L’OMC a dix ans.
Et le dernier round, pour le moment, de tous ceux qui émaillent la bagarre des pour et des contre, va se jouer à Hong Kong.
OMC ?
Que n’a-t-on dit, justement, pour et contre ?
Et que ne va-t-on dire encore dans les temps qui viennent ?
Se féliciter, se lamenter...
Car cette organisation n’a pas abandonné son projet de soumettre le monde aux intérêts étasuniens.
En fait, elle ne l’abandonnera jamais puisqu’elle ne cesse d'accentuer ses pressions sur les élus européens, avec un seul objectif en vue : plier la planète à la loi du capital.
Du gros capital.
Du très gros.
Qui parle anglais.
En fait américain.
Y compris et surtout à Bruxelles où pas moins d’un millier de lobbies US ferraillent à qui mieux mieux pour tenter d’infléchir, de changer, de convertir, certains diraient de corrompre, les responsables européens désireux d’œuvrer, tout de même certains d'entre eux…pour l’Europe.
Au fait, existe-t-il des lobbies européens similaires à Washington, et travaillant aux mêmes sales besognes ?
Non n’est-ce pas ?
Ou alors à l'échelle française.
Qu'on peut compter sur les doigts d'une main et sur écoute permanente de l'Oncle Sam.
Pensez...Avec ces terroristes économiques qu'expédie le Vieux Continent!
Alors ?
Lorsque vous verrez des européens, arguments en dossiers et dollars en poche, faire le siège des sénateurs amerlos, vous nous le direz.
BŒUF AUX HORMONES
Hier donc, Daniel Mermet, sur France Inter nous rappelait donc combien cette organisation qui se prétend internationale, est, tout bêtement, américaine en premier lieu.
Au pâssage: si le confrère n’existait pas, il nous manquerait.
C’est bien un des rares.
En clair il manquerait à la vérité à laquelle ont droit, de par la redevance, tous les Français.
Et nous avons appris, ou plutôt nous l’a-t-il rappelé, que lesdits sénateurs américains continuent toujours à tenter, entre autres choses, de nous forcer de boulotter du boeuf aux hormones.
En oiubliant mais il ne le savait probablement pas, qu’en plus des hormones, les Américains qui nourrissent leurs bovidés avec un max…d’excréments humains, ne sont pas mécontents de faire avaler ‘’ça’’ aux européens. (1)
En plus de la bonne affaire, vous voyez le symbole !
C’est bien assez bon pour, entre autres, les frenchies !
Et puis, en plus de vouloir nous forcer, donc, à manger du bœuf parlant yankee, nos bons amis US, par le moyen de l’OMC, emploient les grands moyens.
Ainsi, en raison du refus de nous plier à leur volonté, lisez la fructification des intérêts des sénateurs américains et de ceux des multinationales US qui payent leurs campagnes (élémentaire mon cher Wolfowitz), la France est…mise à l’amende, punie en fait, et doit payer près de 200 millions de dollars tous les ans aux amerlos.
Roquefort, foie gras, champagne, bordeaux, et autres mignardises, sont surtaxées pour punir les Français.
De toutes manières, ces petites choses-là ne sont vendues ni dans le Bronx, ni chez Warl Mart.
A PRIX CASSES
Autre chose, dont il urge de parler de nouveau puisqu’une échéance capitale s’annonce, l’égalisation des chances des agriculteurs face au marché mondial, par exemple.
Comme les américains subventionnent en catimini mais à tout va ( en interdisant aux autres de le faire) leur acier, leurs avions, leur électronique et...leurs paysans, le prix des produits agricoles US est fixé à des prix si faibles que les petits agriculteurs ne peuvent plus suivre et…disparaissent.
Avec ces prix cassés, ce sont les petits agriculteurs qui le sont.
Non seulement dans les pays pauvres mais également en Europe.
Résultat, entre autres, qui nous ‘’intéressent’’ : la désertification hexagonale qui nous fabrique de plus en plus de splendides paysages campagnards.
Ce dont les urbains se félicitent…surtout les chasseurs qui confisquent la Nature pour eux tout seuls.
Qu’on se rassure.
Ils sont, ces beaux paysages, justement préservés, pour employer le beau langage vert.
Mais pour être offerts au tourisme et surtout aux anglo-saxons qui apprécient tant les fermettes au soleil, dont les prix grimpent à tout berzingue.
On pourrait multiplier à l’infini les exemples de secteurs mis en coupe réglée pour le bien des financiers américains.
La grande distribution, évidemment et l’agriculture susnommée, en passant par les semences brevetées et les OGM, mais également tous les services publics et plus particulièrement les plus juteux (pas pour les citoyens évidemment), la distribution de l’électricité, de l’eau (déjà bien engagés), la Santé, l’Education, en fait tous, oui TOUS les services collectifs au niveau national sans oublier les niveaux régional et…communal !
MEME CHEZ VOUS !
Incroyable?
Mais vrai!
Le but des Américains est de faire la loi, en fait de piller le monde jusque dans votre ville, votre quartier, devant votre porte et dans votre maison !
On rêve ?
C’est vrai.
Un rêve genre cauchemar.
Au fait, si vous voulez savoir quel est le discours des promoteurs, bien de chez nous, du Système universalo-américain, écoutez par exemple BFM, la radios des riches disent les pauvres et celle des pauvres disent les riches, scotchez vous devant TF1,2,3, ou lisez et consultez tous les medias, nationaux et régionaux, que vous trouverez chez votre marchand de journaux favoris.
Bon.
Espérons que Daniel Mermet pourra encore longtemps réaliser son émission.
C’est bien le seul, avec le ‘’Canard’’ à dire à peu près toute la vérité, sur ça et bien d’autres choses, que tous les confrères, (au sens littéral du mot ?) vous cachent.
L’OMC ?
Elle arrive.
Tout doucement bien sûr.
On n’est pas en Irak voyons !
Faire la guerre aux européens risquerait de coûter vraiment trop cher aux forces ‘’libératrices’’.
Et puis les troufions des vieilles civilisations savent, encore, plutôt mieux se battre que de vulgaires ‘’natives’’.
Mieux vaut donc boulotter la substance du Vieux Continent comme le boa le fait avec des victimes qui, pour lui, ne sont guère que de vulgaires aliments.
On les enserre, on les asphyxie, on les broie…
Et on les avale.
On délire ?
Patience…
(1) Eh oui ! ‘’Ca’’ contient un excellent pourcentage de protéines qu’il serait ruineux de laisser perdre. Traitement adéquat requis, cela va sans dire…