Les Japonais demandent (exigent ?) que le moratoire qui freinait momentanément la destruction généralisée des baleines et autres baleinoptères, soit annulé.
La raison ?
Vous la connaissez tous : pour des raisons SCI-EN-TI-FI-QUES.
Promis juré !
Question : pourquoi les Japonais sont-ils les seuls au MONDE à avoir un tel besoin de connaissances scientifiques et à propos des baleines en particulier ?
Ceux qui couinent, brament, ou pépient, de bien vilaine manière, que nos amis de l’Empire du Soleil Levant, apprécient les baleines tout spécialement sous forme de steaks sushis et autres marinades, ne sont que de méchantes langues.
D’autant qu’après avoir longuement (ou brièvement ?) étudié toutes ces bestioles une fois pêchées, rien, et la morale japonaise en particulier, ne s’oppose à ce que ces sujets d’expériences éminemment scientifiques soient vendus au plus offrant.
-Au plus offrant c’est-à-dire cher ? Très cher même ?
-Ben oui quoi ? C’est la loi du marché non ? Achète qui veut après tout !
-Qui veut ou qui peut ?
-Oh hé, ça va hein ? Encore vos jalousies de prolo bien nourri ?
-D’accord d’accord. Nous sommes donc heureux de vous apprendre, en exclusivité, que la population baleinière, c’est-à-dire une partie capitale de la chaîne de vie qui part de l’algue bleue pour se terminer à l’homo sapiens, est, subitement, devenue inutile à cette indispensable chaîne de vie.
-Alors ? Votre lumineuse explication ?
-Oh, probablement parce que les Japonais, tout du moins une petite partie d’entre eux, ne font pas partie de l’espèce sapiens en question. Donc que la vie des baleines, japonaises ou pas, ne pèse pas lourd devant l’infini plaisir trouvé à les faire gastronomiquement disparaître dans les cuisines nipponnes.
-Sapiens d’abord, qu’est-ce que ça veut dire?
-En latin, me dit mon dictionnaire Gaffiot, signifie, intelligent, sage, raisonnable, prudent.
-Ah ?
-Ben oui. Maintenant veuillez m’excuser, j’ai à préparer mon sandwich aux sardines.