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Homéopathie: je suis un enfant placebo!

Si nous étions à la place du super grand spécialiste président de l’organisme qui délivre les AMM des médicaments, nous ferions gaffe.

En effet, interrogé sur l’homéopathie, sa vie son œuvre, ses effets et ses résultats dans tels ou tels traitements, il n’a pas hésité à dire, à répéter, que si l’innocuité des médicaments homéopathiques en question était prouvée (encore heureux !), leur efficacité, par contre, ne l’était pas du tout scientifiquement.

‘’Effet placebo au mieux, a-t-il précisé.

Dédaigneusement.

Mais Scientifiquement bien sûr.

On y est.

Le fond du problème est là !

Et quand on va au fond du problème, on y reste disait Pierre Dac.

Or donc, la Société, le Système, la Vérité , nous dit - ex abrupto, es qualité et ex cathedra -, ce Scientifique de haut vol et de haute lignée, la Vérité est, deux points ouvrez les guillemets, que : ‘’Tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement est faux et mauvais.’’

Donc, homéopathie caca, donc pas remboursé !

Tel que !

A hurler de rire si ce n’était à pleurer.

Comme nous sommes très très gentils, nous n’oserons pas rappeler à notre distingué intervenant qui causait ainsi comme Zarathoustra dans le poste, qu’il y a cent et quelques années, un dénommé lord Kelvin, inventeur génial dont certaines trouvailles ont permis, entre autres commodités, d’en mettre au point une pas mal, le réfrigérateur, ainsi qu’une échelle de mesure de température et de température de couleur, lord Kelvin, donc, avait été catégorique sur l’avenir de l’aviation.

Aux espérances que la piétaille nourrissait à l’égard de l’aviation qui lui promettait, à la piétaille, qu’elle ne le serait bientôt plus pour cause de prochains voyages dans les airs, le lord en question avait déclaré, lui aussi, es qualité,  ex cathedra etc…

‘’Il est prouvé scientifiquement que jamais un objet plus lourd que l’air ne pourra s’élever dans l’atmosphère par ses propres moyens.’’

Fermez le ban !

Il aurait bonne mine aujourd’hui en se rendant au Congrès des Scientifiques Associés aux Grandes Erreurs de Leur Temps, dans un 747 de 200 tonnes, de plumes ou de plomb, vous avez le choix.

On n’évoquera donc pas non plus les certitudes des scientifiques ecclésiastiques de l’époque de Galilée, et moins encore, surprise, la petite fraude d’Einstein lorsqu’il a mis au point, au début du XX° siècle, sa fameuse formule.

Il avait une excuse, comme il voulait faire mieux accepter son idée, il composa donc, un peu, avec la vérité scientifique acceptée en ce temps-là, mais, évidemment, cela ne remet aucunement en cause, rassurez-vous, E=M6.

Ou MC2 si vous voulez.

Tiens, justement, c’est tout de même lui qui a dit que la ‘’Vérité scientifique ne résiste pas aux lendemains.’’

Qui déchantent serons-t-on tentés de dire.

Un dessein ?

Il disait le cher homme, qu’une vérité scientifique en chasse une autre.

Science et Vie rapportait, il y a un an ou deux, - si j’ai le temps je vous le chercherai je suis abonné mais je ne les ai pas rangés, - les propos de deux, pas un, Scientifique, qui soulignaient que sur Mars il ne pouvait y avoir d’eau compte tenu de la pression, de la température, et d’un tas d’autres raisons dont je vous tairai les noms parce que je n’y comprends que pouic.

Il a dit ça ?

Eh oui, et puis, pouic, pour lui, on en a trouvé de l’eau!

Ouaouh ?

Ouaouh !

Le même Science et Vie publiait un peu plus tard, l’an passé et demi si je ne m’abuse- je tâcherai de vous le trouver…etc. – la liste des cent médicaments à propos desquels il urgeait de froncer sévèrement les sourcils.

Sur les 100, une bonne vingtaine étaient sans effet aucun, une dizaine environ était suspects voire dangereux pour certains, les autres étant soit utiles mais présentant des effets secondaires, soit pouvant être remplacés par d’autres n’en présentant pas.

Bref, pas question de prétendre que les médicaments c’est de la zoubia.

Ce serait aussi au mieux ridicule, au pire criminel.

Néanmoins, tous, nous disons bien TOUS ces médicaments, et d’autres actuellement plus que suspects, avaient obtenu leur AMM, tous fiérots, et les labos surtout, d’avoir passé l’examen et de rapporter plein de picaillons (1) à leurs géniteurs.

Nous n’oserions pas évoquer, non plus, les transformations, mutations et autres remises en question de la physique traditionnelle par la physique quantique qui nous a appris et continue de nous apprendre, que plus on descend dans le microscopique, plus les règles de la science disons habituelle deviennent floues, inadaptées ou inapplicables.

Quoi d’autre ?

‘’Qu’une vérité scientifique ne l’est que tant qu’elle n’a pas été remplacée par une autre’’ disait Jean Rostand pas plus bête qu’un autre.

Alors hein, même s’il faut des frontières, même s’il y a des limites et des lois et règlements, mollo mollo sur la rigueur et la Vérité avec un grand V.

Vous voulez qu’on vous en raconte une vraie de vraie, une perso vérifiée et vécue. Un vécu comme on dit dans le métier ?

C’était en 1932.

Non je n’étais pas né mais j’étais dans les starting blocks : pas H mais  A moins 4.

Eh oui. Comme le temps passe.

Mon papa, officier au Maroc, fut atteint d’un maxi furoncle au visage. Juste au-dessus de ce qu’on appelait à l’époque, la dent de l’œil !

Gravissime nous disaient les toubibs qui, vu la tête de papa qui avait doublé de volume côté droit, étaient bigrement inquiets.

Et lui donc.

Et maman.

Et mes frèreus zé mes sœurs.

Inquiets les médecins, surtout pour ce qu’ils voyaient se dessiner.

A vue d’œil évidemment et examens, même de l’époque, à l’appui.

Un médecin de la Marine Nationale, qui avait traîné ses guêtres et son savoir dans les cinq océans, mais qui était homéopathe, copain de mon papa, s’amène et lui dit :

‘’Mon vieux, il n’y a que l’homéopathie. Si tu veux bien, évidemment.’’

A l’époque, c’était pas bien vu mais il y avait aussi pas mal de médecins intelligents.

‘’Tu parles, lui dit papa qui commençait à se sentir vraiment mal sur ce coup-là’’ : le pronostic suivant à prévoir dans un délai très bref  avait pour noms infection généralisée, septicémie…

Vous savez quoi ?

Petites granules dans un tube en alu fermé par un bouchon en liège troué pour compter les pilules.

En quatre jours, quatre, fini !

A pu !

Plus rien !

Mais plus rien du tout.

Quand j’ai eu 3, 4 ans, on m’a raconté et j’ai compris.

Je sais, j’étais précoce mais l’histoire,-  témoignages familiaux vrais à l’appui, ma maman et mes frère et soeur en avaient encore la trouille en ma la racontant, - l’histoire donc fait partie du patrimoine familial.

Effet placebo qu’il a dit le zig ?

Effet placebo sur une infection qui était en train de se généraliser ?

A une époque où antibiotiques et même sulfamides n’existaient pas. ?

Au fin fond de la colonie en tous cas ?

Effet placebo ?

Tout fier : je suis un enfant de l’effet placebo

N'ayons pas peur des mots: quasiment un enfant placebo.

Une espèce nouvelle vient de naître et elle n'est pas encore reconnue par la Médecine officielle!.

Et puis cerise sur le médicament, pour faire passer, dans la famille on s'est toujours soigné comme ça.

Des fois ça marchait, des fois pas. 

C'est tout. 

Bon! Et puis ça va comme ça hein? 

Alors les ‘’C’est pas vrai’’, les ‘’Mauvais pas bon’’, pire, les ‘’C’est pas scientifique’’, ils repasseront.

Il est vrai qu’en France être guéri avec des médicaments pas reconnus par la sécurité sociale et l’Académie de Médecine est très très très grave.

Mais que, par contre, passer l’arme à gauche mais en règle avec les scientifiques et les dogmes officiels ça, s’est permis.

Et même bien vu.

Vous êtes donc avertis braves gens : mourir est moins grave qu’on le pense si on est assez citoyens pour mourir selon le règlement !

Taratatsoing !

 

(1). D’où vient le mot picaillons ? D’un terme espagnol ancien picayun désignant une monnaie de petite valeur utilisée dans les régions d’Amérique Centrale il y a deux ou trois siècles. Et le Times Picayune est le nom du journal de la Nouvelle Orléans dont les journalistes ont été les seuls, un, à annoncer en temps, heures et minutes l’énormité de l’ouragan que vous savez, alors que les medias officiels disaient que l’alerte était…passée, et deux, à continuer à travailler et à informer dans des conditions épouvantables. La moindre n’étant pas de s’être fait braquer par des…policiers, lorsqu’ils photographiaient les dégâts matériels et humains. Lire le N° 775 de Courrier International qui en parle fort bien.

 

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