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Voilà, voilà, j'arrive!

Chose promise, chose dûe. (Avec ou sans acent circonflexe? Bon, je sais plus)
Ah oui!
Primo pour la sccopeuse.
Vous la connaissez tous.
Elle a trôné il y a quelques années dans les petites lucarnes, puis, après une légère extinction politico-professionnelle, vous savez les éclipses qui vont et viennent selon les régimes, elle retrône de nouveau. Un peu moins haut mais tout de même pas mal.
Son nom?
Comme disait Talleyrand: "Tout ce qui est excessif est sans importance".
Un parce que c'est une femme et, c'est une de mes idées fixes, je pense que s'attaquer à une femme, même puissante, n'est pas digne d'un homme. Enfin, c'est comme ça qu'on m'a appris il y a...houlà! Bigre que ça fait loin. Presqu'avant la guerre, mais pas celle de 14 tout de même.
Faut dire que j'y ai du mérite parce qu'il y en a des femmes qui m'en ont fait voir de drôles. Et même d'abominables. J'arrive tout juste à m'en remettre. Sans blague.
Mais les cicatrices ça fait mâââle non?
Deux: pour en revenir à la sccopeuse je préfère taire son nom par simple charité...humaine. Personne, fut-il homme, femme, voire même journaliste, ne mérite qu'on lui déverse sur la tête quelques tombereaux d'insanités, méritées faut-il le dire, ni même de simples vérités, méritées elles aussi. Dans la position que ces "gens-là" occupent, rien ne saurait les atteindre. Et surtout pas la vérité. Elle restera toujours au fond de son puits.
De toutes manières, le sale boulot effectué au quotidien ne changera pas d'un iota, quels que soient les moyens employés, par ceux qui n'apprécient pas, pour tenter de les convaincre. Comprenez-les: ils ont TOUT à y perdre.
Comme le disait Serge Halimi dans son bouquin "Les nouveaux chiens de garde", les personnes de cette espèce croient qu'ils sont du côté du pouvoir alors que c'est le pouvoir qui les tolère à ses côtés pour s'en servir.
Vous vous souvenez de la fable de La Fontaine "Le chien et le loup"?
Rappelez-vous la différence des deux: l'un était famélique, l'autre bien nourri. Mais le premier était libre, et si l'autre l'était aussi...il avait une marque autour du cou. Celle du collier fixé à une laisse de longueur juste mesurée par son maître...
Bof!
On en revient, si vous voulez, un petit peu à l'histoire de Hanoun-al-saadi et Florence Aubenas.
Au passage, je préfère, une fois sur deux, mettre son nom à lui en premier.
Un détail? Non!
Quelque chose me gêne dans l'ordre dans lequel on les cite tous les deux. Il est révélateur de l'esprit "journalistique". Personne ne l'a dit mais dans cette histoire, c'est elle qui est toujours citée en premier. Et pourquoi donc?
Parce qu'elle est journaliste, blanche, et femme?
Et lui, bronzé, homme et simple chauffeur il risque pas aussi sa peau?
En plus, sans la "gloire" de voir son nom en bas d'un papier?
Et probablement pas assuré sur la vie ?
De toutes manières, cette histoire est horrible. Les efforts des autres confrères et de tous ceux qui travaillent à tenter de trouver une solution sont, évidemment louables. Mais il nous paraît bien plus sain, plus logique que les collègues journalistes passent plus de temps à faire pleurer Margot sur les malheurs de habitants de notre pays que de faire de l'exotique, plus vendable et, avouons-le, moins dangereux pour leur liberté d'écrire.
Dire que les dictateurs lointains sont des pourris condamne rarement à à l'ANPE vous savez. Alors que si on se livre à un jeu pareil chez nous...
Par ailleurs, ça rapporte plus en tartinant sur le pape, sur les duels au pistolet à bouchon entre hommes politiques ou sur les savantes exégèses à propos des sondages européens et des chances de réussite du Bachelor.
Tout ça pour dire qu'envoyer au charbon, pire, à la riflette, des bonnes femmes, ou des bonhommes, avec ces nouvelles médailles qu'on appelle la notoriété ou la gloire (on va, certainement, s'inventer un prix Pulitzer à la française un de ces jours), relève d'un calcul aussi mercantile que pitoyable de la part des grands décideurs de l'information. D'autant plus que, dixit Le Lay, l'information ne se justifie QUE parce qu'elle est le support du temps de cerveau mis à la disposition de Coca-Cola et de ses semblables...
C'est le Système quoi.
ET LE KIRGHIZTAN?
Nous y voilà.
Lorsque nous avons écrit Europe-Kirghizistan (Ou Kirghiztan on sait pas) même combat, l'allusion était simple.
Il n'était évidemment pas question de discutailler sur des notions d'ordre politique, économique, religieux ou autre qui auraient sous-tendu le conflit. Récupéré, voire attisé, on le sait, par l'Oncle Sam. Tout ça, vous nous excuserez, on n'en a rien, mais alors rien à faire du tout.
D'ailleurs, dans la présentation de notre équipe, c'était le mois dernier je crois, nous avions précisé que nous ne ferions jamais l'apologie de quelque religion, politique ou idéologie que ce soit.
S'il nous arrive d'en parler, c'est, ou sera, uniquement à partir de faits contrôlés par nos soins, mais jamais à partir de "on-dit", rumeurs, ragots et autres papiers de confrères dont nous ne savons que trop dans quel esprit ils les écrivent.
Pour en revenir à nos moutons kirghizes, nous disions, en fait faisions remarquer, que lorsqu'un peuple en a marre de réclamer dans le vide et de n'être jamais, mais alors jamais entendu, eh bien il n'a plus qu'un seul recours: le vote sanction...ou la sanction de la rue. C'est tout bête mais c'est ainsi depuis Adam et Eve.
L'Histoire ne manque pas d'exemples ni de sel: depuis Spartacus jusqu'au NON européen en passant par la Hongrie (1), révolution de velours, révolution des oeillets, révolution de...1917, bien sûr, sans oublier, eh oh, 1789 hein? Il y en a à la pelle dans les brouettes et les poubelles de l'Histoire. Et pas que chez nous.
L'Histoire ne repasse pas les plats mais se sert toujours des mêmes ingrédients.
Et elle repasse toujours le sel.
Et il ne nous intéresse nullement de savoir qui a fait la révolution ou qui l'a récupérée pusique de toutes manières, elles l'ont toutes été.
Et toujours bourgeoisement par toutes les nomenklaturas de la planète.
Non, ce que nous soulignons c'est que le Système est complètemet clos, fermé, hermétique. Entre dominants et dominés, n'existe qu'un seul langage: celui de la force. Les sentiments, les communications, les discours, les considérations, les respects et hommages mutuels, les colloques, c'est pets de lapins et roupie de sansonnet.
Staline avait une manière bien à lui de le rappeler quand il disait :"Le Vatican? Combien de divisions?". Il se doutait pas, le pauvre, que le Vatican en avait plus que lui. Et depuis des millénaires.
Le pouvoir, collègue, le pouvoir: c'est le seul moteur de ce Système.
Le Pouvoir, c'est simple: comment l'obtenir et comment le garder.
C'est tout.
Face à ça, eh bien le peuple n'a qu'un seul moyen.
Civilisé: on dit non, même en mélangeant tout.
Ou alors, pas civilisé du tout...
Mais ça c'est pas notre truc.
Parce que toute révolution signifie la violence et que, de toutes manières, elle est récupérée un jour ou l'autre.
Allez. Bonne nuit. J'ai les yeux qui se ferment.
Et puis le "N" de mo clavier qui se met à e plus marcher. Je e sais pas pourquoi. Et ecore moins commet d'ailleurs.
Je suis bon pour en acheter un autre.
De clavier.
Ah. Au fait. En parlant de ce machin.
Christia Clavier, vous connaissez non? L'artisse qui a fait écrouler de rire la galaxie et même au-delà avec les moniteurs, les percuteurs, les vasouilleurs, non, les visiteurs ou quelque chose comme ça?
Eh bien il a dit, je l'ai lu dans le journal: "J'ai deux amis, Nicolas Sarkozy et François Hollande"
Bel effort non?.
Allez! Quel que soit le régime, il est tranquille pour la vie celui-là.
Bon système non?
Tiens! Il remarche.
A moitié.
Mon "N".

(1):Au fait! Qui se souvient, aujourd'hui, de Jean-Marie Pedrazzini, déquillé d'une rafale de Kalach par un Rouski à Budapest en 1956? Ca chauffait salement. Lui, il couvrait le printemps...de la Hogrie. Il avait un télé Novoflex de 400 mm et visait les soviétiques. Il y en a un qui a pris ça pour une arme, enfin qu'il a dit.
Pan, pan, pan, pan!
A pu, fini l'ami Pierrot.
Certes, il faisait son boulot. Le nôtre. Mais ça n'a pas fait avancer le smilblik plus vite. D'autant que les cocos, en France, encourageaient les Russes. Ils s'en souviennent plus très bien d'ailleurs. Et les Soviets ils ont encore duré...33 ans! Bon, bon...ça veut pas dire qu'il faut pas aller y voir. Mais pas avec ce déséquilibre entre ici et là-bas. Et pas avec de déluge de larmes dégoulinantes de ceux qui sont prêts à bigophonner au rédac-chef dès qu'un plumitif écrit une virgule à l'envers. Trop c'est trop.

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