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Grippe aviaire: un poulet peut en cacher bien d'autres

Ca va l’appétit ?

Bon alors on va vous causer de quelques friandises que vous, ou vos amis mais sûrement pas votre directeur général, mangez, sinon à tous les repas, du moins deux à trois fois par semaine.

De quoi donc ? Sinon de la grippe aviaire, de quelque chose de bien plus dangereux, vu que sa vente est des plus légales et des plus juteuses.

Pour ceux qui les vendent, comme d'hab.

De quoi qu'on cause?

Eh bien de ce qui ressemble aux fameux ‘’Cordon bleus’’ mais qui n’en est pas dès qu’on le regarde à la loupe.

Un indélicat chercheur s’est avisé d’aller voir, insolemment, ce qu’il pouvait bien y avoir dans ces fausses vraies goûteuses préparations à base de poulet ou de dinde mais, tout particulièrement, de celles-là qui font d’autant plus envie qu’elles sont bien moins chères que les vraies de vrai.

D’abord, pourquoi sont-elles si peu chères ?

Poser la question c’est donner la réponse.

C’est l’analyse qui dévoile l’astuce.

Les fausses vraies sont constituées d’eau (normal la flotte ça coûte rien donc marge maousse), de…peau de dinde (Bon appétit on vous avait dit !) , de protéines (d’on ne sait quelle provenance), de quelques épices (probablement irradiées vu qu’elles y ont droit) et de petits colorants pas mauvais, oh tout simplement parce qu’ils sont autorisés par des experts en qui ont peut faire confiance pour faire le tri.

L’analyse a donc dit que la valeur nutritionnelle était inférieure de 40%, pas moins, aux produits de marque.

Car il faut vous dire que le caca pané et enfariné qu’on vous vend pour de la bonne bidoche de gallinacé, se trouve en masse dans les produits d’accès, en fait, de la marque des grandes surfaces qui font fabriquer des ersatzs en gagnant sur la marge des grands producteurs connus.

La boucle est bouclée.

On vous avait certes déjà dit que la société de demain, mais demain c’est déjà aujourd’hui, se résumait à panem et circenses, comme au temps des Césars n’est-ce pas ?

Eh bien on voit avec cet exemple que l’actualité confirme.

Pour manger, les esclaves ont les hyper discount, les produits discount et pour se cultiver, les chaînes discount.

Les classes moyennes n’ont qu’à bien se tenir.

Certes, pour boulotter ils peuvent encore aller se fournir dans les hyper bon chic et pour se cultiver zyeuter la 5 mais ce ne saurait durer.

En attendant que ça change, ils peuvent rêver un peu…

Mais qu’ils se méfient.

Avec cette grippe aviaire et l’hystérie qui l’accompagne, les rêves peuvent se révéler aussi très dangereux.

 

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