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Vieilles voitures: saleté de pauvres ...

                                                                        Merveilleuse mesure de salubrité publique que celle d'interdire de circuler aux voitures âgées de plus de 20 ans!

                                                                       Enfin, les plus pauvres vont comprendre, une fois pour toutes, on peut toutefois l’espérer, que dans une société fondée sur l'argent la croissance et la saine compétitivité, en fait, sur la survie des plus forts, les démunis, les plus vieux, les sans-dents, les malvoyants et autres malentendants, bref, les plus pauvres n'ont pas leur place.

                                                                      Et que leurs véhicules, qu'ils s’obstinent à conserver pour de ridicules raisons de faiblesse de moyens, voire d’attachement quasi affectueux, sont la cause première de tous les maux: maladies nerveuses, affections pulmonaires, problèmes cardiaques, pire, montée du niveau des mers et des océans,ne sauraient trouver leur juste place qu'à la ferraille.

                                                                      Quant à attendre des aides de l’État pour en acquérir une récente, électrique si possible, (et à quel titre on vous le demande?), aide qui ne saurait évidemment atteindre voire dépasser les somptuaires 500 à 1.000 euros, pas question de rêver. et d'y prétendre. Et si elle leur était accordée, elle serait bien suffisante pour les inciter à acheter ce que le marché automobile leur offre entre 20 et 30.000 euros, fort modeste somme qu'ils peuvent bien se procurer en s'endettant pour 15 ou 20 ans.

                                                                       Délai raisonnable durant lequel ils devront compter, tout de même, renouveler l'opération au moins une à deux fois puisque les autorités compétentes (on appelle çà comme çà)ont prévu de rajeunir le parc automobile de plus en plus vite, de manière à rendre une santé éblouissante à nos poumons et leurs terres aux ilots polynésiens qui ont déjà entamé l'exode de leur vie vers des pays qui, au mieux les parquent dans des camps d'immigrés, et au pire, les renvoient chez eux, c'est-à-dire personne ne sait plus très bien où.

                                                                         Non mais...

                                                                         Et puis quoi encore?

M. Caron

 

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