LE SPORT N’ EST PAS DE LA POLITIQUE …SAUF QUE…
Les J.O? Bof ! On n’a pas tellement envie d’en parler. On se sent un peu comme quelqu’un qui essaye de causer tranquillement au milieu de la foule en délire d’un OM-PSG.
Et les JO par ci, et les Jo par là. Et je te m’extasie sur les spectacles qui ont duré le temps d’un feu d’artifice et sur des jeux de renommée quasi éternelle et qui n’ont pas dépassé la quinzaine…et je te jure la main sur la cœur que le sport n’est pas de la politique....sauf qu’on affirme, toutes caméras attentives et complaisantes, qu’avec le sport la Chine a acquis enfin la première place dans le monde…
Et comme les Chinois ont totalisé moins de médailles que les ‘’amis’’ amerlos, on ne compte que les médailles d’or, donc c’est nous qu’ils sont les plus forts…
Un peu comme nous, les franchouillards, qui, en queue de peloton, faisons le compte des médailles qu’on a dans certains domaines par rapport au…vide total qui nous caractérisait dans ces disciplines-là lors de compétitions passées…Comme ça, on est toujours gagnants…
On se glorifie comme on peut.
Les medias nous ont gavés sans poser les questions qui gênent et dont les réponses auraient remis un peu d’ordre dans le fouillis d’infos toutes plus clinquantes les unes que les autres.
Tout ça comme si la réussite des JO ne tendait pas, exclusivement , à magnifier la victoire du capitalo-communisme, mirifique réussite du marxisme léninisme à la sauce pékinoise…laquelle est une copie de plus en conforme du post-soviétisme doré sur tranches lequel est un splendide duplicata de l’ultra-libéralisme sauvage US, à ceci près que ces contrefaçons s’éreintent le tempérament à toutes faire plus pire que leur modèle ancestral qui se définit ainsi: les riches ne peuvent l’être que s’il y a des pauvres.
Deux seules certitudes dans tout cela : un, c’est nous qu’on va payer.
Eh oui, c’est à NOUS que cela va coûter en réalité puisque tout au bout de la chaîne commerciale , alimentaire quasiment, c’est vous et moi qui, par les achats, taxes et impôts divers qui ne cessent de grimper, paierons, très cher, ce système de glorification des orgueils nationaux et des avidités conjointes et complices des maîtres du monde...
Deux, le spectacle de notre civilisation tel que les medias nous le présentent, n’est que le banal rideau de fumée destiné à nous faire oublier que tout ce bazar ne sert qu’à faire du fric, à asseoir le pouvoir des 400 milliardaires américains qui nous manipulent, 400 auxquels, désormais, se joignent de plus en plus nombreux de Chinois, Indiens, Russes…et de toutes les nationalités puisque l’argent n’a jamais eu ni odeur ni patrie.
AFGHANISTAN : A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Le drame des dix morts français de la guerre d’Afghanistan a été l’occasion, une fois de plus, d’apprécier le silence assourdissant des medias à propos des quelques remarques et questions qui pourraient remettre les choses à leur vraie place.
Envoyer au casse-pipe des gamins après six mois de classe, dans une guerre où ils vont affronter des adversaires durs à cuire surentraînés et aguerris par deux à trois conflits du même type, est au mieux inconscient, au pire, criminel.
Mais au ‘’beau temps’’ de la guerre d’Indochine, de Corée et de celle d’Algérie, il n’en allait pas autrement. Sans parler des deux autres guerres, les grandes.
Et en ces temps-là, les soldats français se faisaient dézinguer par dizaines toutes les semaines et ne méritaient que quelques lignes en pages 6 ou 8…quand ils n’étaient pas traînés dans la boue et ne figuraient pas dans la liste des ennemis publics numéro un dans les journaux de la gauche bien pensante ou carrément communistes, pour la Corée et l'Indo en particulier.
Je sais de quoi je parle : issu d’une famille de militaires, et ayant pratiqué bien trop à mon goût, j’y ai appris , outre à tuer mes semblables à mains nues trop souvent, que la mort faisait partie des risques du métier. C’est d’ailleurs l’explication, en partie, des salaires élevés et des conditions de la retraite à 35 ans avec accès à un emploi réservé pour les sous-off ou à 55 ans pour les officiers et la possibilité de cumuler un emploi réservé avec une retraite pour se constituer deux retraites à 55/60 ans.
Alors les larmes, on comprend et elles sont hautement honorables mais, après tout, la vie est affaire de choix.
C’est triste mais à la guerre comme à la guerre non ?
GEORGIE :GUERRE FROIDE,CHAUDE ou TIEDE ?
Vous avez vu ? La Russie retourne à ses premières amours de la guerre froide.
Tout comme les Etats-Unis.
Les Américains avaient joué les gros bras en permettant au Kosovo de se déclarer indépendant, constituant ainsi une menace à peine voilée de l’OTAN-US vers les Ruskoffs qui tentent de remettre la main sur ses anciens alliés-vassaux du Pacte de Varsovie.
Les Russes leur ont rendu la monnaie de leur pièce avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie désormais...''indépendantes'' dans le giron de Moscou. Profitant, évidemment, des rodomontades du président Saakachvili qui aurait mieux fait de ne pas écouter ses conseillers américains : les conseilleurs ne sont pas les payeurs, sauf que les Américains ont, eux aussi, perdu une bonne occasion de s’entendre avec leurs adversaires de toujours lesquels leur ont bien montré qu’ils ne craignent absolument rien de l' Alliance Atlantique…jusques et y compris si nécessaire, au travers d'une guerre, vraie de vraie, que ni Ricains ni Popofs ne se hasarderont évidemment à engager.
De part et d’autre, ils savent trop bien désormais ce qu’il pourrait leur en coûter. Mieux vaut vivre pour ce qui, désormais, constitue leur but commun dans la vie et constitue le maître mot de notre génération et de celles à venir ( s’il y en a) : tout pour l’oseille.
D'ailleurs, la plupart des pays européens ont reçu le message cinq sur cinq.''Soutenez notre action civilisatrice et si vous ne pouvez pas, au moins foutez-nous la paix, comme pour la Tchétchénie, leur ont fait comprendre les Russes, sinon, cet hiver, vous vous chaufferez à la bougie. Cet hiver et même bien après...''...
Mais, s'il y a une trop forte opposition à la blitzkrieg des ruskofs, ce sera, LA GUERRE, comme le disait il y a fort fort longtemps Bernard Kouchner.
La guerre si nécessaire certes, mais par petits pays interposés.
Tout comme pendant la guerre froide.
Rien de nouveau sous le soleil.
Ni chaude ni froide, on vit le temps de la guerre tiède, voire tiédasse. Sauf pour ceux qui y perdent la vie, celles des membres de leurs familles, leurs biens, bref, les civils, sempiternelles victimes collatérales , comme dirait Schwarzy. Quant à ceux qui en profitent, les marchands de canons, leurs affaires vont bien merci. Au beau temps des bolcheviks, les profiteurs s'appelaient la nomenklatura en URSS. Elle ne comptait guère qu'une dizaine de milliers de bienheureux tous proches du pouvoir. Ils avaient droit aux rares supermarchés d'Etat vendant des produits de luxe. Aujourd'hui, tout a changé. Sauf que la nomenklatura existe toujours. Elle est seulement deux à trois fois plus nombreuse et...cent fois plus riche.
Maurice CARON (1)
(1) Je serai désormais le seul à rédiger, donc à signer, puisque les autres copains et copines se sont envolés vers leurs destinées, fort fort lointaines pour certains. Avec notre amical et tristounet souvenir.
Mais il nous reste les informateurs.
Commentaires
Cela fait déjà longtemps que je prends plaisir à vous lire et je tenais simplement à vous dire bravo pour la pertinence et l'objectivité de vos propos... C'est réconfortant d'avoir sur l'actualité un éclairage autre que celui que nos médias veulent bien nous donner!!
Bonne continuation.
Bonjour!
Je n'arrive plus à lire vos articles depuis quelques temps, juste les titres... C'est assez frustrant! Connaissez-vous la raison à ce bug?
Merci!
Bonjour,
Moi aussi je ne peux pas lire les derniers articles ainsi que les commentaires du dernier. Pourquoi ? Souhaitant que ce petit problème technique puisse être résolu, merci et à bientôt.
Ne tremblez pas infortunés mortels...Le prestigieux oracle n'a pas encore poussé son dernier soupir.
Non, c'est tout bête. Je reste le seul à écrire et comme, depuis que je suis à la retraite (10 ans déjà) je ne m'arrête plus de cavaler comme un dingue ayant, durant que j'étais en activité, accumulé un tas de trucs à faire et que je n'ai pas faits...Notamment à ma maison...où des fentes, petites mais inquiétantes, me causent pas mal de soucis. Je ne sais si vous avez connu de tels désagréments mais je ne vous les souhaite pas. Par ailleurs, j'ai un garage à vider. Vous savez ce genre de garages où il devrait y avoir une place pour une bagnole mais où on entasse des milliards de choses totalement inutiles au fil des années...
Bon. J'y vais...en ayant, au passage, trouve le temps de m'occuper de mes sardines, espèce heureusement pas encore en voie de disparition, que j'aime beaucoup, mais pas nettoyer....Une vraie galère ces arrêtes...
Et en plus je voulais aller marcher dans ma colline et je n'ai même pas trouvé le temps...
Et c'est pas tout çà...il faut, tout de même que je fasse un papier sur la crise...comme si on n'en parlait pas assez par ailleurs.
Allez. Amicalement.
M. CARON