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Communisme? Nazisme? Et le reste?

Vient de paraître le livre ''Journal d'une écolière Soviétique'', qui retrace les souvenirs d'une adolescente, envoyée en Sibérie, avec sa famille, lorsque le KGB a jugé que le contenu de son journal intime était d'un terrorisme évident, propre à déstabiliser l'URSS au beau temps de la guerre froide.
En effet, la malheureuse se posait, alors, des questions sur le quotidien, pas folichon, sur son avenir, qui ne l'était guère plus, bref, elle avait le front de se poser des questions...tout court. Pire que çà: elle s'inquiétait alors qu'il n'y avait , d'évidence, aucune raison de le faire dans le rouge Paradis des amours soviétiques.
Du terrorisme, c'est sûr çà chef!
La pauvrette se retrouva en Sibérie, sa famille idem. Elle ne revit jamais ses parents. Souffrances. Morts. Le désastre.
Quelques questions.
On ne se pose plus guère celle-ci aujourd'hui: pourquoi les communistes d'alors, il en reste, - et puis ceux de maintenant - n'ont pas demandé pardon et proposé de parler indemnisations pour les 40, 50, on sait plus, 60 millions de victimes de cette si belle idéologie? Pourquoi n'ont-ils pas donc fait comme l'Eglise Catholique qui a mis, il est vrai, 3 siècles pour demander pardon à Galilée?
Et pourquoi la presse actuelle, de gauche, persiste à estimer l'horreur moscoutaire moins terrible que l'horreur nazie?
Et pourquoi, encore, une certaine presse de gauche encore, mais en costume-cravate celle-là, ne fait-elle pas son mea culpa à propos des un, deux, on sait plus, trois millions de malheureux Cambodgiens que les Khmers rouges - encensés à l'époque par les journalistes français - ont salement zigouillé. Zigouillé, bien sûr d'abord, les profiteurs qui dominaient le pays, comme il y en a partout ailleurs, mais surtout le petit peuple pour des motifs d'une pureté idéologique rare: devaient être supprimés les riches, c'est-à-dire ceux qui avaient au moins une bicyclette, et les intellectuels, c'est-à-dire ceux qui portaient de lunettes...
Et puisque nous en sommes aux pays totalit...disons vaguement démocratique, pourquoi, aujourd'hui encore, ces mêmes journalistes, et tout plein d'autres, ne posent-ils pas de questions sur une pensée unique obligatoire du même genre. Le ''renouveau'' de l'église orthodoxe russe, par exemple, qui veut faire table rase de tous les autres cultes, après avoir durant les années rouges, un chouïa fricoté avec le pouvoir pour tâcher de garder une partie du sien, et aujourd'hui est accusée de fricoter encore mais cette fois dans les trafics de voitures et de cigarettes, et d'argent à passer à la machine à laver?
Parce qu'il est difficile de reconnaître ses ''erreurs''? Ou parce qu'ils ne se trompent jamais? Encore un grand Mystère...

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