avoir usé et abusé de cette ‘’évidence’’, vient de dire qu’en fait, il y aurait un plan ‘’B’’, c’est-à-dire un plan ‘’D’’.
    ‘’ ‘’D’’ a-t-il dit, comme Démocratie, comme Débat, comme Dialogue.’’
    Ah bon ?
    Et nous qui croyions que débat, dialogue, démocratie, tout cela avait eu lieu bien avant la référendum !
    Et que toutes ces belles choses étaient évidemment, contenues dans la Constitution que l’on sait !