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Nouvelle Orléans: quelles images?

Encore un coup la Nouvelle Orléans ?

Comme on peut le lire dans le papier suivant, ou avant on ne sait plus, c’est simplement parce que les catastrophes révèlent le pire et le meilleur.

Cette fois, a été, aussi, mis en lumière le sale travail accompli par des journalistes, quand bien même certains ont mis, à plusieurs reprises, le doigt ou ça fait mal et fait leur boulot au mieux de leur conscience.

Ce sale boulot ?

Les photos prises des micro catastrophes dans la grande et qui sont devenues, à chaque coup, les archétypes de ce que les journalistes ont voulu démontrer.

A leur idée.

Selon leur goût, leurs opinions économiques, politiques, voire racistes plus ou moins cachées.

Dans le numéro 775 de Courrier International, on en voit un aperçu.

Ici, c’est un blanc qui nageant péniblement avec son maigre baluchon, est présenté comme un malheureux qui sauve sa misère et va tenter de survivre ailleurs.

Une autre photo, quasiment identique, est celle d’un noir. Cette fois la légende ‘’explique’’ qu’il s’agit d’un pillard qui sa carapate avec son butin.

Authentification ?

Aucune.

On sait comment fonctionnent les photographes.

Ils shootent, et vendent.

Au plus offrant ou à leur journal ou agence, lesquels en usent comme ils ou elles l’entendent.

Après utilisation et classement, ils ou elles dispatchent et revendent souvent à leur tour…

Avec aucun contrôle a posteriori pour sauvegarder l’éthique, la morale en matière de respect de l’information.

De bien grands mots, on vous le concède, dans un monde de fric.

Et de n’importe quoi en matière d’information.

Dès lors, les photos sont utilisées selon le bon vouloir du propriétaire du moment.

Pour illustrer, mais également pour valoriser, pour…démolir, bien sûr, humilier, voire susciter affection, mais aussi aversion ou haine, c’est au choix.

Le respect des gens là-dedans ;

Et le respect de lois…

A part lorsque la justice se mêle de protéger la vie privée de Steph de Monac.

Pourquoi se gêner ?

La technique est reine, elle ne manque pas d’attraits ni de moyens.

Elle manque, par contre, furieusement de principes moraux…qui ne font que freiner l’initiative économique n’est-ce pas ?

Mais le détournement n’est pas toujours aussi simpliste.

Les soviétiques le pratiquaient déjà élégamment en supprimant les personnages en disgrâce des photos d’archives.

Ou lorsqu’il fallait bien passer les images des caciques en réanimation pour faire croire à leur bonne santé.

Mais la technique, toujours elle, a bien des atouts.

On coupe, on taille, on corrige, on colle, on ajoute, on enlève, et, désormais, on peut inventer, créer de toutes pièces.

Vous le savez, les logiciels qui vous inventent une réalité qui n’existera jamais ne coûtent pas cher.

Pourquoi se gêner ?

La morale ?

Il y a des logiciels de ça ?

Microsoft ? Google ?

Au fait !

De quoi rigoler un bon coup !

Lorsque j’ai tapé Google, juste là, le dico m’a souligné le mot en rouge.

Compris ?

Google ? Microsoft connaît pas.

Plus sûrement, qu’il n’aime pas.

Billa Gates ne doit pas apprécier beaucoup son concurrent.

Et préférer Goodyear, ce qu’il m’a proposé, et peut-être qu’il y est actionnaire en plus.

Le traficotage des photos, des infos ?

On est en plein dedans non ?

 

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