Banlieues.
Révolte ou révolution ?
Mauvais augure non?
Et qui recouvre bien autre chose que le phénomène dans lequel certains voudraient voir une sorte de répétition générale bien inquiétante…
En tous cas, on va en déverser des flots de salive et des flots d’encre, on va avoir droit à des heures d’antennes dispensées et occupées par experts, spécialistes et professionnels en tous genres qui viendront nous dire tout ce qui n’a pas été fait, tout ce qui aurait dû être fait et tout ce qu’on va faire, croix de bois croix de fer, et dont tout le monde sait que cela ne sera pas fait ou sera notoirement insuffisant.
Mais ça, on s’en apercevra après.
Et nous ?
Vous pensez bien qu’auprès de tous ces crânes d’œufs, guides et sauveurs patentés, notre avis ne pèsera pas tripette et que de ce fait, l’on n’en dira pas plus.
On se contentera de rappeler, tout de même, de quoi se lamenteront, - et ça ne fait que commencer - tous les responsables (mais évidemment pas coupables de quoi que ce soit), de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant, évidemment, par la droite de la droite et la gauche de la gauche, mais aussi par le centre droit et gauche et même par le centre centre puisque le choix du peuple est grand et que la démocratie est son prophète et son guide.
L’extrême droite ? Il y a trop d’immigrés et la tolérance zéro s’impose, voire le reconduite.
L’extrême gauche ? Il n’y en a pas assez vu que les Droits de l’Homme, la richesse multiculturelle etc..
Au centre droit, gauche ou centre tout court ?
On navigue. Un coup à droite un coup à gauche. Au centre aussi tant qu’à faire…
EXPLOSIVE
Après toutes ces années, ces décennies, ce demi-siècle voire quasi siècle de sempiternelles divagations de problèmes, dont les solutions miracles étaient toujours élaborées aux frais des citoyens contribuables, il faut dire que l’héritage est lourd.
5 millions, 6 millions, on sait plus bien, d’immigrés, en majorité fonctionnant avec un esprit communautariste pur et dur, à la différence des noirs, des Vietnamiens des Turcs et des chinois - tiens c’est curieux que tous les autres colonisés ne brûlent pas de voitures – un chiffre pareil est difficile à gérer.
Surtout que la quasi guerre civile tombe on ne peut plus mal.
La situation, financière évidemment il n’y a que ça de vrai, n’est pas grave, elle est désespérée.
La France vit désormais à crédit. Avec une dette qui frôle son PIB d’une année entière, on ne sait vraiment plus où l’on va. La Sécu, là-dedans, avec son déficit milliardaire qui fuit de partout, c’est une simple amusette…
Si la France éternelle ne sait plus où elle va, les investisseurs, eux, le savent. Ils vont ailleurs, et délocalisent.
Et nous laissent le chômage.
Et les dettes.
Et une situation explosive.
Et pas seulement dans les banlieues.
Situation économique du pays entier, que les mesures actuelles, bénéficiant pour la grande majorité aux entreprises mais sûrement pas aux salariés (demandez donc à la fée clochette. Oui…Laurence Parisot), vont contribuer à pourrir encore plus.
A se demander si ce n’est pas très volontairement, soit pour provoquer un recours à qui proposera les mesures les plus rassurantes donc les plus musclées, soit parce que, hein, après moi le déluge…
Alors ?
Eh bien, à Edimbourg, on dit toujours que quand il fait beau, mieux vaut sortir avec son pépin mais que quand il pleut, on peut faire comme on veut.
Les nuages ne font pas que s’amonceler au-dessus de la tête des contribuables. Enfin de ceux qui ont la malchance de l’être, environ un ménage sur deux, et de n’être ni imposé sur la fortune ni agriculteurs bénéficiaire des plus grosses subventions européennes.
Où va-t-on ?
Sincèrement, nul ne semble le savoir mais le plus certain est bien qu’on y va tout droit.
TOUS AUX ABRIS ?
Et les banlieues là-dedans ?
Un épiphénomène certes, grand modèle et très révélateur de l’impéritie, des impérities passées, gauche et droite confondues.
Mais, justement, pas seulement pour ce qui est du développement de la ville en général et des banlieues et de l’immigration qui va avec, en particulier.
Tout le reste est à l’avenant.
Comme les responsabilités se partagent d’égale manière, il serait peut-être bon, de mettre son honneur (si tant est…) dans sa poche et d’y aller, enfin une fois, d’une alliance gauche droite que l’on dit improbable parce que leurs représentants semblent plus tenir à leurs images de marques ou électorats particuliers, plutôt qu’au salut de la France.
Langage gaullien ça?
On n’en a rien à faire des étiquettes mais s’il était encore de ce monde et aux manettes, on peut dire sans se tromper que les choses ne se passeraient pas ainsi.
Au prix d’excès dans d’autres domaines ?
Evidemment.
Mais vous préférez la chienlit vous ?
Alors, puisque la race des hommes présidentiels providentiels semble éteinte, la seule solution est un front commun contre l’adversité.
Ce n’est pas une idée géniale, ni un évangile politique, juste une question d’arithmétique.
La France est au bord du trou et si la guéguerre gauche droite perdure, on est bon pour y dégringoler. Et alors…
Comme disait ce tribun de comice agricole : ‘’La Nation étant aujourd’hui au bord du gouffre, nous devons, tous ensemble faire un grand et courageux pas en avant !’’
Comme en Allemagne alors ?
Certes, la si douce Angela ne veut toujours pas faire la bise aux bolcheviks du SPD, et le gouvernement de grande coalition tarde tarde…
Mais le problème y est identique.
Donc, à un effort commun, à des sacrifices égaux, demandés au bon peuple, doivent correspondre des sacrifices similaires de ses élites.
Sous peine d’échec évident et évidemment annoncé.
Gros comme une maison.
S’ils n’ont pas compris ça, tous aux abris !