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Gouverner: ensemble?

Ca fonctionne !

Et ça fonctionne même fort correctement !

Ou quasiment !

En tous cas c’est en bonne voie !

Et qu’est-ce qui fonctionne de façon aussi satisfaisante ?

Eh bien l’alliance, la Grande, celle que les allemands attendent depuis les dernières élections qui leur ont permis de dire aux deux candidats ce qu’ils avaient envie de leur faire comprendre depuis des décennies, voire depuis quelques petits siècles.

A savoir que les électeurs attendent de leurs élites, ou supposées telles, qu’elles fassent taire leurs querelles partisanes et se mettent au boulot sans perdre de temps à se livrer des batailles médiévales.

Querelles de partis mais aussi intestines, car les représentants du peuple, s’ils se disent différents, de droite ou de gauche, pour le peuple ou contre lui, ne le sont pas vraiment.

Mais bof ! Ce que les Allemands attendaient, a fini par se produire.

JE DE DUPE ET SE DONNER LA MAIN

Les opposants d’hier, et qui le sont évidemment toujours quelque part, ont décidé de se donner la main, et pas sur la figure pour une fois, afin de diriger le pays en tâchant de le faire pour le plus grand bien de la totalité ou quasi-totalité des électeurs.

N’était-ce pas plus simple ?

Certes, en sous main, le jeu de dupe demeure.

A la moindre occasion, la bagarre risque de repartir, en une crise de politique, de régime, de circonstances voire de gouvernement.

Néanmoins, les oppositions, réelles dans le passé, se sont édulcorées.

Malgré leurs apparences diverses, voire opposées, les élites de droite et de gauche roulent désormais pour les mêmes maîtres.

Ces derniers n’ayant qu’une seule et unique caractéristique connue à ce jour, l’argent, élus CDU et SPD savent bien à qui il faut obéir, de subtiles nuances constituant seules leurs différences.

Le jeu n’est pas nouveau ni exclusivement allemand.

La mondialisation nous l’a fait nettement comprendre : le profit menant le monde, et le Mur n’existant plus, les élites de tous bords sont bien obligées d’aller manger dans la même gamelle.

Et de diriger pour le plus grand bien du capital roi, fut-ce avec des accents populaires ou populistes, afin de ratisser aussi large que possible pour son propre camp.

La raison profonde de cette bi-polarisation?

Simplement qu’elles ont fini par comprendre, premièrement, que le pouvoir partagé en deux était plus juteux que dispersé à plusieurs.

Deuxièmement, qu’à deux ou un seul, on éliminait la pagaille et les pertes de temps pour, justement, aller manger.

Certes, le bon peuple y gagnera aussi.

Au prix de quelques ‘’petits’’ sacrifices. Comme l’augmentation immédiate de la TVA allemande.

Mais le bon peuple est habitué à payer les dégâts faits par ses dirigeants.

ECONOMIE DE PERSONNELS

Il est vrai qu’adopter une ligne de conduite qui plaira au capital, sans trop déplaire aux électeurs, relève de la résolution de la quadrature du cercle.

Mais l’on peut faire confiance aux capacités de contorsionnistes des élites qui trouveront toujours un moyen pour faire avaler aux électeurs les couleuvres les plus impressionnantes.

Jusques et y compris, en leur soulignant que la route du paradis est désormais ouverte, puisque droite et gauche ont enfin noué cette alliance tant souhaitée par eux.

Au fait, et chez nous ?

Entre les querelles PS contre PS, gauche contre extrême gauche, UMP contre UDF, droite contre gauche et centre contre droite en passant par les scrupules centre droit contre centre gauche, le parlementarisme exacerbé des 2ième, 3ième et autres 4ième républiques, semble bien avoir de beaux jours devant lui.

Et les français d’attendre que leurs représentants veuillent bien se mettre à leur tour à réfléchir aux possibilités de mieux diriger le pays à l’aide d’une grande coalition.

Comme celle de messieurs dames Schröder et Merkel.

La France serait-elle vraiment mieux dirigée ?

Au moins y gagnerait-on du temps et probablement de l’argent, vu que, comme dans les entreprises exemplaires en matière d’économies, le travail pouvant être fait par deux fois moins de députés, on ne voit pas pourquoi l’on se priverait des vertus d’une bonne économie de personnels.

Si cela marche si bien ailleurs, pourquoi pas à la Chambre ?

Chiche ?

Cela n’a rien à voir avec de la basse politique.

C’est juste de l’économie ménagère...et tout à fait conforme à l'esprit entrepreneurial vanté par nos mondialistes et altermondialistes, nos libéraux, nos écologistes, notre Médef, nos ultralibéraux, bref, avec l'unanimité de nos dirigeants, théoriciens et praticiens au service de la rentabilité et de la lutte contre le gaspillage afin de faire le bien de tous.

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