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Réchauffement: LA solution

Le dernier numéro (1) de Science et Vie vient de nous dire que nous sommes FOU-TUS.

Tout simplement.

Because ?

Le réchauffement de la planète bien sûr, cette revue ne faisant, en principe, jamais d’incursion dans des domaines autres que celui de la SSS, ou la 3S pour faire moderne, la sacro-sainte science.

Réchauffement que les spécialistes, et là il y en a tellement que les suppositions en deviennent de vraies certitudes, disent qu’il va rendre la planète sinon inhabitable d’ici 2015 à 2050, du moins si difficile à vivre que ce va faire très mal à notre splendide système de développement économique forcené.

Certes, le confrère nous rassure-t-il, un tout petit peu.

Tout n’est pas perdu puisqu’il y a des solutions.

Une bonne douzaine.

Qui vont de la réduction des émissions de véhicules, - élémentaire mon cher pétrole -, au calfeutrage soigneux des maisons, autant pour l’été que pour l’hiver, les thermies et calories perdues et gagnées, pouvant être bien mieux récupérées, en isolant fuites et problèmes divers.

Si tant est, bien sûr, que les mesures gouvernementales idoines soient prises car, tout de même, l’affaire se situant au niveau mondial, c’est bien le moins que nos guide suprêmes prennent, une fois au moins, leurs responsabilités pour assurer notre (et leur) survie.

En s’y mettant, enfin, sérieusement.

LABOURER OU GRATTER ?

Hélas !

Ce serait sans compter avec les traquenards incroyables dans lesquels nos inventions diverses nous ont balancés et ce depuis que…l’homme est sur la Terre quasiment.

Ainsi, saviez-vous que le labour à la charrue à soc est responsable d’émission de CO2 ?

Et que nos braves paysans sont des pollueurs sans le savoir.

En-dehors, il est vrai, de tous ceux qui, côté lisiers de cochons, engrais chimiques, ‘’raisonnés’’ compris, et épandages de saloperies diverses, savent ce qu’il ne faut pas faire et, évidemment, ne s’en privent surtout pas.

Même le simple labour alors ?

Ce geste auguste du travailleur en pastourage qui, avec le labourage était la deuxième mamelle de la doulce France ?

Ca alors !!!

Eh oui !

En mettant au jour les couches inertes profondes du sol, la libération du carbone enfoui se fait plus facilement.

Donc, le ‘’puits’’ à carbone que représente la Terre ne fonctionne plus normalement. Et en relâche intempestivement beaucoup trop.

Ce qui va dans les airs accroître l’effet de serre.

A la rédaction, nous le savions.

Et même depuis les années 69-70, où nous préconisions le simple grattage type africain, sur dix centimètres de profondeur maximum, ce qui mobilise les bactéries et microorganismes superficiels, fort utiles pour la préservation des sols et favorise la vie grouillante des couches de surface, elles-mêmes indispensables à une bonne croissance des légumes et fruits divers.

Genre bio, c’est vrai, moins juteux pour les chimiquiers et leurs frères pétroliers.

Donc, nous étions alors, la risée des ‘’vrais’’ agriculteurs qui, depuis Napoléon, voire même des Romains les plus modernes, préconisaient eux, et usaient immodérément de la charrue à versoir, laquelle met au jour les parties ‘’mortes’’ de la Terre et force le sol à re-fabriquer, année après année, des couches externes fertiles à grands frais de gaspillage d’énergie naturelle dépensée en pure perte.

Alors ?

Eh bien il faudra et il suffira de revenir au système de grattage ancien et tout, enfin ce problème-là sera réglé.

Fini les tracteurs, les engrais chimiques, les traitements insensés, la gaspillage pollution dévoreur de picaillons et de santé publique.

Donc.

C’est comme si c’était fait.

AMERICAN WAY OF LIFE

Oui mais on apprend, ou ré-apprend, qu’en mer, le plancton, phyto et zoo, puits à carbone océanique lui, est mis à mal par la pollution des océans, pollution à nulle autre pareille parce que totalement incontrôlée et strictement incontrôlable.

Comme les bateaux, surtout les pétroliers, dans les eaux internationales sont maîtres chez…les autres, impossible d’intervenir.

Par ailleurs, aucun règlement vraiment draconien dans la majeure partie des pays du globe pour leurs eaux nationales dans lesquelles ils sont maîtres chez eux et peuvent, à loisir, déverser leurs cochonneries, d’autant plus nuisantes qu’elles sont vite dispersées dans les eaux…du globe entier.

Donc, il suffit de supprimer cette pollution-là et le tour est joué.

Réjouissant n’est-il pas ?

Un problème majuscule que n’évoque pas Science et Vie, celui qui génère tous les autres.

Nous voulons parler du gigantesque gaspillage qui accompagne le désir croissant au quotidien, des populations de ventre creux qui rêvent à la réussite modèle occidental.

Ce qui se traduit par l’accès à la bagnole et à toutes les choses inutiles et gaspilleuses – ce qui va de pair-, qu’aspirent à consommer les Chinois, les Indiens, les Africains, bref, tous ceux qui jusqu’ici claquaient du bec et entendent bien, désormais, péter dans la soie comme tout blanc qui se respecte.

En fait, en arriver à l’ocidental, non, à l’american way of life.

Louable désir mais qui, selon nous, va, évidence rare, pousser à une consommation accrue d’énergie, que tout le monde se devra tout de même d’admirer comme preuve d’un dynamisme propre à faire frémir d’aise les entreprises et investisseurs occidentaux.

Consommation accrue d’énergie, gaspillage, bénéfices pétroliers et taux de croissance en surchauffe…comme le climat.

Du moment que le développement économique s’accroît, en compagnie des portefeuilles boursiers et de la profitabilité des multinationales, tout va bien pourtant bien non ? Elévation du niveau de vie, pour pouvoir acheter encore plus, gaspiller mieux encore, polluer itou…

Certes, certes, mais il y a plein de solutions au problème du réchauffement de la planète nous assure notre confrère.

Solutions techniques, technologiques, scientifiques, voire politiques...

Tout de même, il en manque quelques autres.

Peu de choses en fait.

Ces solutions simplement humaines qui ne sont pas évoquées.

Des solutions qu’il faudrait apprendre à mettre en œuvre par chaque individu, chacun d’entre nous, quel que soit son âge, son ethnie, son rang social, solutions qui ont pour nom raison, sagesse, honnêteté, modération, mesure, cohérence, simplicité, droiture, franchise, tolérance, courage aussi, humilité même….un tas de simples mots qui sont si faciles à dire mais, évidemment, plus compliqués à mettre en pratique.

Dommage.

On peut pourtant en trouver des milliers de solutions, de mots, tels que ceux-là.

Dans le dictionnaire.

 

(1) Nous ne disons pas la dernière livraison, comme les confrères distingués qui traduisent ainsi le terme ‘’issue’’. Pour ‘’faire américain’’…

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