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Péages urbains: le socialisme qui rapporte

Les Anglais en ont rêvé ?

Blair l’a fait.

Les Anglais ? Quels Anglais ?

Ben tous les banquiers et courtiers de la City, coincés qu’ils étaient dans les embouteillages et pire, avec les odeurs des prolos de banlieues, et qui ne trouvaient jamais assez de places pour garer leurs Jag, leurs parapluies et leurs melons ensemble.

LE SIOCALISME CA RAPPORTE

Vite dit vite fait, Ken le Rouge ( disons nettement rose très pâle dehors, mais tout blanc dedans, comme chez nous les socialos et les radis), Ken le révolutionnaire, écolo de surcroît, a flingué avec ses péages.

Result ?

30% de moins de bagnoles dans le centre de Londres.

Qui c’est qui dit merci Ken le Rouge ?

Les banquiers de la City bien sûr qui pourront inclure le montant des péages dans leurs notes de frais qui seront incluses dans les frais bancaires lesquels seront payés par les prolos de banlieues.

Et le système est bénéficiaire.

Bel exemple d’un socialisme qui rapporte.

C’est ce qui s’appelle le socialis..pardon le travaillisme à l’anglaise.

Du coup, les non moins socialis…bon, bref, les démocrates scandinaves, s’y mettent eux aussi.

Chez eux, pas de problèmes de conscience.

Et même pas de problèmes du tout.

Enfin pas trop parce que le coût de la mesure dépasse déjà les rentrées péagiques.

Alors, comme là-haut, ils ont l’œil rivé sur les dérapages direction corruptions diverses, les censeurs ont dressé l’oreille et menacé de l’index.

Il faut dire que Norvégiens et Suédois ont une réputation à préserver.

Ils pointent, respectivement à 8,5 et 9,3 sur 10, sur l’échelle de corruption/intégrité établi par Transparency International.

Sur laquelle, entre parenthèses, nous avons la piteuse note de 6 sur 10…et la Brande Bretagne 8,7 tout de même.

Cela dit, et pour en revenir au péage, nos fiers édiles clament bien haut que cela ne saurait se passer chez nous, non mais !

Jusqu’à quand ?

De toutes manières, il suffira qu’en lieu et place d’un maire de gauche ( mais qu’est-ce que gauche veut dire.. ?) soit remplacé par un maire de droite et zou, on va nous resservir vite fait un tas d’arguments économiques, sociologiques et même écologiques, pour nous convaincre que si les riches ont seuls le droit d’utiliser leurs bagnoles pour faire leurs courses et aller bosser, c’est normal puisqu’ils sont riches et que si on les empêche de trouver des places, ils iront bosser ailleurs.

DELOCALISER A SINGAPOUR

A Singapour par exemple, ville on ne peut plus démocratique qui fourre en taule tous les représentants des religions qui ne sont pas chinoises.

Mais où le péage marche fort puisque la circulation a diminué de 45% en centre ville.

Nuance, l’intelligent de service de France Info qui a ramené fièrotement sa science, a oublié de dire que les 55% restant représentent la quasi-totalité des banquiers, courtiers, traders et autres crânes d’œufs bien nourris, tandis que les 45 autres pour cent, condamnés à aller à pied ou à vélo, représentent eux, la quasi-totalité des employés de service chargés de nettoyer les rues, les bureaux et les toilettes des autres.

Normal non ?

Si les riches étaient obligés de faire le ménage dans leurs cabinets nauséabonds de trop sentir les remugles de canard laqué, où irions-nous ma doué ?

Comment trouveraient-ils le temps ces fleurons de l’ultralibéralisme de nous faire vivre en s’en mettant plein les fouilles ?

On exagère ?

Cessez de me contredire vous voulez ?

Bon, ça m’énerve tout ça.

Je vais faire mon marché.

Comment ?

En voiture moossieur !

Et en polluant.

Tout comme vous d’ailleurs.

Et parce que je ne peux pas faire autrement.

Vu que dans ma ville, Hyères les Palmiers dans le Var, -(seule ville de France où l’on a assassiné un député, femme ce qui est pire, et où l'on n'a pas trouvé et où l'on trouvera jamais le super commanditaire du meurtre)-, vu que dans ma ville donc, il n’y a que deux bus par jour pour joindre un bout de l'agglomération à l’autre, laquelle mesure 12 kilomètres aller-retour tout de même.

Voili voilou.

Si vous voulez me dénoncer, je m’en fous, j’ai la loi pour moi.

Pour le moment.

Alors j'en profite.

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