Génial !
Miracolo !
Pour économiser l’essence, en fait pour calmer un tantinet la colère montante des automobilistes, un mirifique et ingénieux conseil vient de nous être donné par un digne représentant de la France d’en-haut qui bénéficie de voitures de fonction dont il ne paye ni le carburant, ni l’achat et moins encore le fonctionnement !
Le conseil ?
’’Roulez moins vite !’’.
Pour une trouvaille c’est une trouvaille !
Roulez alegro…ma non troppo.
Conseil fort judicieux.
Du niveau de tous ceux dont notre distingué écologiste en chef, Nicolas Hulot, guide et phare du vain peuple qui n’y connaît paraît-il rien en la matière, nous abreuve au quotidien :
-N’utilisez plus de sacs de plastique…alors que les supermarchés ne nous en fournissent plus, ‘’oubliant’’ d’ailleurs au passage de diminuer les prix des produits qui continueront donc à inclure le prix des sacs disparus mais qui ne vous étaient pas donnés en cadeau ;
-Faites coulez moins fort le robinet…comme si la facture croissante nous incitait à ignorer la mesure propice à la stabiliser faute de mieux ;
-Utilisez moins votre voiture…comme si, dans les villes où il n’y a pas de transports en commun, l’on avait le bonheur de disposer d’une flotte de cyclistes bénévoles, proposant gratis de faire les courses en ville à tous les plus de 50 ans qui s’esquinteraient la santé s’ils n’avaient pas de bagnole ;
-Achetez de préférence les produits bio…comme si les producteurs et les contrôles étaient d’une fiabilité virginale, et comme si les prix pratiqués étaient accessibles au plus grand nombre ;
-Achetez un véhicule fonctionnant au carburant vert...sauf qu'il n'y a, à notre connaissance, que les bus et pas dans toutes les villes, qui peuvent le faire et qu'aucun fabricant de bagnoles ne s'y est mis...Se méfiant, d'ailleurs, des pétroliers qui voient la chose d'un très mauvais oeil...
Des conseils comme ceux-là, on en a des tonnes à vous offrir. Ca ne mange pas de pain et vous permet de vous donner une image de défenseur intelligent et dynamique de la planète, laquelle n’attendait d’ailleurs plus que ces zigs et leurs suggestions pour enfin espérer survivre à l’envahissement de la maladie que vous savez : l’Humanité elle-même.
Mais cette fois, la génialité, si l’on ose, passe les bornes.
Roulez moins vite et vous dépenserez moins !
On en est béats d’admiration !
De ce conseil bien compris, on en a fait, en bon citoyen tâchant d’anticiper sur les lumineuses recommandations de ses maîtres, la déduction suivante.
Pour dépenser moins encore, au lieu de rouler à 115, on roulera à 100.
Puis à 90.
Puis à 70.
Puis à 60
Puis à 50, comme en ville.
Puis…
Bon. Assez finassé, nous vous donnerons en exclusivité ce conseil que la rédaction de votre journal favori vous fournit donc gratuitement :
Pour économiser un max, NE-ROU-LEZ-PLUS-DU-TOUT !
Quoi on rigole ?
Essayez, mais essayez donc avant de critiquer quoi !
Tiens, tout cette pantalonnade nous rappelle que récemment, nous avons été nous baguenauder sur le site de la Fondation Hulot et nous avons suggéré aux ‘’spécialistes’’ l’animant, quelques pistes que nous pensons utiles à nos contemporains.
Ainsi, nous leur avons rappelé qu’au lieu de s’en prendre aux 4X4 - qu’ils incitent leurs fidèles lecteurs à accuser de tous les maux, voire à leur crever les pneus, tout cela sans y connaître que pouic -, ils devraient se renseigner. d'abord
Eh oui. C’est le boulot premier de qui pense être journaliste.
En l’occurrence et on le rappelle, question place, émanations de CO2 et consommation, les crânes d’œuf écolos feraient mieux de consulter toutes les revues techniques automobiles. Ils se rendraient ainsi compte qu’ils parlent sans savoir. Les revues en question, on les trouve chez tous les marchands de journaux. Vulgarisation scientifique au coin de la rue.
Parler sans savoir est le propre des prétentieux stupides. Excusez le terme mais c’est très exactement la définition que l’on peut donner des individus qui prétendent savoir et juger sans argument aucun si ce n’est ceux qu’ils inventent.
Réponse des intéressés à notre remarque sur la nécessité d’y aller mollo sur ce genre de choses: ‘’Nous conseillons l’ensemble de la société afin d’apporter des éléments de réflexion (sic) que chacun est, ensuite, à même de gérer comme il l’entend’’.
Autrement dit, en manque (une fois de plus) d’arguments, on botte en touche, histoire de dire poliment tout juste, allez vous faire voir ailleurs.
Sans nous décourager, nous avons réitéré nos conseils.
Et avons proposé, cette fois, à nos distingués conseilleurs, qui ne sont pas que l’on sache les payeurs, d’inciter les humains à manger un maximum de chose crues, fruits, légumes, voire protéines diverses animales ou végétales.
Pourquoi ?
Eh bien sans chercher à faire de la retape pour ces adeptes de ce mode de nutrition, il nous paraît, le mode, aborder les vrais problèmes c’est-à-dire, in fine, aller vers la bonne solution.
En effet, développer le manger cru offre une foultitude d’avantages évidents et absolument sans équivalents ni contradictions possibles.
Supposons, pure hypothèse d’école, que le monde entier s’y mette.
Cette manière de faire permet, déjà, d’économiser sur tous les types de combustibles et d’énergies : gaz, fuel, électricité nucléaire ou hydraulique voire solaire.
Et ce non seulement au niveau de l’utilisation directe pour faire cuire, mais également pour le transport et l’utilisation desdites énergies. Mesurez et vous verrez l’ampleur qui va la trouver saumâtre...mais pour le plus grand bonheur de notre atmopshère..
En premier lieu, les fournisseurs et utilisateurs de premier niveau, de ces énergies.
Suivez mon regard : des pétroliers à ITER, en, passant par EdF, GdF voire même les marchands de bois et charbons.
Mais aussi les fabricants de camions pour le transport, de voitures pour tous les personnels, les sociétés d’autoroutes, les garagistes, les compagnies d’assurances et, en ribambelles par effets domino, tous les secteurs concernés de près ou de loin.
Mais cela ne s’arrête pas là.
Les agriculteurs locaux seraient évidemment intéressés au premier chef puisque les produits fruitiers et légumiers en question sont d’autant plus utiles que leur fraîcheur est garantie.
Donc, minimum de transports. On consomme sur place, dans les villes et leurs proches secteurs.
Et, tant qu’à faire, en produisant, VRAIMENT bio, les engrais et produits de traitement, issus du pétrole, seraient, eux aussi, mis au rancart.
Quant à tous les produits transformés possibles et imaginables, pensez donc à la tête des patrons de supermarchés au fur et à mesure de la mise en place d’un tel système pour le moins nouveau. Manger nature, et s'abstenir de tout ce qui est vendu en pots, en boîtes, en conserves, en sachets, surgelés ou pas, bref, tout ce qui est travaillé, trituré, aromatisé, homopgénisé, aromatisé, pasteurisé, en un mot comme en cent, tous les produits qui ne sont plus dans le même état que celui des origines.
Le Système entier remis en cause.
Cul par-dessus tête.
La grôôôsse cagastrôôfe comme on dit chez moi.
On voit d'ici la tête des fabricants, producteurs et autres transformeurs.
Et on ne vous parle pas des patrons, des hommes politiques, des medias, des experts, des syndicats, bref, de tous ceux ( y compris vous et moi) que les idées nouvelles dérangent parce qu’elle les contraint à faire travailler leur cervelle en s’apercevant qu’ils ne sont pas aussi merveilleux qu’ils se l’imaginent. D’autant qu’un tel système, cautionné par 5 ou 6.000 ans de ‘’civilisation’’…cuite, cela vous façonne plutôt les gênes et le cerveau…
Ca vous paraît dingue tout ça?
Utopiste ?
Dites voir, qu’est-ce que l’Utopie ?
C’est s’imaginer que la société humaine va fonctionner très bien alors qu’elle est sous-tendue par des lois du marché totalement invraisemblables, au risque, évident, de voir bientôt la machine s’enrayer ?
Ou bien est-ce revenir à des conceptions et à des pratiques proches de la Nature…à l’opposé, bien sûr, de celles que avons tous aujourd’hui et, semble-t-il, depuis bougrement longtemps et pour pas mal de temps encore ?
Pratiques proches de la Nature ?
Mais oui, vous savez bien…Cette Nature que, justement, toutes les législations et règles de Progrès, les manières de faire modernes, mettent à mal suscitant, pour tenter de trouver des solutions, des conseils stupides tels que ceux dont nos guides suprêmes nous abrutissent.
Le cru sauvant la Planète ?
Ne rêvons pas mais entre nous, n’est-ce pas vers ce genre de pratique que nous poussent même les pouvoirs publics avec leur pub : ‘’Mangez cinq ou six fruits et légumes tous les jours’’…et avec les mises en gardes répétées contre les dangers générés par les, de plus en plus louches, manipulations des produits alimentaires.
Püisque, quelque part, ce mode d'alimentation là, titille nos penseurs et décideurs mais que les intérêts pour ne pas s'y convertir sont vraiment trops gros à avaler, difficile d'en faire la promo d'un seul coup d'un seul n'est-ce pas?
Au fait, nous avons, modestement, suggéré tout ça à la Fondation qui va sauver la planète.
Vous savez quoi ?
On attend encore la réponse.
C’est sûr, que si on ne se contente pas de replâtrer mais qu’on remet tout le Système en question…
C’est pour ça qu’il ne faut pas rêver.