Certes, certes, c’est la question bas de gamme. Populiste. Café du Commerce quoi.
Irresponsable pour tout dire et, en particulier, pour les crétins de notre espèce qui ne comprennent pas que si la loi interdit et sanctionne lourdement ceux qui dépensent l’argent des autres, les décideurs de haut niveau, eux, peuvent se tromper avec nos sous sans risquer quelque sanction que ce soit, et, a fortiori, quelque condamnation devant un tribunal civil et moins encore pénal.
Essayez donc, pour voir, de disposer et de gaspiller ainsi de l’argent de celui qui vous emploie.
Car, tout de même, dans cette affaire l’employeur, les employeurs, c’est vous, nous, les contribuables qui ont le droit de demander des comptes et des sanctions à leurs employés. Qu’ils paient. Enfin qui se paient avec les impôts sans nous demander ni faire de referendums pour savoir si nous sommes d’accord avec leurs auto augmentations..
Certes bis, on nous répondra avec l’évocation de la sacro sainte sanction populaire. Celle des urnes.
Sans rire ?
On connaît cette position de soi disant responsable et jamais coupable qui n’a de comptes à rendre qu’une fois tous les 5, 6 ou 7 ans.
Et qui, un an environ avant le scrutin fatidique, se remet en campagne, inaugure des premières pierres à la volée, se remet à faire des promesses qui, comme le disent certains hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient, et qui présente un bilan d’une honnêteté et d’une clarté à faire mourir de rire un changeur de caravansérail.
Croquignolet, après de telles pantalonnades cher payées (par nous), d’entendre couiner dans les partis de la gauche à la droite que les Français ont tout faux lorsque certains d’entre eux estiment leurs représentants ‘’tous pourris’’.
Dans cette affaire du Clemenceau, les millions s’ajoutent donc aux millions et pourquoi se gêner ?
Quid, du, de la, des responsables ?
Tout plein de responsables, mais pas de coupable.
Aucun on vous dit.
Personne n’aurait pu prévoir. Personne n’aurait pu imaginer. C(‘est la faute des Egyptiens profiteurs, des écolos utopistes, des Indiens isolationnistes, bref, de la foule d’ennemis déclarés ou subreptices qui n’en veulent qu’à la grandeur de la Nation.
Personne donc ne pouvait faire quoi que ce soit. Même si un bon nombre est payé pour cela. Gouverner, dit-on, c’est prévoir justement.
Et les fonctionnaires, les haut comme la piétaille, sont, eux aussi, responsables devant la loi.
Mais, bof, personne ne sera inquiété. Personne ne sera puni. Personne, surtout, ne paiera le moindre dédommagement aux contribuables une fois de plus grugés.
Vous avez dit grandeur de la France ?
Vous avez dit démocratie ?
Vous avez dit égalité ?