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Avions: chassez le gaspi!

Les vautours nous auront tous.

Les vautours ?

Le choix est grand.

Simple aussi : les uns qui profitent des autres.

Ainsi des fabricants de pièces fausses destinées à la maintenance des voitures, de toutes sortes de machines et, plus particulièrement dans le sordide, des avions, et autres aéronefs.

Comme nous vous le disions, ces abominables gagnent leur vie aux dépens de celles leurs semblables.

Des qui, depuis Caïn vs Abel, vivent et s’enrichissent en assassinant leurs frères humains.

Et notamment en vendant des pièces de rechange, fabriquées en boites de camembert peinturlurées en, gris argent, là où il faudrait les fabriquer en authentique nickel chrome.

En vous causant de ça, nous, que d’aucuns esprits chagrins suspectent, voire accusent, d’être de vilains pessimistes, surtout à l’égard du genre humain en général et des sagouins en particulier, nous donc, étions encore loin très loin de la vérité.

En effet, le ‘’Canard Enchaîné’’ d’hier matin nous apprend que les pièces de rechange, d’origine ou pas, ne sont pas ‘’seulement’’ vendues mais…louées !!!

Eh oui !

Les compagnies pauvres - il y en a, pour ce qui est de la maintenance…mais pas des salaires des PDG, mais si mais si - les compagnies dans le besoin donc, préfèrent louer des pièces de rechange plutôt que de les acheter…

Et si lesdites pièces sont en toc, la bonne affaire est double.

Oyez bonnes gens, la chasse au gaspi, élevée au rang de système vital pour l’économie, vous est donnée en exemple.

Prenez en de la graine. Chassez le gaspi vous aussi. En fraudant, en mentant à tout va.

Comment ?

Fastoche.

Dans tous les domaines.

Sur vos impôts par exemple (Monsieur mon percepteur, Mon grand Riri adoré, malgré ses 49 ans et avec ses deux mains gauches, il est toujours à ma charge).

A l’homme ou la femme de votre vie (Je t’aimerai toujours même si tu devient vieux…ou vieille, et même si j’ai plein de tentations au boulot).

A vos mioches (Les bons travailleurs honnêtes seront toujours bien considérés).

A votre assureur (Mon adversaire venait de la gauche en passant par la droite).

A votre médecin (J’ai mal aux reins mais je sais pas trop où et puis je déprime beaucoup parce que depuis que je fume plus je mange trop ou des fois pas assez).

A la Sécu (Non c’est pas la carte Vitale de mon cousin, c’est celle de ma tante mais elle était en vacances dans sa famille d’accueil, à la montagne, avec son neveu qui en avait besoin mais pas tous les jours).

Au chauffeur de taxi (Mais non je vous avais dit de m’arrêter y a un quart d’heure mais la radio était trop forte, d’abord c’est quoi la marque ?).

A la dame pipi (c’était la petite pas la grosse).

A votre patron (Si si il me reste une semaine de congés à prendre, même une et demie parce que quand vous étiez pas là j’ai fait 49 heures et demie d’heures sup parce que il y a eu plein de coupures de courant).

A vos employés (J’y arrive plus avec tous vos RTT là, c’est la mort de la petite entreprise cette histoire d’Aubry).

A vos électeurs (Demain on diminuera les impôts, vous aurez du travail, et vos salaires vont augmenter, le SMIC surtout, vos problèmes, c’est la faute au prix du pétrole).

Au supermarché (Si si. Les chaussettes elles étaient tout au fond des baskets. J’ai lu qu’elles étaient avec en promotion).

A vos clients (Les délais de fabrication et l’augmentation des matières premières, sans parler du transport, tout ça ça coûte hein).

A vos conseils d’administration, si vous êtes actionnaire (Dites, nos actions n’ont rien donné ct’année).

A vos actionnaires si vous êtes président du conseil d’administration (Nous n’avons perdu qu’un seul client et encore un  tout petit, d’ailleurs je voulais vous parler de mes stock options pour mes bons résultats).

A votre confesseur (Oui, j’ai eu juste une ou deux mauvaises pensées, mais c’est tout et puis j’ai beaucoup médité depuis).

A vous-mêmes (Allez va ! J’suis pas si mal en fin de compte. Aaaah, s’ils étaient tous comme moi…).

Pfffouhhh !

Qu’est-ce que vous allez économiser sur les incommensurables efforts voracement énergivores que vous vous déployiez auparavant en tâchant de dire la vérité à tout le monde.

Pardon ?

Qu’est-ce que vous racontez là ?

Qu’un tas de gens chassent déjà le gaspi de cette manière et de bien d’autres qu’on ne pourrait même pas imaginer ?

Hé ! C’est vous qui le dites hein ?

En attendant, et pour en revenir aux tueurs d’avions avec leurs contenus, on oubliait aussi les ratés de fabrication chez les constructeurs.

Mais là, c’est plus encore si c’était possible, botus et mouche cousue.

Un avion qui a obtenu son, ses, certificats de navigabilité, NE PEUT PAS TOMBER, compris ?

Ou alors c’est la faute au pilote.

C’est ce qu’on avait commencé à dire lors des catastrophes des Comet de feue la BOAC, il y a…une cinquantaine d’années.

Ca a duré duré…jusqu’au jour où on a découvert que le phénomène d’écrouissage, c’est-à-dire d’affaiblissement du métal à force de plier, s’il était bien commode pour couper du fil de fer quand on n’a pas de pince sous la main, devient mortel lorsqu’il se manifeste à l’emplanture de l’aile d’un zinc.

Maintenant on teste, on teste et on, re-teste, c’est vrai.

Et on essaye de toutes les manières possibles, enfin connues, pour voir si les pièces et les assemblages tiennent le coup.

En réduisant, d’ailleurs, de plus en plus, les marges de sécurité. Les coûts, toujours les coûts…

Mais il existe un paramètre qui ne peut être simulé lors de ces tests multiples subis par les nouveaux modèles d’avions, c’est le…TEMPS.

Certes, on arrive à simuler un chouïa mais jamais comme dans la réalité.

Eh oui.

Pour que le temps fasse son œuvre en vrai, il faut…le temps.

Alors, quand on voit plusieurs exemplaires de certains types d’aéronefs de viander grave au fil des ans, ça donne à réfléchir.

Et à phosphorer dans les cervelles des concepteurs.

Mais le résultat de ces profondes analyses, synthèses et autres déductions, le vulgum pecus n’est pas convié à les partager, et encore moins à les connaître.

Le vulgum pecus on ne lui demande que de faire confiance, de prendre l’avion et de payer.

D’abord, l’assurance vie est comprise dans le prix du billet.

Et n’oubliez pas de croire que l’avion est le plus sûr des moyens de transport.

A preuve, il n’y a que des micro pourcentages de tués par accidents d’avions par rapport au nombre de morts par accidents d’autos.

Sauf qu’on oublie de dire que si votre famille disparaît dans le 0 et quelques pour cent d’accidents d’avion de l’année, cet infime pourcentage ne vous empêchera pas de subir le drame à 1.000 pour cent.

Alors, la confiance dans les statistiques…

 

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