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Présidente de la République?

Une femme pour présidente?

Incroyable !

Incroyables les réactions des hommes…et des femmes interviewés sur les ondes des radios périphériques ou pas.

Les commentaires vont de (Une femme) ‘’Ouais, ouais, ça ferait un peu exotique ( !)’’, à (Un jeune homme)‘’Ouais mais Roudy elle est trop vieille’’, en passant par ‘’Oui, pourquoi pas, mais il faudrait qu’elle ait un peu d’expérience…’’.

La justesse de jugement et la clarté de vue de nos concitoyens sont sidérantes.

La politesse des hommes aussi.

Visions à long terme, à vue de nez et carrément au pif mélangées, l’on voit combien nos concitoyens sont, femmes et hommes ensemble, autant machos que ringards et, en tous cas, totalement incapables d’aller au bout de leurs idées, quand bien même ces idées n’en sont qu’au stade de faibles balbutiements.

Car, si notre manière de penser à nous tient dans cet abrupt jugement des femmes de notre rédaction : ‘’Depuis que les femmes votent, elles ont démontré qu’elles savaient être aussi bêtes que les hommes…’’, nous acceptons bien volontiers la validité du principe général de parité, considéré comme logique dans une société qui se veut égalitaire et refusant, désormais, toute ségrégation.

Tant qu’à être logiques, puisque parité il faut, pourquoi y aurait-il des domaines réservés ?

Pour cause d’incompétence, ou de peu de compétence ?

Pourquoi ?

Parce que vous pensez que les femmes ne peuvent pas être aussi compétentes que les hommes, voire aussi incompétentes qu’eux?

Grotesque.

Ou hypocrite plutôt.

Que les femmes, à gauche comme à droite, jalousent celle d’entre elles qui, la première, a eu l’idée et l’a exprimée, se comprend aisément.

Que les hommes, forts de leur position aussi latine que dominante, se conçoit tout autant.

Comme est aisée à concevoir, l’attitude générale de la société qui reste toujours pétrie de culture catholico ringarde, laquelle, depuis le XVIII° n’a jamais vraiment abandonné la conviction que le travail de la femme était , naturellement, soit de touiller les marmites soit de torcher les gosses et de veiller mémé. Et même d’y aller des trois…et de tout le reste, pour plus d’efficacité et d’ordre social.

Toutefois, du moment où la volonté est affichée, ne fut-ce qu’en paroles, d’égaliser vraiment les tâches et les responsabilités du haut en bas des activités sociales, politiques comprises, on ne voit pas pourquoi cette égalisation ne passerait pas par la présidence de l’Etat.

Parce que vous croyez qu’une présidente ferait plus mal, (ou mieux), qu’un président ?

Et pourquoi donc ?

Qu’elle serait plus, ou moins honnête ?

Ah bon !

Et en vertu de quoi ?

L’honnêteté, le mensonge, la courage, la volonté, l’intelligence, la sagesse et la stupidité: ces attributs porteraient-ils jupes ou pantalons ?

Que l’on sache, toutes celles qui ont œuvré, et oeuvrent encore, à la tête de leurs pays respectifs, ne les ont pas menés à la catastrophe que l’on sache.

En tous cas ni plus ni moins que parmi les nations dirigées par des hommes.

La compétence et l’honnêteté, pas plus que l’incompétence et le mensonge, ne sont l’apanage du sexe masculin.

Les femmes savent faire tout pareil.

De toutes manières, plus ça changera et plus ce sera la même chose.

Tout le reste n’est que PQ (1), presse magazine et pipeule et infos télévisées.

 

(1). P.Q : Presse Quotidienne, précision utile encore que l’on puisse y trouver quelque ressemblance…

 

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