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religion - Page 2

  • Pape: quel exemple?

    La pape, ce malheureux dont on se demande qui, de lui ou de son entourage, s'obstinait à "apparaître" ou à le faire apparaître et/ou à parler aux fidèles, le pape, donc, allait mieux avant-hier.
    Tant mieux.
    Mais, en fait, c'était les dernières nouvelles.
    Parce que, subitement, son état s'est aggravé.
    On ne va pas revenir, nous, sur les commentaires indécents de la presse écrite et parlée du genre, verra, verra pas, parlera, parlera pas, mourra, mourra pas.
    Non.
    Seulement une petite question: pour la dernière aggravation en question, les ondes nous ont apporté une réconfortante précision: plusieurs médecins ont passé la nuit à son chevet. Et pas que la nuit.
    Tant mieux, dirons-nous. Et, bien que, pouvant être classés "infidèles" par la religion catholique, nous le pensons très sincèrement.
    Il y a de quoi, vraiment, se réjouir de ce que la solidarité, la compassion, associés à la conscience professionnelle la plus aigüe, se manifestent ainsi pour la survie, la vie, d'un humain.
    L'amour chrétien c'est çà. Aussi.
    Tout simplement.
    Eu égard, toutefois, au contexte, catholique pour le moins, dans lequel tout cela se déroule, on peut se demander si un tel déploiement de forces de solidarité, d'amour chrétien en fin de compte, se serait manifesté si le malade n'avait été "que", l'homme de la rue.
    Un vulgum pecus?
    Ben oui non?
    Un SDF, même, par exemple?
    Oui, même.
    Et pourquoi pas?
    Jésus-Christ, en personne, (on peut bien en parler ici non?) n'a-t-il pas dit qu'il était venu pour les tout-petits de ce monde, et pas pour les plus grands qui, eux, ont tous les atouts dans leur manche, tous les moyens qui sont bons et tous les pouvoirs pour se servir et être servis?
    Certes, le pape est un chef d'Etat.
    Mais l'Etat étant démocratique et laïc (en théorie dans les deux cas), par essence, on ne s'attend pas à ce qu'il applique, stricto sensu, le principe d'égalité des hommes devant la vie, devant la mort, devant Dieu lui-même.
    Par contre, d'un chef de religion, le représentant de Dieu lui-même sur terre (Ce n'est pas nous qui le disons), on s'attendrait à un peu plus d'humilité, de modestie, d'attitude réellement chrétienne non?
    Et s'il n'est pas lui-même le "décisionnaire", son entourage ne devrait-il pas, lui, faire d'un peu plus de modestie, d'humilité, de...répétons-le, d'amour chrétien?
    C'est ce qu'il fait?
    Certes. Mais alors, en fait-il autant, cet entourage, déploie-t-il autant de moyens de survie, pour en faire bénéficier tous les malheureux de la planète entière?
    Autrement, évidemment, qu'en se contentant de prier pour que cet amour dans le monde s'accroisse, alors que le monde des dominants et des dominés s'en tape éperdument.
    Mais le Vatican chapeaute plein d'oeuvres caritatives direz-vous?
    C'est vrai.
    Mais comme, ici, on des ringards indécrottables, on préfère toujours l'exemplarité de...l'exemple.
    Quel est celui qu'a donné Jésus?
    On vous le donne émile: "il n'avait pour tout bien, que ses vêtements mais ne possédait même pas quelques centimètres carrés de terre où poser sa tête pour se reposer".
    Bon, bon, bon! On sait, on sait!
    On tiens des propos blasphématoires, iconoclastes.
    Allez. On va pas ergoter cent sept ans!
    Vous voulez une autre référence pour clôre le débat?
    Tant qu'à faire on va en prendre encore une...biblique hein?
    On la trouve dans le passage où Jésus a lavé les pieds de ses apôtres et leur a dit:"Vous devez vous laver les pieds les uns les autres", signifiant par là que l'égalité des humains devant Dieu et face à leurs semblables, ne pouvait pas être que verbale. Sauf à être considérés comme des guignols, pas des chrétiens véritables.
    Vous avez saisi?
    Allez, encore une pour la route!
    Cellle-là est encore plus claire. On la trouve, en cherchant bien c'est pas facile, dans l'évangile de Mathieu 18:4 lorsque Jésus prenant un petit enfant près de lui, dit à ses disciples:"celui qui s'humiliera comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux".
    Si,si. C'est écrit!
    Vous pouvez vérfier.

  • Charles-Camilla:pardon qui?

    Les gazettes nous l’apprennent : Charles et Camilla vont demander pardon.
    A qui ?
    A l’infortuné mari. Eh oui. Le mari trompé.
    Celui de Camilla bien sûr.
    Or donc. Charles qui, s’il devenait roi un jour, serait, automatiquement chef suprême de l’Eglise Catholique Anglicane d’Angleterre, a, subito, éprouvé le besoin, partagé par sa…disons maîtresse (Puisque c’est le terme qu’ils reconnaissent implicitement tous deux), de demander pardon en priant.
    Si, si. C’est vrai. Relisez bien.
    Cela signifie, donc, que l’union…adultérine (Puisque c’est le terme qu’ils…etc) durait du temps de Lady Di, bien sûr.
    Mais, disent les gazettes, cela signifie aussi et surtout que Charles, « chrétien » dans l’âme, à défaut de l’être ailleurs, désire désormais faire la paix avec…
    Avec qui au fait ?
    Avec le mari ?
    Et pourquoi? Pour gagner ainsi, la paix civile, qui procurera au couple célèbre la certitude de dormir tranquilles, sans risquer l’ire (on ne sait jamais) du mari trompé mais,(on ne sait jamais) peut-être, toujours rancunier ?
    Il n’y a pourtant rien à craindre. Qui, y compris un mari grugé, oserait s’offusquer de voir le roi, ou presque, lui prendre sa femme. Et le droit de cuissage alors ?
    La paix avec qui alors ?
    Avec...Dieu ?
    Ben...faut voir hein...
    En effet, si Charles, durant ses longues soirées d’hiver, prend, dans ses - rares - moments de libres, du temps pour consulter les écrits sacrés (tout est possible à un roi ou presque) il aurait dû y lire que le pardon n’est consenti par Dieu qu’à condition que le repentir soit sincère.
    En d’autres termes, demander pardon est bien mais pas suffisant. Il faut réparer. Eh oui !
    Imaginez un peu les délinquants de tout poil s’estimer quittes de leurs peines éventuelles uniquement en demandant pardon à la Justice hein ?
    A quoi serviraient donc les juges et surtout les prisons. Voire les pendaisons et les chaises électriques ?
    Et puis même. Si votre voisin vous casse une jambe, par mégarde ou autrement, sera-t-il suffisant pour être totalement absous de lui demander pardon ?
    Et alors? Qui va vous réparer votre guibolle ? Et vous payer les soins y afférant ?
    En d’autres termes, pour que le pardon demandé soit donné à Charles et Camilla, il faudrait que tous deux…réparent.
    Ce qui n’est possible que d’une manière : que Camilla réintègre le domicile familial et cesse cette liaison qui, bien que le divorce soit prononcé, reste adultérine.
    Ben oui.
    Certes, le mari légitime pourrait refuser : chat échaudé craint l’eau froide. Mais, au moins, le geste serait là. Et ne manquerait pas de valeur catholique. Voire d’un certain panache, à défaut d’un panache certain. Et, évidemment, lui gagnerait le cœur de tous les lecteurs et lectrices de la presse de caniv…pardon, du cœur.
    Bon, c’était pour rire quoi.
    De toutes manières, le divorce est consommé. Comme l’acte, lui aussi.
    Mais l’honneur de la famille d’Angleterre est enfin sauf.
    Celui de l’Eglise Anglicane d’Angleterre, par contre…
    Quant à la paix de l’âme…
    Mais avec l’Eglise, n’est-ce pas, on peut toujours s’arranger non ?
    Avec Dieu, si l’on y croit bien sûr, c'est, à notre humble avis, une tout autre histoire.
    Mais çà, c’était juste pour causer.

  • Quid de la Bible?

    Non. Nous ne faisons pas de publicité pour telle ou telle religion mais nous donnons licence de commenter l'actualité religieuse - elle existe - à une époque ou l'athéisme se heurte à une montée, ou remontée, de la foi - ou de la croyance - d'Est en Ouest et du Nord au Sud.
    Ainsi de la Bible revisitée par Henri Meschonnic, poète et linguiste très distingué, et qui, dans le N°51 du Monde 2, dit s'atteler à la gigantesque tâche de la re-hébraïsation du livre le plus vendu de l'Histoire.
    ''En effet, dit-il en substance, la Bible a été, au fil des siècles et des traductions-traditions, quasi-totalement ''formatée'' chrétiennement, aux dépens de ses racines et formes ( et fond?) hébraïques.''
    Et il nous donne, effectivement, une fort intéressante vision de l'histoire des heurs et malheurs du Livre à travers 35 siècles d'existence.
    Compte tenu du regain d'intérêt pour un ouvrage dans lequel l'opinion voit, soit un recueil de légendes - même les religions de la chrétienté s'y mettent -, soit un message codé - c'est fort vendant -, soit, ce qui serait tout de même plus utile, une solution pratique aux problèmes de l'Humanité, il ne manque à cette intéressante dernière analyse, que l'essentiel: à quoi peut-elle être vraiment servir et comment l'utiliser sauf à la conserver sur le haut de la bibliothèque ou, pour faire distingué, à la poser négligemment sur la petite table du salon?
    Car savoir si les points et virgules, qui alors n'existaient pas plus que les voyelles, sont à la bonne place dans telle ou telle traduction, ou prouver, petit alpha petit bêta, que les versions grecques ont dénaturé la forme mais pas le vrai fond du message, ne nous semble pas très utile pour commencer à formuler une réponse.
    En effet, très pragmatiquement, tout le monde sait - même ceux qui ne la connaissent pas, - que le-dit message de la Bible est fort bref. Il peut même se résumer en une phrase, que Jésus ( si l'on n'aime pas la référance on peut aller regarder la météo) a dite lui-même: ''Tu dois aimer ton Dieu plus que tout et ton prochain comme toi-même''.
    Simplicité biblique? Ben oui.
    Le message signifie: ''Vous avez des problèmes? Mettez donc ça en application et tout marchera, sinon comme sur des roulettes, du moins tout comme.''
    Mis en oeuvre dans la famille, entre voisins, dans le monde économique et politique, national et international, c'est le moyen, le seul moyen de s'en sortir.
    Difficile, voire impossible à mettre en pratique?
    Bien sûr. Cela n'empêche évidemment pas le message d'être,qu'on le veuille ou non, qu'on ergote ou pas, LA solution.
    Tout le reste n'est que littérature.
    Littérature, fainéantise et obstination à refuser une contrainte ''venue d'ailleurs''. C'est vrai, ''l'obligation'' en question a été souvent diffusée par les ''grandes'' religions qui, c'est vrai aussi, se sont contentées de dire mais sans donner l'exemple. Ou alors le mauvais.
    Le conseil, voire l'injonction, n'en demeure pas moins.
    Et il est douloureux pour la vanité humaine de ne pas se voir attribuer la gloire d'un conseil plein d'une sagesse incontournable mais si embêtante à pratiquer, déja pour soi-même.
    Pas commode, ni gratifiant, ni porteur de notoriété.
    Hélas, effleurer le fond et se concentrer sur la forme revient à se contenter de disserter sur les qualités de l'étiquette sans dire ni connaître ce qu'il y a...''dans la boîte''.
    AQlors? La forme ou le fond?
    Après tout: c'est de notre temps.
    Le spectacle avant tout.

  • Vous avez dit séparation?

    1905-2005. Il y a cent ans que le petit père Combes, aidé de pas mal de ''mangeurs de curés'' a séparé l'église de l'Etat.
    Voire.
    Dans une enquête parue durant le premier trimestre 2002, le journal ''Le Monde'' nous apprenait que l'Etat, mais oui, subventionnait l'Eglise catholique (mais oui bis) à hauteur de...12% de nos impôts.
    Sans, bien sûr, nous demander notre avis et ce, par le biais des aides diverses et variées aux myriades d'associations confessionnelles et, fort simplement, en gérant tous les édifices du culte qui lui appartiennent depuis lors.
    Alors?
    Rien sinon que la séparation n'est qu'un leurre et que si nous étions allemands, au moins, nous pourrions ne plus payer d'impôts ''des religions'' en adressant, simplement, une lettre de ''démission'' à la hiérarchie écclésiale.
    C'est tout.
    La religion catholique est toujours religion d'Etat, contre le gré des citoyens, y compris des athées et de tous les autres fidèles d'autres cultes. D'autant plus curieux que l'Etat français, dit-on, ne reconnaît officiellement aucun culte.
    Au fait, apeurer les foules en agitant le spectre des sectes est bien commode.
    Pourtant, la religion catholique n'est-elle pas une secte qui a fort bien réussi?