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Sexe à l'école

On pénalise de plus en plus.
Vous savez quoi ?
Les problèmes, petits et moyens, qui naissent entre jeunes en situations et âges scolaires.
Disons entre 8 et 16 ans.
Voire même, plus précisément et en moyenne entre 10 et 13 ans.
Quels genres de problèmes ?
Oh, des problèmes du genre relations que le système les incite à nouer mais que la...morale traditionnelle réprouve.
Tout ce qui touche au sexe en fait.
Comment faire le distinguo entre amitié, relations, ‘’amour’’, attouchements, relations sexuelles licites ou non consenties, viols, détournements de mineur(e)s voire pédophilie ?
Big problèmes pour définir tout çà !
Lorsque de telles situations surgissent dans le cadre scolaire, enseignants et animateurs ou responsables de tous ordres sont de plus en plus en manque de solutions. Démunis en fait d’arguments voire de moyens pour y faire face,
Semoncer ? Réprimander ? Sanctionner ?
On ne sait. D’autant que tout cela passe, d’abord et avant tout, par une évaluation saine de la situation et des responsabilités.
Il faut les comprendre : les règles de la morale…’’ancienne’’ ne sont plus reconnues par quiconque.
Celles de la nouvelle ‘’morale’’ prévalent mais elles sont d’un flou aussi artistique qu’elles sont impossibles à utiliser.
D’autant que cette nouvelle ‘’morale’’ martelée par les medias dont le principe directeur est de plaire sous la ceinture, est désormais imposée par des parents au nom de la liberté et tout heureux, osons le dire, d’être, enfin, délivrés de leurs obligations.
Imposer quoi que ce soit est très impopulaire n’est-ce pas ?,
Alors ?
Eh bien s’il n’y a plus de repères pour les adultes, comment dès lors en inculquer aux élèves ?
Seul dernier recours désormais : pénaliser. Faire appel aux autorités pénales en place : police, justice.
Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons d’une intervention accrue des policiers dans les collèges où ils viennent, quasiment, faire le boulot des enseignants en inculquant des principes et des notions que le milieu scolaire ne fournit plus.
Où est le temps ou instruction civique et surtout…MORALE (excusez cette si grossière expression), faisaient partie quotidienne et intégrante du programme officiel.
A la limite, désormais, le corps enseignant se donne le beau rôle : ne ‘’jugeant’’ plus et voulant ignorer, voire permettre sinon tout, tout du moins pas mal de choses, elle a beau jeu de souligner que les grands principes de respect de l’autorité, de la discipline, ne sont pas de son fait mais des instances policières et judiciaires qui porteront donc le chapeau.
Et les parents là-dedans ?
Eh bien ils regardent.
Puisque désormais les enseignants qu’ils chargeaient d’éduquer leurs mouflets – incapables qu’ils étaient de le faire eux-mêmes - ne répondent pas à leurs attentes, la police n’a qu’à faire le boulot pour lequel on la paye.
En oubliant que leur véritable boulot est d’arrêter les vrais délinquants, voleurs, tueurs, dealers et autres meurtriers et pas de faire celui des enseignants mais avant tout, des parents.

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