Pour ce qui est de parler autoroute, ça change de la place saint Pierre où il n’y a aucun parking, il est bon de rappeler que les premiers à avoir été construits, dans les années 50-60, étaient gratuits.
Quel gaspillage !
C’est vrai ! C’était l’époque, vous savez, de l’Etat-Providence, où les ouvriers vivaient comme des nababs aux dépens des entreprises qui faisaient faillite, et des patrons en chaussettes trouées ( tiens comme Messier !), en un mot de ce stupide pays de cocagne, le nôtre, qui ne pensait qu’à s’amuser sans travailler.
Qui se souvenait aussi, que la constitution de 1789 et pas mal de suivantes, avaient prévu de supprimer touts les péages et voies de communication payantes puisque sous l’Ancien Régime, seul le Roi et ses copains et copines, pouvaient se déplacer gratuitement dans la doulce France.
Puis, un jour vint où l’Etat n’ayant plus un radis, si si c’est vrai, on s’avisa d’instituer des péages mais uniquement, promis-juré, pour payer les travaux de construction.
Re-promis-juré, une fois remboursée la mise de fond, les péages seraient supprimés, voire, baisseraient copieusement puisqu’il ne faudrait plus que payer l’entretien courant. Ce sera bien moins cher vous verrez.
On a vu.
Dans un premier temps, on s’est aperçu que parmi les gestionnaires des sociétés d’économie mixte (public-privé) chargées des autoroutes, figuraient des élus qui palpaient des jetons de présence. Pas mal.
Puis, les choses devenant ce qu’elles n’auraient jamais dû devenir, on a, après des luttes sévères et persévérantes de la part des sociétés (hautement) intéressées, fini par passer la plupart des autoroutes au privé. Les existantes et les autres (1).
Alors que les travaux de construction sont, depuis belle lurette, amortis.
Et que les frais ne portent, désormais, que sur l’entretien !
C’était la rubrique croix-de-bois, croix-de-fer, si je mens, je vais en enfer.
Eh bourricot ! L’enfer n’existe pas !
Oui mais il y en a pas mal qui y croient.
(1) : Eh oui ! Et ce-n’est-qu’un-début-le-combat-con-ti-nue !