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Quid de la Bible?

Non. Nous ne faisons pas de publicité pour telle ou telle religion mais nous donnons licence de commenter l'actualité religieuse - elle existe - à une époque ou l'athéisme se heurte à une montée, ou remontée, de la foi - ou de la croyance - d'Est en Ouest et du Nord au Sud.
Ainsi de la Bible revisitée par Henri Meschonnic, poète et linguiste très distingué, et qui, dans le N°51 du Monde 2, dit s'atteler à la gigantesque tâche de la re-hébraïsation du livre le plus vendu de l'Histoire.
''En effet, dit-il en substance, la Bible a été, au fil des siècles et des traductions-traditions, quasi-totalement ''formatée'' chrétiennement, aux dépens de ses racines et formes ( et fond?) hébraïques.''
Et il nous donne, effectivement, une fort intéressante vision de l'histoire des heurs et malheurs du Livre à travers 35 siècles d'existence.
Compte tenu du regain d'intérêt pour un ouvrage dans lequel l'opinion voit, soit un recueil de légendes - même les religions de la chrétienté s'y mettent -, soit un message codé - c'est fort vendant -, soit, ce qui serait tout de même plus utile, une solution pratique aux problèmes de l'Humanité, il ne manque à cette intéressante dernière analyse, que l'essentiel: à quoi peut-elle être vraiment servir et comment l'utiliser sauf à la conserver sur le haut de la bibliothèque ou, pour faire distingué, à la poser négligemment sur la petite table du salon?
Car savoir si les points et virgules, qui alors n'existaient pas plus que les voyelles, sont à la bonne place dans telle ou telle traduction, ou prouver, petit alpha petit bêta, que les versions grecques ont dénaturé la forme mais pas le vrai fond du message, ne nous semble pas très utile pour commencer à formuler une réponse.
En effet, très pragmatiquement, tout le monde sait - même ceux qui ne la connaissent pas, - que le-dit message de la Bible est fort bref. Il peut même se résumer en une phrase, que Jésus ( si l'on n'aime pas la référance on peut aller regarder la météo) a dite lui-même: ''Tu dois aimer ton Dieu plus que tout et ton prochain comme toi-même''.
Simplicité biblique? Ben oui.
Le message signifie: ''Vous avez des problèmes? Mettez donc ça en application et tout marchera, sinon comme sur des roulettes, du moins tout comme.''
Mis en oeuvre dans la famille, entre voisins, dans le monde économique et politique, national et international, c'est le moyen, le seul moyen de s'en sortir.
Difficile, voire impossible à mettre en pratique?
Bien sûr. Cela n'empêche évidemment pas le message d'être,qu'on le veuille ou non, qu'on ergote ou pas, LA solution.
Tout le reste n'est que littérature.
Littérature, fainéantise et obstination à refuser une contrainte ''venue d'ailleurs''. C'est vrai, ''l'obligation'' en question a été souvent diffusée par les ''grandes'' religions qui, c'est vrai aussi, se sont contentées de dire mais sans donner l'exemple. Ou alors le mauvais.
Le conseil, voire l'injonction, n'en demeure pas moins.
Et il est douloureux pour la vanité humaine de ne pas se voir attribuer la gloire d'un conseil plein d'une sagesse incontournable mais si embêtante à pratiquer, déja pour soi-même.
Pas commode, ni gratifiant, ni porteur de notoriété.
Hélas, effleurer le fond et se concentrer sur la forme revient à se contenter de disserter sur les qualités de l'étiquette sans dire ni connaître ce qu'il y a...''dans la boîte''.
AQlors? La forme ou le fond?
Après tout: c'est de notre temps.
Le spectacle avant tout.

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