Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nouvelle Orléans: les femmes aussi?

Allez, encore un coup sur la Nouvelle Orléans.

Les catastrophes, hélas, inspirent.

Comme toutes les crises, évidemment.

Qui mettent à jour les meilleurs et les pires côtés de la personne humaine.

Les meilleurs ?

L’entr’aide, les actes de dévouement, le travail des uns et des autres à se soulager, à se soigner, à se venir en aide, à combattre l’adversité, la douleur, la mort.

A combattre la méchanceté aussi.

Une ‘’simple’’ phrase fait, hélas, partie des pires côtés évoqués plus haut.

Celle prononcée par Mme Barbara Bush mère, épouse du papa de ‘’W’’.

A propos des malheureux réfugiés dans l’astrodrome de Houston, elle a dit, ingénue ou perverse, voire les deux : ‘’J’entends dire qu’ils veulent tous rester au Texas et ça fait un peu peur. Il y a une telle hospitalité ici. Et puis, dans ce lieu, il y avait tellement de gens défavorisés. Ils ne sont pas si à plaindre que çà.’’

Ce n’est pas Barbara qu’on aurait dû l’appeler cette brave dame, mais Marie-Antoinette.

Ben oui !

Il y en a des gens comme cela.

Il y en a même pas mal.

Et il y en aura encore beaucoup.

En tous cas autant que le nombre augmentant de pauvres génèrera, automatiquement, un nombre, pas équivalent bien sûr, mais simplement corollaire, de riches.

Qu’est-ce que cela prouve bonnes gens ?

Tout bêtement que la civilisation judéo-chrétienne et la démocratie sont dirigées par des gens comme ça.

Je simplifie ?

Trouver moi de bien beaux exemples contraires.

La Maison Blanche s’est contentée de dire que ces propos étaient des ‘’remarques personnelles’’.

Alors qu’en toute bonne charité chrétienne, le bon sens, on n’ose dire la décence ou la simple morale, auraient voulu que les propos en question soient condamnés et désavoués.

Et que ‘’on’’ y aille d’une chouette déclaration, charitable justement, et que ‘’on’’ profite de l’occasion pour entonner le couplet du ‘’venez à moi chers frères et sœurs américains, je vais vous consoler’’.

Non.

Même pas l’idée d’un geste propice à redorer l’image du fiston.

Dites-moi : à quoi ils sont payés les Spin Doctors, les faiseurs d’images et d’opinions grassement payés par le, par les pouvoirs, pour vendre aux gogos un chef, un mythe, le moins miteux possible ?

Décevant qu’une telle phrase vienne d’une femme en plus.

Certes, depuis qu’égalité homme femme il y a, on en vu de pas mal.

Il faut dire que depuis que les femmes sont pilotes d’avions de chasse, le progrès est devenu évident.

Connues et reconnues pour adoucir, cajoler la vie de leurs semblables, elles se mettent, néanmoins et désormais, à être très capables d’écrabouiller les ennemis à coups de roquettes et autres munitions sophistiquées.

Avec, il est vrai et pourquoi pas, quelques dommages civils collatéraux qu’aucune frappe chirurgicale ne saurait, hélas, éviter.

Depuis qu’elles sont policières, elles sont tout aussi habiles à vous loger trois balles dans le cigare en deux secondes, pour le bien de la société évidemment.

Oh certes !

Policiers, policières, pilotes hommes et femmes, soldats et soldats ont leur utilité qu’il serait stupide de remettre en cause dans le monde où nous vivons.

Cependant qu’il nous soit permis de regretter cette ambiguïté sur laquelle notre société à une sacré habitude de jouer d’ailleurs.

D’un côté, on nous présente ces vaillantes comme des défenseuses des faibles, aisément coutumière d’une violence ‘’nécessaire’’ mais, à l’occasion sanguinolente.

Et de l’autre, on continue à nous les présenter comme des havres de paix et de douceur, des refuges cajolant contre la dureté de ce monde, des nids douillets et caressants pour tous les affligés que sont les humains, tous âges et sexes confondus.

On voudrait bien savoir nous.

Ne serait-ce qu’en raison de l’intangible loi physiologique qui veut que, depuis des temps bien reculés, l’homme soit le chasseur conquérant de l’espace et de la prospérité et la femme le refuge et le pilier du foyer, protecteur et gardien de la société tout entière.

Alors ?

Papa à la maison fredonnant Dodo l’enfant do ?

Et maman à la chasse aux féroces ennemis et aux terroristes en chantant la Marseillaise ?

Pourquoi pas après tout ?

Avec désormais la possibilité technique du clonage et celle aussi de faire ‘’couver’’ un embryon, par un organisme masculin, on ne voit pas pourquoi l’on arrêterait tout d’un coup la marche de l’Humanité dans son entreprise d’amélioration forcenée d’une Nature qui est si mal foutue, n’est-ce pas ?

L’égalité des sexes ?

Un mien ancêtre, tout à la fois Narbonnais et radical, partisan convaincu  et sincère de ce principe, n’en avait pas moins une opinion assez nette qu’il nous distillait de temps à autres en roulant fabuleusement les ‘’r’’’.

‘’Depuis que les femme ont le droit de vote, nous disait-il, elles ont au moins montré qu’elles peuvent être aussi bêtes que les hommes.’’

Dans la famille, nous continuons d’essayer de décrypter ce message pour le moins sibyllin mais, et cela n’engage que moi, j’ai la faiblesse de penser que cet avis disait, en mentant mal, le tendre amour qu’il portait à la femme de sa vie, amour qu’il renforçait par une compréhension profonde de la nature humaine.

Féminine en l’occurrence.

Sibyllin aussi ?

C’est de famille peut-être.

Les commentaires sont fermés.