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Banlieues: journalisme honnête.

Ah les braves gens (bis) !

Le ministre porte parole du gouvernement a fait la leçon aux journalistes.

Parce qu’ils ont présenté, et continuent à le faire, les ‘’évènements’’ de façon pour le moins partiale.

A notre avis, il a, encore, été très très très gentil.

Oh certes, nous ne nous faisions guère d’illusions sur le résultat de son intervention.

DELICATESSE JOURNALISTIQUE

Les journalistes, en effet, sont tous d’une candeur et d’une rigueur morale incomparables.

Honnêteté, délicatesse, compréhension, amitié, honneur, moralité, vérité, sont les qualités premières, entre autres, de tous, nous avons bien dit tous, les journalistes.

D’ailleurs, tout le monde le sait.

Ah oui ?

Ou devrait le savoir.

Ils se chargent d’en diffuser les preuves.

Ben nous on ne le sait pas.

On sait même le contraire.

Et on le sait bien.

Ne serait-ce qu’en raison du fait que les journalistes sont comme vous et moi, faits de chair et de sang, avec leurs cultures, leur éducation (du moins lorsqu’ils en ont eu une), leurs valeurs morales ( du moins…bis), leurs lubies, leurs idées fixes, leurs envies, leurs haines recuites, leurs faiblesses, leurs vices (ben oui eux aussi), leurs stupidité, leur fainéantise, leur petit orgueil qui les incite à penser qu’ils ont un pouvoir, et qu’ils sont libres d’en user et abuser, alors qu’ils n’ont que celui concédé par la longueur de la laisse au bout de laquelle le collier sait se faire plus serré en cas de besoin.

Sans oublier les pressions et autocensures du fait de leurs chefs multiples, pressions auxquelles la grande majorité cède bien volontiers eu égard au fait que la soupe est bonne et même excellente merci chef.

Des qualités ?

Evidemment qu’ils en ont aussi, mais compte tenu de l’envahissement permanent et croissant de la world company dans le domaine de la presse en particulier, les journalistes vivent, cela relève de l’évidence mathématique, du côté du manche, en fait du côté de la main qui les nourrit.

Et comment faire autrement je vous le demande un peu.

LA HARGNE ANGLO SAXONNE

Cela dit, et pour en revenir à notre conférence de presse, on a surtout remarqué la hargne des plumitifs, celle des anglo-saxons en particulier, qui n’ont pas apprécié de s’entendre dire leur fait.

La furia française et la hargne anglo-saxonne en même temps !

Il faut dire que les mots et expressions humilité, remise en question, retenue, bon sens et bon goût, raison, vérité et conscience professionnelle à défaut de conscience tout court, ne figurent plus dans leur vocabulaire ni leur dictionnaire, à supposer qu’ils sachent où ils l’ont fourré voire qu’ils en aient un.

Fabuleuse prétention des ces faiseurs d’opinion qui ne tolèrent même pas d’être remis en question par un pouvoir qu’ils savent, par contre, si bien flatter tant que la rue ne devient pas menaçante…et ne les rappelle pas, opportunément, à une retenue très prudente…

A propos des incroyables débordements de la presse européenne, anglo-saxonne, africaines et celle du monde arabe, on pourrait, tout de même, rappeler une évidence que même les membres du gouvernement n’ont pas notée.

NOUS SOMMES TOUS DES FRANÇAIS ?

Ainsi, lorsque la catastrophe du 11 septembre a eu lieu, la presse internationale, française en premier lieu, a été unanime dans le même élan compassionnel à l’égard des étasuniens. ‘’Nous sommes tous des Américains’’, a été même le mot d’ordre plein d’affection compréhensible à l’égard de ceux qui souffrent, individus mais aussi responsables et membres du gouvernement. Pourquoi pas, aujourd’hui, un ‘’Nous sommes tous des Français’’, des fois que par solidarité…prudente… ?

Lors de l’attentat londonien, même élan de solidarité de la part des responsables et des medias internationaux et français en particulier. L’Entente Cordiale est toujours bien vivante n’est-il pas ?

De même à l’occasion de l’attentat de Madrid.

De même encore lorsque des catastrophes diverses touchent des humains comme nous, quel que soit le lieu, quelles que soient les circonstances.

Par contre, les Français, eux, n’ont pas ni à la compassion, ni même à de simples égards.

Pire, c’est du ‘’Bien fait pour eux ces orgueilleux, ces racistes, ces salopards de Français’’, de la part des anglais, des américains, des européens aussi, sans oublier les journalistes des pays arabes mais là, on comprend pourquoi.

A cet égard, d’ailleurs, on peut s’en étonner, car, selon les dires de ces derniers, il n’y aurait aucune connotation religieuse dans les mouvements des banlieues.

Alors au nom de quoi cette solidarité ?

Au nom de la seule pauvreté ?

Que n’ont toujours pas su juguler les pays ‘‘pauvres’’ en question, pourtant regorgeant d’un pétrole qui ne profite qu’à leurs élites, aux dires des journalistes locaux eux-mêmes ?

BONNES OU MAUVAISES QUESTIONS ?

Pourquoi tant de haine contre la France alors ?

Peut-être parce qu’elle s’est opposée à la domination du monde anglo-américaine ?

Ou alors parce qu’elle ose accueillir encore et toujours plus d’immigrés sans leur offrir le paradis, désiré, attendu et désormais exigé sans contrepartie d’aucune sorte ?

Alors que le chômage, la pauvreté et l’exclusion, revendiqués par la seule population des banlieues, touche en réalité tous les pauvres de France, bien plus nombreux et silencieux, mais dont on ne parle pas…

Ou encore parce que le refus français de l’actuel système européen dérange une bonne douzaine de nos partenaires ?

Dont on attendrait une réelle solidarité européenne que le contribuable français paye fort cher d’ailleurs ?

La France dérange, c’est évident.

Parce qu’elle pose les bonnes ou les mauvaises questions ?

En tous cas les questions gênantes ?

Dont tous les autres ne veulent pas entendre parler car elles les remettraient, eux aussi, en question ?

Cocorico ?

Oh sûrement pas.

Nous avons, nous aussi, notre lot de stupidités, de crasseries, d’incompétences et de nullités.

Mais comme disait Cyrano, à propos des jugements très déplaisants sur les vilaines proportions de son nez, lequel dérangeait fort, et son propriétaire, et ses interlocuteurs dont il occultait le champ de vision, ‘’Je me les sers moi-même avec assez de verve, mais je ne permets point qu’un autre me les serve’’.

Et si nos ‘’amis’’ américains, anglais, africains, arabes, européens et autres australiens commençaient un peu à torcher leur nez, pour ne pas dire autre chose, et à balayer devant leur porte ?

Car ce qui nous arrive leur pend à leur nez à eux.

Ou alors ils ne s’en rendent pas compte ;

Pas encore.

Certes, direz-vous peut-être, il n’y a rien de commun entre le terrorisme et les ‘’évènements’’ de banlieues ?

Ah bon ?

Expliquez nous donc ça.

Les yeux dans les yeux.

Et si possible avec des arguments en inox.

Pour que l’on puisse vous répondre.

Avec autant d’arguments.

En béton.

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