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CPE, SMIC, FOG: entre vol et mensonge?

Lorsque, il y a peu, nous accusions le Système dans lequel nous vivons de vivre dans le mensonge et le vol, certains commentaires et commentateurs, nous avaient reproché cette manière un peu exclusive, voire sommaire, de juger le monde de nos semblables.

Or, voilà-t-y pas que l’actualité, mensongère elle aussi, vient, involontairement, de nous donner un peu plus de matière à accuser encore.

Ainsi du SMIC et du CPE tout à la fois.

Bis, ter, quater et tuti quanti on vous l’accorde.

Le SMIC d’abord.

MERCI MICHEL EDOUARD

Je suis donc tombé sur une petite brochure, éditée par le bon Michel Edouard Leclerc, défenseur, comme il le dit, ou le prétend, de la veuve et de l’orphelin, brochure dans laquelle il défend la noble cause des petits producteurs et leur commerce équitable.

Jusque là on est d’accord à 1.000%.

Par contre, là où je commence à me tapoter le menton d’un air à la fois intelligent et pensif, c’est lorsque je lis que pour défendre ce commerce équitable et ces petits producteurs, le bon Michel Edouard bat le rappel des plus hautes références morales.

Et cite en caractères gras, l’article 23 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948.

Lequel dit, je cite ‘’Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine.’’

Fermez le ban !

Joli non ?

En foi de quoi le bon monsieur Michel Edouard fait bosser ses caissièr(e)s en les payant…au SMIC.

Ce qui permet aux gamin(e)s, s’ils ont le bonheur de vivre seul(e) avec un mouflet, de…discrètement crever de faim. C’est dur à dire mais plus encore à vivre. Et à mourir évidemment.

A qui on dit merci ?

Parce que vous pouvez, vous, vivre en payant au mini-minimum 300 euros de loyer, en assumant un budget vêtements-déplacements d’autant, au minimum également, et en…mangeant ( ?) avec…tout pareil soit quasiment rien du tout ?

Si vous savez faire, dites le nous.

L’une d’entre nous a été contrainte de vivre ainsi quatre ans durant. Elle prenait le bus, commode pour bosser dans les villes et villages de province où il y en a…de temps à autres. Et se nourrissait, ex-clu-si-ve-ment de…pâtes à la sauce tomate et de fromage.

Vêtements ?

Vaille que vaille, et quand elle en avait le temps, elle se débrouillait de les faire elle-même.

Détente ?

La télé poubelle.

Vivre avec un SMIC c’est ça la dignité humaine ?

Au fait, où est le vol là-dedans ?

Et le mensonge ?

Qu’on retrouve, d’ailleurs au coin du CPE. Parce que vous ne pensez, tout de même pas, que c’est beaucoup plus qu’ils vont être payés les heureux bénéficiaires de la divine et nouvelle mesure.

GRAND REPORTER (QUELLE TAILLE ?)

Au fait, dans notre journal favori, Var-Matin, un grand reporter ( quelle taille au fait ?) tressait des lauriers à Franz Olivier Gisbert pour son dernier livre sur Jacques Chirac.

En fait autant de lui que de son bouquin où son style flamboyant consiste à éreinter le président, en même temps qu’un quarteron de ministres, ex ou actuels, et d’hommes politiques divers, tous fourrés dans les mêmes lignes, dans le même sac si vous préférez.

Curieux, tout de même, que le FOG en question se mette à démolir le plus haut personnage de l’Etat au moment où il va s’en aller.

Et où il n’y a plus rien à en tirer qu’un bouquin de virulentes attaques propres à lui assurer le lectorat gourmand du petit monde de quelques 100 à 200.000 petits marquis poudrés qui font et défont les medias, le spectacle, l’opinion, Paris, et la France.

Curieux encore qu’il se défende de rouler pour le concurrent direct de Jacques Chirac alors qu’il consent à dire qu’il est un très bon ami d’une étoile montante à qui l’on souhaite de n’être pas seulement filante.

Curieux, aussi, que se prévalant d’avoir rencontré récemment le président, le FOG en question n’ait pas abordé avec lui le sujet du SMIC, d’importance tout de même quand on sait qu’il intéresse, et pour cause, plus de deux millions de Français.

Certes, c’est une question vulgaire voire très sale à évoquer en Berlutti et Armani, mais, tout de même, c’est bien dans les cordes d’un  chef de l’Etat, voire, pourquoi pas, d’un journaliste, fut-il très light, de se préoccuper du plus grand nombre non ?

FOG : quand on se donne une appellation aussi trouble, il doit être logique, après tout, de laisser les questions-réponses importantes dans le brouillard.

Et le grand reporter ?

Oh il est toujours aussi content content de lui bien sûr. Comme disait cet autre très grand reporter de la télé, les réponses étant plus importantes que les questions - mazette quelle originalité ! - mieux vaut ne pas poser les questions gênantes qui risquent d’amener des réponses plus dérangeantes encore.

Dites voir, et le mensonge là-dedans ?

On va vous en reparler un peu plus loin…

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