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Katrina, Rita: passée la trouille?

Passé le saint, passée la fête, avaient l’habitude de dire les anciens lorsque des festivités étaient terminées et qu’il fallait recommencer à affronter la réalité après avoir humé, une journée, le parfum du bonheur, , ou simplement, l’oubli des soucis quotidiens.

Souvent aussi, après une période de gros ennuis, lorsque tout le monde se congratulait après s’être promis que, désormais, rien ne serait plus comme avant et que l’on se dirigeait vers la liberté, l’égalité et la fraternité.

Exemple, les guerres, les catastrophes plus ou moins naturelles, en un mot toutes les grandes trouilles ont toujours été suivies de grandes et saintes résolutions et de grandes promesses : désormais on ferait attention que tout cela n’arrive plus, on serait sage…

Les résolutions d’après catastrophes ?

Identiques aux promesses d’ivrognes ou de fumeurs impénitents, chaque 1° janvier à O heure et une minute du matin.

Après le saint après la fête ?

Aujourd’hui, ce serait, plutôt, après la trouille…on oublie bien vite.

Ca vous fait penser à quoi ?

A Rita évidemment.

D’une ampleur réellement cataclysmique, elle a perdu assez de vigueur pour être désormais classée, ‘’seulement’’ dans la catégorie des tempêtes tropicales.

Pfftt ! Broutille !

Bon, la Nouvelle Orléans, a bien récolté encore, et un peu plus, quelques dégâts supplémentaires mais, comme dirait Mame ‘’W’’ mère, ‘’ ‘’ils’’ y sont tellement habitués désormais qu’ils ne verront même pas la différence.’’

Alors ?

Ca y est ?

On peu rentrer à Washington ?Demain ?Après-demain ?Dites, y a du boulot qui attend là-bas !

Bon ! Ca y est alors?

Eh oui.

Elles est bien finie cette malheureuse affaire que les secours de reconstruction massifs vont contribuer à faire ressembler à un élan de ferveur patriotique nationale.

De toutes manières, tous les programmes de reconstruction après catastrophes, entrent, par la grâce des calculs scientifico-statistiques du PNB, dans la catégorie positive.

Destruction c’est négatif ?

Certes, mais dès lors qu’on reconstruit, ça fait grimper le PNB.

Magique non ?

Et comme à la Nouvelle Orléans, c’est Halliburton qui a récolté la majeure partie des marchés, cette malheureuse affaire va se révéler, somme toute, non seulement juteuse au plan économique pour la société du vice-président et ses amis, mais également contribuant à redorer le blason présidentiel mis à mal dans les sondages.

Mieux encore pour d’autres grands gagnants, il y en a plein plein plein !

Ainsi les compagnies pétrolières, qui vont s’en mettre encore un peu plus dans les fouilles puisque la rareté du carburant dans le coin va faire grimper les prix !

Ouaouhh !

Comme diront - en catimini bien sûr - les cyniques : ‘’si la catastrophe n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer.’’

‘’On’’ en a rêvé ?

Le hasard l’a fait…

Comme dirait Sony qui, tiens coïncidence, va aussi lourder après HP qui lui a donné des idées.

Il n’empêche que, côté Katryna et Rita, l’on attend avec une fiévreuse impatience que toutes les mesures préventives et curatives soient mises en œuvre, après, évidemment, avoir été annoncées à grands coups de trompettes de la renommée.

C’est certain, elles le seront.

Moyennant quoi, on est prêts à parier que passée la grande trouille, les belles résolutions et les promesses, qui comme le disait un gentil homme politique français, n’engagent que ceux qui y croient, ne seront bientôt plus qu’un souvenir que les uns rappelleront d’autant plus longtemps que les autres les oublieront vite.

On parie ?

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