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Accidents de la route: les vraies solutions?

Il est des questions qui gênent.

Des constats à ne pas faire.

Et que les journalistes - c’est comme cela qu’ils s’appellent eux-mêmes - ne font ni ne posent.

Il faut faire court n’est-ce pas ?

Dire les choses en peu de mots est bien utile et bien commode. Et ne rien dire du tout plus court et plus commode encore.

Ainsi des accidents mortels de voitures en forte croissance sans oubloier celui d’hier à Paris.

Deux constats nous paraissent, pourtant, évidents.

Premièrement : et si chaque responsable avéré, bien sûr, d’imprudence ou de négligence ayant causé un ou des morts, était lui-même condamné à mort ?

Enorme ?

Et la douleur et les vies brisées des morts et de leurs familles pas énormes peut-être ?

Vous croyez qu’avec des peines aussi fortes, les automobilistes ne lèveraient pas le pied et ne veilleraient pas plus soigneusement auxquels seraient exposés…eux-mêmes?

Sincèrement ?

Si, même, les coupables étaient condamnés à dix, voire vingt ans de prison, et, en même temps, astreints à subvenir aux besoins de leurs victimes non ?

Ils ont bien endossé la responsabilité de tuer non ? De faire disparaître celui ou celle qui permettrait de vivre à une famille ?

Eh bien autant aller jusqu’au bout de ses responsabilités.

On prend la place du disparu.

Et on subvient aux besoins des victimes qu’on a faites.

Simple non ?

Logique en tous cas.

Mathématiquement.

Financièrement.

Entre nous, la modicité des peines ‘’infligées’’ aux coupables ne déresponsabilise t’elle pas quelque peu les coupables?

Et l’assurance automobile ne va telle pas dans le même sens ?

On tue un homme, une femme ?

Un bon avocat, un retrait de permis, six mois, un an, deux au pire, mais avec les scooters et les voitures sans permis, voire les faux permis à 20.000 Frs, pas de problème.

L’assurance paye les frais et les dommages aux autres.

Tuer quelqu’un c’est grave, c’est vrai, mais avec une voiture ce n’est pas pareil. C’est moins grave n’est-ce pas ?

C’est bien notre société qui nous apprend ça dès la naissance non ?

Dites.

Est-ce ainsi que l’on responsabilise les citoyens, les hommes ?

Avez-vous déjà perdu votre femme, votre mari, votre fils ou votre fille ?

Et si cela vous est malheureusement arrivé, n’avez-vous pas alors estimé que les ‘’peines’’ vaguement subies par les coupables étaient de véritables insultes aux victimes ?

Est-ce ainsi que les citoyens peuvent s’estimer protégés par une société qui accepte si aisément que les uns soient affligés par d’autres si peu sanctionnés et sûrement pas empêchés de nuire de nouveau?

Tiens, cela nous rappelle un principe biblique (on aime) que notre civilisation moderne et bienfaisante nous présente évidemment comme désuet parce que barbare : la loi du talion.

Aux temps des anciens Hébreux, lorsqu’on était coupable d’homicide volontaire, on méritait, automatiquement, la peine de mort qui, notez bien, était administrée par le membre de la famille le plus proche…

On n’avait pas de bourreau à payer et, on peut le croire, la sanction était appliquée aussi prestement qu’efficacement.

C’est peu dire que les motivations étaient là…

Et puis, dites donc, si quelqu’un savait ce que peut faire le douleur de perdre son mari, sa femme, son fils ou sa fille, c’était bien la victime elle-même non ?

Tous les autres, parleurs, conseilleurs, autres censeurs bien pensants, et droits de l’hommistes divers, étaient priés d’aller voir ailleurs…

Et les homicides par imprudence ?

Eh bien ils risquaient la même chose.

Eh oui : l’imprudence, - de nos jours les pneus usés parce que les remplacer est trop cher, le mauvais entretien parce qu’on n’a pas le temps, la vitesse parce qu’on est en retard, l’alcool parce qu’on est déprimé, les joints parce qu’on est bien libres, - cette imprudence donc, ne déresponsabilisait et ne déresponsabilise nullement le coupable.

La sanction était là sauf que le coupable avait la possibilité de se sauver - et il pédalait ferme - dans une de la demi-douzaine de villes de refuge dont il ne pouvait pas sortir tant que le grand prêtre, en place au moment de ‘’l’accident’’, était vivant…ce qui représentait, quelquefois, pas mal d’années.

Durant lesquelles le tueur, il n’y a pas d’autre mot, avait le temps de réfléchir à ses actes car tout le monde savait ce qu’il avait fait…et de constituer un pécule pour faire face aux obligations qu’il avait à l’égard des victimes.

La loi du talion une barbarie ?

Quel est le système qui responsabilise vraiment les hommes à votre avis?

On peut en parler non ?

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