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Vous avez dit économies?

Thierry Breton remplace Hervé Gaymard. Un ministre que le pouvoir - et l'opinion semble-t-il - a classé dispendieux, est remplacé par un ministre que le pouvoir (qu'en dit l'opinion?) a estimé économe des deniers de l'Etat, et espérons-le, lui-même, plus économique.
L'arrivant a, d'ailleurs, déja commencé la moralisation par l'exemplei en abandonnant, vertueusement, ses jetons de présence au sein de deux conseils d'administration, ''peu compatibles'' a susurré avec indulgence une commentatrice de France-Inter - alors qu'incompatible eut été simplement légal- avec ses nouvelles fonctions au gouvernement.
La journaliste a semblé, par hasard, oublier que le jeu de chaises musicales est un sport de haut niveau, et de tout repos, pratiqué par les élites économiques et politiques du pays depuis la fin de la dernière guerre, et que les allers et retours Affaires, Ministères, Sociétés Nationalisées (ou ce qu'il en reste), Inspection des finances, fonctionnent bigrement mieux que la quadrature du cercle.
C'est vrai que le presque célèbre ex-PDG du très célèbre fameux second ''trou'' français (après celui de la Sécu), - celui de France Télécom (1) -, a, là-bas, copieusement resserré boulons et surtout cordons de la bourse. Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'il serre aussi fort les siens et ceux de son ministère.
Serrer les cordons de la bourse d'un ministère après avoir serré ceux d'un tonneau des Danaïdes est, certes, une image un peu osée, voire plutôt tordue d'une réalité qui ne l'est pas moins.
Enfin! Comme disait Francis Blanche à Pierre Dac:
''Vous pouvez le fairrre?''
''Oui!! Je peux le faire!'' Répond celui-ci.
''Il peut le fairrre..!'' s'émerveille le premier qui conclut:
''C'est merrrveilleux messieurs-dames, c'est magnifique, il peut le fairrre, on l'applaudit bien forrrt!''
Voilà donc, c'est comme si c'était fait.

(1):45 MDS d'Euros sans compter la ruine des petits épargants-patriotes qui avait misé sur FT comme ils l'auraient fait sur Concorde et à qui il ne reste, bien sûr, que leurs yeux pour pleurer leurs pertes qui alimentent peu ou prou les salaires des hauts cadres...ben oui, il faut bien que quelqu'un paie la casse.

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