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SIDA, DROGUE, TERRORISME: LA solution?

Or donc, Monsieur le Président de la République vient d’exprimer son opinion à l’égard des possibilités à notre portée de, sinon juguler le SIDA, du moins de tenter de…

Au cas où cela serait possible évidemment.

Car, contrairement à ce qu’un commun peuple considère comme une évidence, possible n’est pas français, voire même pas humain, en tous cas face à une épidémie de ce genre.

Face, en fait, à des pratiques qui suscitent son éclosion puis son extension.

Exponentielle eu égard aux susdites pratiques qui, elles, ne font que croître et embellir, si l’on ose les termes.

LIBERTE SEXUELLE

Quelles pratiques ?

Ben celles que vous savez.

Tout est permis non ?

En particulier tout ce qui se peut en dessous de la ceinture, mais également, pourquoi limiter notre liberté, sur toutes et avec toutes les parties du corps qui puissent s’imaginer et, dans ce domaine comme dans d’autres, l’imagination n’a pas de limites.

Pour causer correct, ces pratiques s’appellent dans la langue de Molière, et de mon marchand de bois, vagabondage sexuel, liberté chérie, pratiques à risques, romantisme discret, marivaudage raffiné, bref, tout et le reste.

Vous en voulez un peu plus ?

Lisez et relisez votre journal habituel(s), regardez votre chaîne(s) favorite(s), faites confiance aux medias.

Tous ces gugusses qui écrivent ou qui causent, vous diront tout, tout et plus encore sur l’art et la manière de jouir de la vie, d’exprimer votre personnalité, de développer vos valeurs personnelles, de satisfaire vos légitimes aspirations, bref, d’être un homme, une femme, voire autre chose, digne de ce nom. Ah mais !

LA MORALE ?

Face au déferlement que ces pratiques engendrent, dûment constatées par des statistiques nationales qui, en plus, mentent un chouia pour rassurer le bourgeois et le prolo, face donc à la supercata, des médicaments bien sûr, qui font ce qu’ils peuvent et des pratiques.

Médicaments qui eux-mêmes engendrent de gros profits, faut ce qu’il faut, et des pratiques qui engendrent des espoirs un peu riquiqui.

Préservatifs ? S’ils ne sont pas poreux (1) ou déchirés, ils ne font que repousser LA solution idéale qui consiste à s’abstenir et à avoir pour partenaire une personne dont on est sûr, et si possible pendant le plus de temps possible.

En clair, si vous êtes marié avec quelqu’un de parfaitement clair, physiquement et moralement, pas de problème. Mais seulement si vous êtes marié pour…la vie.

-Quoi ?

-Ben oui. Excusez du choc mais il faut bien dire les choses telles qu’elles sont.

-Mais c’est de la morale ?

-Mais non ballot. Trouvez-moi moi un meilleur système et on se chargera de le faire connaître !

Oh certes, c’est pas facile facile.

Mais bon, les médicaments non plus ne le sont pas. Pour le porte- monnaie, le mien d’abord car je paie pour les sidéens par ma Sécu et ma Mutuelle et je ne vois pas pourquoi.

En effet, s’ils risquent, eux, ils n’ont qu’à risquer avec leurs sous et pas les miens non ?

Et pour le vôtre, de porte-monnaie parce que, vous le savez, vous aussi vous payez.

Il y a une quinzaine d’années, je discutais avec un des ‘’trouveurs’’ français du virus, qui se lamentait, comme tout le monde, de la lenteur des résultats côté médication et du peu d’utilité des moyens de la prévention.

Comme j’essaie généralement de raisonner logique, je lui ai dit :

’’Pour résoudre le problème, ne pensez-vous pas, Monsieur le Professeur, qu’il vaudrait mieux inciter les gens à ne pas folâtrer sexuellement avec n’importe qui, à se marier entre personnes ayant des principes costauds, à éviter les transfusions toujours potentiellement dangereuses malgré les précautions, et de ne pas rembourser les soins aux drogués de tout acabit ?’’

Ouaouououh !!!

Qu‘est-ce que j’avais pas dit là ?

‘’Vous plaisantez m’a dit Monsieur le professeur en fronçant les sourcils d’un air très réprobateur. Il ne s’agit pas de faire la morale aux gens ! Ca n’a rien à voir avec la recherche !’’

‘’Ah bon, ai-je susurré le plus modestement possible. Mais je ne parle pas morale, je ne me permettrais pas, pensez ! C’est juste une question de statistiques. Si vous mettez en pratique tous ces machins, ça marche vous savez !’’

‘’Vous plaisantez, a rajouté mon interlocuteur. Et puis, ça n’existe pas. On n’a jamais vu ce genre d’expérience, d’ailleurs, impossible à réaliser. Et inutile donc car on ne peut pas forcer des millions voire des milliards de personnes à vivre d’une manière imposée. C’est du fascisme ! De la dictature !’’

REDUIRE LE TROU DE LA SECU

Je n’ai pas voulu pousser plus loin le débat mais j’avais en tête un exemple de ce genre de pratiques, mis en œuvre à assez grande échelle ma foi, et qui montre bien que ‘’ça’’ marche.

Lequel ?

J’ose mais sur la pointe des pieds.

De peur de vous heurter, vous aussi ! Comme Monsieur le Professeur.

Il s’agit des…Témoins de Jéhovah.

Encore eux, eh oui !

Il sont inévitables on vous dit !

De vrais envahisseurs !

On les trouve à tous les coins de rue, y compris dans les discussions de ce genre.

En effet, ils ne se saoulent pas la figure, ils ne forniquent pas comme des malades, ils se marient souvent entre eux, ils se méfient nettement des transfusions, et ils ne se piquouzent pas.

Donc, comme deux et deux font quatre, ils mettent en œuvre tous les moyens nécessaires et suffisants pour ne pas chopper le virus et bien d’autres d’ailleurs, à ne pas le diffuser et à contribuer, ce qui n’est pas rien, à réduire le trou de la Sécu et celui des mutuelles qui viennent à son secours, sans d’ailleurs demander leur avis aux mutualistes dont je suis et qui en a marre.

Ca y est !

Vous subodorez que nous sommes, à Journal-Info, des suppôts du Diable et des sectes réunies, des vils représentants des Témoins de Jéhovah ?

Raté !

C’est tout bête.

On est journalistes et on le reste.

Et comme tels on s’informe.

Eh oui, ça demande d’user des semelles de godasses, de factures de téléphone et même des veillées qui fatiguent.

Mais bon !

Le boulot c’est le boulot.

Et quand on trouve quelque chose de fiable, de…prouvable on le dit.

Et on attend la contradiction de pied hachtement ferme on vous prévient.

Et on tâche de pas trop regarder la télé

Au fait.

Chez moi, j’ai une télé mais pas d’antenne et ça me fait suer de payer ma redevance pour rien.

Mais bon je vais finir par la faire poser mais ça coûte.

Et comme j’ai pas trop envie de monter sur le toit pour installer les ferrailles pour tenir le râteau, je vais être oublié de faire venir un pro.

Après tout, il faut bien qu’ils gagnent aussi leur vie.

Y A-T-IL UN TOURNEVIS DANS L AVION ?

Voili voilou.

Maintenant, si vous pensez qu’il y a mieux en la matière, dites le nous, on fera suivre.

Et puis si vous vous imaginez que cette solution-là n’est pas la bonne, eh bien prouvez-le, on ne demande qu’à croire.

Nous, ici, notre religion, chacun la sienne, est faite.

On préfère la solution ‘’facho’’, comme disait Monsieur le professeur, à la solution libéralo démocratique un tantinet n’importe quoi.

Esclave vivant, à peu près dans de bonnes contions, d’un système facho, c’est quand même mieux qu’être complètement mort, fut-ce dans un monde libre, youpi !

Ah oui !

En plus, comme ces zèbres-là dont on vous cause plus haut,sont contre la guerre,  qu’ils ne font pas, et contre toute violence, eh bien ils ne figurent pas dans la rubrique des sniffés et moins encore dans celle des tueurs volontaires au volant.

Ni même, d’ailleurs, dans celles des terroristes en avions ou ailleurs.

D’ailleurs, vous avez vu ?

L’interdiction de transporter ciseaux et tournevis par les passagers en cabine a été levée.

Entre nous, on ne comprend pas très bien là les Américains, qui en ont ainsi décidé.

Vous prenez souvent l’avion, vous, avec un tournevis dans votre sac à main ?

Ou une paire de ciseaux, de moins de dix centimètres, dans la poche ou en valise ?

La blague (stupide) du jour : un tournevis est-il plus utile qu’un pilote dans l’avion ?

Pourquoi ?

Parce que récemment, un accident d’avion a mis en lumière le fait qu’un pilote drogué c’est la cata assurée.

Certes, on n’en est plus aux années 70 où nombre de pilotes étaient montrés du doigt pour leur tendance à lever le coude ou à respirer en ligne mais, tout de même.

Le risque est toujours présent.

D’autant que l’alcool, même consommé longtemps avant un vol, de même que le ‘’simple’’ tabac, ont des incidences sur les réflexes des pilotes autant d’avions que de voitures.

Allez !

Bonne route, bon vol et bon vent !

 

(1) : On ne veut pas effrayer mais ce n’est pas une légende.

 

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