J'ai fait un rêve.
Comme Martin Luther King ?
Presque mais un peu dans le même esprit ;
Ben oui.
J’ai rêvé que, à la veille, ou à l’avant-veille du premier tour , les candidats, TOUS les candidats s’étaient réunis, pas au Fouquet’s ni au Crillon ni même au bistrot d’à côté et moins encore chez Ducasse, mais tout simplement dans un restau de quartier, dans le but, de quoi direz vous, eh bien de…sauver la France voyons !
Comme çà ?
Comme çà !
Tout simplement parce qu’ils se sont dit, comme ils nous le serinent à tous leurs passage dans le boîte aux images, que la situation est si grave, mais pas désespérée, et qu’il faut donc faire l’union de tous les Français.
Par conséquent, ‘’nous’’ devons faire l’union mais ‘’ils’’ se doivent de donner l’exemple.
C’est ce qu’ils ont fait.
Ils ont décidé de s’entendre tous, en rognant chacun là où çà leur fait un peu mal, déjà au niveau de leur ego, mais aussi dans leurs programmes (s’ils en ont) et de mettre ensemble toutes leurs intelligences, leurs savoir-faire, leurs conseillers et surtout…leur amour du peuple afin de le représenter ce peuple puisque, arithmétiquement, ils sont censés représenter toutes les tendances, c’est-à-dire, dans les 80 à 90% de la population.
Une belle majorité non ?
Voilà !
Ils ont mis en commun leurs visions des choses, au plan économique, social, humain quoi, mais pas, et vraiment pas du tout politique, puisque, à relire notre Histoire, c’est bien de la politique (tous méprisent la politicarde disent-ils, en premier de celle des autres) que vient tout le mal.
En effet faire de la politique ne consiste-t-il pas à se faire valoir en dévalorisant les autres ?
Eh bien là, bernique de politique : tous les candidats se sont retrouvés autour d’un vrai programme de gouvernement avec, certes, un petit morceau du programme de chacun dans le même panier au côté de ceux des autres, mais dans un seul but, celui de résister à la catastrophe qui, nécessairement ils le disent tous, vient de l’extérieur, la CRISE mondiale on vous dit.
''Nous'' sommes en guerre, économique de surcroît ? Eh bien ''nous'' avons décidé d’être tous unis dans cette guerre…que les marchés nous ont déclarée.
Pardon?
Eh bien oui ! ''The Economist'' a déclaré il y a quinze jous : ‘’dès la présidentielle passée, les marchés vont ramener les Français à la réalité.’’
Vous avez bien lu : ‘’le fric va apprendre aux Français ce qu’il en coûte de ne pas le servir, de refuser de l’adorer’’
Ce n’est pas moi qui le dit c’est le porte-parole du fric international, l’organe officiel-officieux de la City dont chacun sait qu’elle dirige le monde…enfin jusqu’à ce que la Chine prenne sa place.
Voili voilou : pour la première fois dans l’Histoire du monde, l’argent dicte, comme d'hab, sa loi, mais cette fois ouvertement, à un pays entier, à 65 millions d’humains, à un pouvoir…politique aussi qui ne peut ni ne veut dire ou faire quoi que ce soit.
Charles de Gaulle disait ‘’La politique ne se fait pas à la corbeille’’, lui qui pourtant a introduit dans la bergerie un premier ministre représentant les banques….
Or, où donc, aujourd’hui, la politique se fait-elle ?
A la corbeille justement et pas à la moindre : à celle que de Gaulle honnissait parce qu’il la connaissait mieux que quiconque, l'anglo-américaine.
Alors? Quid de ce programme de gouvernement propre à sauver le peuple?
Justement, à propos de de Gaulle, rappelons-nous qu’il y a quelques jours, mourait Raymond AUBRAC, un des derniers représentants des mouvements de la Résistance qui, avec eux, publia ce que le peuple français, de Gaulle en tête, voulait que soit,le monde de demain, celui d’aujourd’hui donc.
Ce programme d'époque s’appelle la Charte du conseil National de la Résistance.
Allez donc sur l’adresse ci-jointe et vous verrez ce qu’était la volonté d’un peuple entier qui ne voulait plus vivre le cauchemar non seulement de la guerre mais aussi du système économique et politique qui l’avait précédée. Et pas uniquement en France mais également dans le monde…
Allez donc à cette adresse et voyez, aujourd’hui, ce qu’il en reste de ce programme destiné à donner un véritable avenir au peuple Français, voire à tous les peuples de la planète qui, à l'époque évidemment, s'en sont plus ou moins inspirés, sur le papier, ou, au pire, n'ont en rien rejeté ou dénoncé la grandeur de l'intention.
Bon ! Pour finir voilà mon rêve : tous les candidats se sont donc retrouvés au restau et ont décidé de faire cause commune autour de cette charte. Non pas pour la mettre en place en totalité et dans l’instant, mais pour travailler, petit à petit, à chaque jour suffit sa peine, à atteindre ce but, dont personne ne pourrait dire qu’il n’est pas noble, afin de faire, enfin et une fois pour toutes, le bonheur des Français...du peuple quoi !
Et pas seulement…
Un économiste distingué et intelligent, il y en a, a énoncé il y a une semaine, une évidence internationale que personne n’a relevé mais que tout le monde, politiques en tête, connaît.
Il a rappelé, simplement, qu’ensemble, l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Benelux et la Hollande pesaient près de…9.000 milliards de dollars c’est-à-dire plus que la Chine.
Ce bloc est la…deuxième puissance mondiale en pouvoir financier, juste derrière les USA…
Or, dans un monde où lorsqu’un type de 120 Kgs parle les types de 60 Kgs écoutent, peser un poids pareil impose le respect.
Et face à la crise, même si les Anglais ne viennent pas avec nous et continuent à nous savonner la planche, un pareil bloc peut se faire entendre, écouter pour tout de bon.
Ce qui résoudrait, déjà, le problème de la pitoyable non représentativité d’une Europe démesurée, enflée et vide de pouvoir réel, qui n’existe plus vraiment au plan international.
J’ai donc rêvé qu’en plus de la remise au goût du jour, de la Charte du Conseil National de la Résistance, les dix candidats (y compris celui qui veut raccourcir la durée du trajet vers la planète Mars), ont décidé de réunir la ‘’petite Europe’’ et de dire zut à la crise et surtout à ses fidèles courtisans…sous peine de se fâcher tout rouge et de légiférer (les politiques ont ce pouvoir non ?) afin de faire de graves ennuis à tous ceux qui, du dedans et du dehors, veulent asservir ET les politiques ET leurs électeurs et qui s’obstinent à les soumettre non pas aux principes démocratiques (puisqu’il paraît qu’on devrait fonctionner comme ça) mais à ceux des banquiers.
Alors ?
Eh bien c’est tout.
C’était un rêve.
Pas plus.
Pas moins.
Inatteignable ?
Vous avez tout faux.
‘’On’’ peut.
Que l’‘’on’’ fasse un referendum là-dessus et vous m’en direz des nouvelles.
Et, si ça vous chante, cliquez voit sur ce lien ou tout autre du même tonneau pour le même but et si ça ne marche pas, allez y directement en tapant sur Google…
http://thierryissartelorthez.hautetfort.com/media/00/00/1018113844.pdf
ALORS?
Vous avez vu? Lu?
Ca ne vous dit rien?
Que reste-t-il de cette Charte d'une Résistance dont beaucoup (trop) de réclament encore mais à bas bruit, à bruissement plutôt, qui va s'éteindre très bientôt...
Dont, d'ailleurs, on ne trouve plus trace... sauf chez...l'anglo-américain Google tiens....Qui n'arrive pas à masquer ce genre de vérités...
Jusqu'à quand?