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Couleuvres royales

Qui se souvient de la malheureuse princesse Margaret? Dans les années 50, la soeur de la reine Elisabeth, deuxième du nom, voulait se marier avec un héros de la bataille d'Angleterre, le group captain Peter Twowsend. Un grand, grand et bien joli amour que celui-là.
A l'époque, Buckingham mit son veto. Schocking:on ne se marie pas avec un divorcé!
On avait déja été échaudés avant qu'Elisabeth succède à Georges V, lorsqu' Edouard VIII manqua de peu la couronne mais préféra sa Wallis Simpson. Rendez vous compte: une divorcée mais américaine en plus!
La pauvre princesse, (mesure de rétorsion ou simple décision amoureuse?) se maria quand même mais, beurk, avec un roturier. Il fallut, toute affaire cessante, anoblir le photographe royal, heureux bénéficiaire du nouveau choix conjugal princier, en en faisant le comte de Snowdon.
Quelques années et enfants plus tard, divorce. S'ensuivit l'errance en boucle de l'infortunée Margaret. De Gstadt en île Moustique, en passant par tous les sites où, dit-on, la jet-set s'amuse et dépense notre argent (1), elle traîna son ennui, sa tristesse et ses vraies larmes et finit par en mourir. Qui s'en soucia?
Qu'advint-il depuis cette décision mémorable, le menton levé, de la rigueur légalement et royalement anglicane?
Si vous êtes soit abonnés à la presspipeule soit britanniques amoureux incompris de la bière tiède et de la presse de caniveau, vous le savez fort bien. Des frasques des fils et petits-fils aux galipettes des brus, les dernières décennies et jusqu'à après-demain, ont été bougrement fertiles dans l'accouchement de couleuvres que la Cour a été contrainte d'avaler. Et avec le sourire, s'il vous plaît. En biais certes mais tout de même.
Eh oui. En tant que chef de l'église catholique anglicane, la reine d'Angleterre a eu bien des soucis pour, comme on dit chez les intelligents, mettre en adéquation le vouloir et le pouvoir. La loi et la réalité.
Et les dernières années n'ont pas arrangé les choses: voilà-t'il pas que les prêtres y vont de leur outing pendant le sermon et que les femmes se mettent à vouloir enseigner les ouailles alors que les hommes seuls en sont capables. Depuis Henri VIII (Barbe Bleue pour ses, rares, amis) on sait bien tout çà.
Où allons-nous ma doué?
Dieu reconnaîtra les siens?
Eh! Pardon! C'est de chez nous çà! Notre église à nous n'en est pas là.
Enfin pas encore.
Et puis, pour les problèmes royaux en rapport avec la morale religieuse, nous on ne risque rien.
La preuve: on est en République.

(1) Et alors? Où croyez-vous que les riches trouvent de quoi subsister sinon dans la poche des pauvres?

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