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Europe-Danemark: l'exemple?

Bravo à M. Galouzeau de Villepin.
Vraiment un grand bravo !
En effet, il a dit qu’en matière de politique sociale, il allait voir ce qui se fait de mieux ailleurs afin de tenter de faire mieux encore chez nous.
Mieux, en tous cas, que ce qui a été fait jusqu’à présent.
Banco !
Dommage, déjà, que ses prédécesseurs, tous ses prédécesseurs, n’aient pas eu la même idée.
D’autant qu’il aurait suffi de regarder et d’imiter les Japonais, ceux-là même qu’Edith Cresson qualifiait dédaigneusement de fourmis (1).., pour savoir qu’ils ont depuis longtemps donné l’exemple pour ce qui est de prendre chez les autres ce qui marche bien, plutôt que de perdre du temps et de l’argent à se triturer la cervelle en risquant de se planter.
Notre nouveau premier ministre a même évoqué le Danemark.
Ce qui amène quelques commentaires.
Un, c’est un pays où la pression fiscale est proche de la nôtre (la plus forte d’Europe).
Donc, remarque de M. de Villepin, du moins on le suppose‘’S’ils paient quasiment autant d’impôts que nous mais que leur situation sociale est meilleure, pourquoi ne pas faire comme eux ? ‘’.
Pas bête.
Deux, le Danemark avait été le seul état à dire NON au précédent référendum sur Maastricht.
Or, cela ne l’avait pas rejeté au ban de l’Europe.
Pas bête non plus.
Bonne initiative tout ça.
On propose d’aller plus loin.
Pourquoi ne pas créer des sites Internet en quantité suffisante pour informer les Français mais aussi les Européens, des avantages et inconvénients des systèmes sociaux de tous les pays d’Europe, voire du monde entier, du moins de ceux qui peuvent être adaptés chez nous ?
On sortirait peut-être une fois pour toutes de notre système franco-français dont rigolent doucement, à juste titre, les anglo-saxons, qui trouvent ahurissant que nous soyons dirigés exclusivement par une France d’en haut, composée de décideurs énarques, polytechniciens, centraliens et normaliens qui passent la totalité de leurs carrières a faire des va-et-vient public-privé et à se coopter, en enrichissant leurs carnets d’adresses et, corollairement, leurs portefeuilles. Et pas seulement ministériels.
Et puis, les Français et les Européens seraient, au bout d’un certain temps, mieux à même de juger de l’opportunité de voter OUI ou NON, voire de demander plus d’explications à leurs élus ?
-Démocratie directe ?
-Pourquoi pas ?
Car, tout de même, c’est bien ainsi que toute démocratie doit fonctionner : à partir de votes en connaissance de causes non ?
Alors ?
Difficile d’informer les Français et Européens de cette manière ?
On va bien sur la Lune et sur Mars non ?
Et n’est-ce pas là, une manière, très opportune, de ramener les citoyens vers une vie et une pratique politique dans laquelle ils n’ont, manifestement, pas plus confiance que dans la classe politique elle-même censée la représenter ?

(1)…alors qu’elle avait fait embaucher un de ses copains dentistes comme ‘’consultant’’ européen et qu’elle avait été inquiétée pour cela. C’était juste pour dire…

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