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Incendies parisiens, ou comment apprendre l'irresponsabilité

En fait de causes possibles de l’incendie du dernier immeuble parisien, incendie qui fit, pas moins de 17 victimes, c’était pire que ce que nous imaginions.

Vous l’avez entendu comme nous : il ne s’agissait ‘’que’’ d’une ‘’c…ie ordinaire’’, comme l’a élégamment dit un policier.

En fait, une plaisanterie, en quelque sorte, consistant à mettre le feu à une boîte à lettres qui s’est donc terminée par 17 morts.

Tout cela pour une simple dispute entre ciopines.

Presque mignons non ?

Et très simple aussi.

Autrement dit, comme il ne s’agit ‘‘que’’ d’une plaisanterie de gamines, eh bien il suffira de les remettre à leurs parents, qui les gronderont, peut-être, très fort, après quoi elles repartiront s’amuser ailleurs.

Mettre encore le feu ?

Pourquoi pas ?

Après tout il y a bien un chant de victoire et de menaces de supporters qui chante pareil sur l’air des lampions.

Vous vous souvenez non: ‘’Ce soir on vous met le feu…’’.

Fine plaisanterie hein ?

Cela n’influe que les esprits faibles ?

Ah bon ?

Parce que ceux qui le mettent réellement le feu, n’en sont pas ?

Certains diront que, de toutes manières, si la justice se permet de dire que de tels actes, l’incendie mortel en particulier, sont bien plus graves que ce qu’un vain peuple pense, eh bien il suffira d’une bonne manif devant le palais de justice pour apprendre à ces ringards de malappris de juges qu’il serait temps d’évoluer avec leur époque.

Et le peuple, enfin ce qui en revendique le nom et la place, a toujours raison.

Il est loin le temps où les malfaiteurs devaient payer.

Désormais, la société étant consacrée responsable de tous nos malheurs et plus particulièrement des c…ies, et même des crimes de nos enfants en premier lieu, les juges doivent comprendre que leur rôle est non plus de stigmatiser mais d’aider les malheureux criminels qui ne sont de moins en moins responsables de leurs actes.

Surtout, vous pensez bien, lorsqu’il s’agit d’enfants qui n’ont pas eu l’éducation qu’il fallait.

Voili voilà.

La fin de l’histoire ?

Eh bien les gamines seront, peut-être, jugées.

Et très certainement innocentées, du moins en grande partie.

Leur âge vous comprenez, leur milieu, les difficultés économiques, leurs difficultés familiales, bref, elles seront installées en milieu rééducatif durant quelques années, puis libérées à leur majorité, et probablement bien avant.

Il serait injuste de les priver de liberté plus longtemps, n’est-ce pas ?

La liberté c’est le vie non ?

A laquelle elles ont bien droit tout de même.

D’ailleurs, les avocats et tous les medias le diront.

Déduction : désormais, elles et pas mal de leurs copains et copines sauront, d’évidence, que tuer 17 personnes en les brûlant vifs, ne coûte pas cher.

Que voulez-vous qu’ils et elles gardent d’autre exemple éducatif que la société leur aura enseigné durant quelques années de…rééducation éventuelle ?

Et les 17 morts et leurs familles ?

Ben, que voulez-vous qu’on y fasse.

Ce n’est pas de raccourcir les gamines ou de les condamner à la prison à vie, qui va faire revivre les morts hein ?

Donc, il ne faut plus sanctionner. Il suffit de rééduquer.

D’ailleurs les psys sont là pour nous en convaincre.

Même si les plus optimistes des études s’accordent à constater que les réinsertions des criminels, tous âges confondus, dépassent péniblement les 10 à 15%.

 

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