Tiens donc !
Nous ne nous en serions jamais doutés.
Nous qui croyions que la course à l’échalote durait…disons toute l’année, tout le quinquennat, tous les mandats, enfin, tout le temps, mais d’autant plus discrètement que le laps de temps à courir était encore lointain…et même fort fort lointain…
Ben voilà.
Nous sommes très déçus.
Retour sur la semaine aussi dingue, voire un peu plus que les précédentes ?
Mais aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ?
Alonzidonc.
Voilà-t-y-pas que notre Ministre de l’Intérieur, habitué à faire très fort pour ce qui est de révolutionner le petit monde du parisianisme parisien, vient de faire plus fort encore en s’adjoignant non pas Johnny puisque Johnny, ah que euhh…c’est Johnny, c’est-à-dire…bon, on ne va pas en rajouter, Johnny, lui, en fait assez tout seul, donc pas notre ami aqueux, mais l’évanescent Doc que vous savez.
Mais si. Vous savez bien, cet élégantissime rappeur sur le déclin qui se refait une santé en ratissant à droite, probablement plus de faveurs sonnantes que de sincère estime dans le 9-3.
Loin de nous l’idée de critiquer la personnalité ministérielle.
Après tout, en matière d’armes de destruction massive en guerre politique, tous les moyens peuvent être testés et le sont à l’envi.
Par contre, faire cohabiter un ministre d’Etat, mainteneur de l’ordre et de la morale publique, et manu policii si nécessaire, avec un destructeur de la police par chanson, disons plutôt bruit, interposé, nous plonge dans des abîmes de réflexion dont seuls les résultats urnatoires nous délivrerons.
Car penser qu’un zèbre pareil, acharné à avilir, démolir, et la gent féminine et la gent policière, -deux institutions qui, ma foi, ont une utilité qui ne devrait pas échapper au premier crétin venu-, peut représenter le fin du fin an matière de droits de l’Homme en passant par le respect des femmes, relève soit de Mission Impossible, soit d’une indécence rare.
Plus indécente encore cette remarque d’un édile en chef marseillais qui, sur un ton peuple, disait qu’il avait répondu au rappeur à la casquette champignon qui lui demandait s’il avait déjà fumé un pétard : ‘’Non parce que j’aurai eu peur que cela me plaise…’’ !
A tomber du fauteuil non ?
Parce qu’à une heure où l’on commence seulement à mettre en cause la consommation du haschich, dans la responsabilité des morts par accidents de voiture, se fendre d’une pareille énormité dans le but quasi avoué de gagner quelques suffrages dans les quartiers nord, nous paraît relever de la Haute Cour.
Incitation à la fumette par un maire, député, président du Conseil général, de droite par-dessus le marché…et pour le compte d’un ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité des personnes et des biens…Affligeant !
Comme ma mère disait : ‘’De nos jours, ‘’ils’’ n’ont même plus vergogne…’’.
C’est vrai qu’avoir honte de ses faits, méfaits plutôt, signifie, signifiait à une certaine époque, avoir une conscience en bon état de marche.
Alors…
PATRIOTISME ECONOMIQUE
D’accord mais GdF là dedans?
Eh bien GdF c’est, soit on reste bien franco-français en France et on ne pèse rien dans les tractations énergétiques internationales, ce qui signifie qu’on sera aux prises avec des mahousses qui imposeront leur loi…et les augmentations consécutives à prévoir pour le consommateur et ce MA-THE-MA-TI-QUE-MENT, soit on le marie à Suez et le machin atteint une taille suffisante pour peser lourd lourd, avec en vue, et de toutes manières, des augmentation MA-THE-MA-TI-QUES elles aussi pour le vulgum pecus, vous et moi.
Dans les deux cas, nous sommes refaits.
D’autant que le PS qui crie au voleur à coups de 138.000 amendements, n’a pas bougé un cil lorsque les autoroutes ont été totalement privatisées, de gré à gré avec Vinci et consorts. Pourquoi ? On vous le demande…
Sans parler de Renault Wilworde de triste mémoire. Ohé Lionel !
Et de toutes les privatisations que notre ex et peut-être éventuel futur, qui en a fait plus que ses prédécesseurs MM. Balladur et Juppé réunis n’en ont réalisées avant lui.
Alors, que ne ferait-il de ce qui reste, s’il revenait aux affaires… ?
De toutes manières, quelle que soit la solution adoptée, pensez-vous, très sincèrement, les yeux dans les yeux, que les prix de l’énergie vont rester stables, baisser ?
D’autant que l’URSS, pardon la Russie, vient, curieusement, opportunément, en un mot comme il fallait s’y attendre, de signer un pacte économique avec l’Algérie, fournisseur de gaz de la France.
Véritable agression à l’égard du reste du monde et de l’Europe en particulier, et destiné à mettre à genoux les européens, mais également tous les mendiants d’énergie à prix d’amis.
Comme le même pacte existe, désormais, avec l’Iran, il apparaît difficile d’ignorer le désir forcené et refoulé des Russes de retrouver leur première place tant regrettée de première-seconde puissance mondiale, et de passer devant la Chine, candidate elle aussi.
Tout cela sur un fond patelin d’accord économiques, bien sûr, et de grands sentiments d’amitié.
La capitalisme américain qui se vantait d’avoir mis out l’Empire du Mal de l’époque, risque, un de ces jours, de se voir infliger le même sort qui lui sera administré avec…les mêmes armes.
L’élève communiste étudiant le capitalisme, dépassant son maître capitaliste…
Ce dernier devra-t-il se convertir au communisme pour mettre à terre son ennemi tri centenaire ?
L’Histoire ne sert pas toujours les mêmes plats ?
Mais si voyons.
En tous cas, les mêmes ingrédients sont toujours présents.
Alors, dans ce gigantesque jeu de massacre, une seule certitude, c’est vous qui allez payer les dégâts.
Vous et moi évidemment.
Je viens, d’ailleurs, d’avoir un signe avant-coureur de ce que l’avenir nous réserve, en recevant le montant de ma taxe d’habitation.
Il faut dire que j’habite Hyères les Palmiers. Une ville dont le maire a l’ambition, clamée bien haut, d’en faire un petit Nice. En fait, une ville de riches.
Avec un tas de palmiers à l’appui.
Dont pas mal crèvent, vu que contrairement à ce que les distingués experts nous disent, ils ne sont en rien des arbres autochtones. Et sujets à des maladies que leur prolifération artificielle rend quasi inéluctables.
La preuve de l’exotisme du sujet : aucune datte mûre n’a jamais vu le jour sous nos latitudes malgré les canicules les plus extrêmes.
Certes, importer des palmiers sur la Côte d’Azur a pu satisfaire quelques tribus d’esthètes nantis, désireux d’agrémenter leurs domaines, ainsi que d’astucieux édiles soucieux d’exotiser une région, rendue plus aptes à attirer des touristes fortunés.
Mais la Nature, ici, n’a jamais eu ce genre de lubies.
Tout ceci pour dire que cette manie de planter des palmiers partout coûte les yeux de la tête et contribue allègrement à alourdir les taxes dont les Hyérois les moins fortunés pâtissent.
Dont ma taxe d’habitation qui grimpe, régulièrement depuis 5 ans, de 3 à 7% par an…
Elégante manière de faire le tri, quasi génocidaire, entre riches qui peuvent payer les taxes et ceux qui ne le peuvent pas et s’en vont ailleurs.
On vous reparlera bien tôt, d’ailleurs et si on en a le temps, de ce plan à moyen terme de ‘’rendre’’ aux riches ce qui leur appartient, c’est-à-dire la Méditerranée et son soleil et de renvoyer les pauvres là d’où ils n’auraient jamais dû s’en aller, les régions où il fait froid et où il pleut.
Nous sommes loin de GdF ?
Vous plaisantez non ?
Le prix de l’énergie se niche là où vous ne l’imaginez même pas.
C’est-à-dire partout.
Jusques et y compris dans les commentaires de notre distingué Jean-Marc Sylvestre, élégant et inspiré journaliste (sic) économique (pas pour nous…) qui a traité rapidement de ce problème ces jours derniers en nous affirmant que de toutes manières et la chose économique étant ce qu’elle est, pas question d’échapper à l’augmentation du prix des combustibles fossiles. On ne plaisante pas avec le Commerce Mondial (Saluez…). Sous peine de disparaître.
Il a dit ça d’un ton légèrement navré. Sûrement qu’il souffre assez, le malheureux, lorsqu’il fait le plein de sa Jag bleu métal.
Dommage qu’il ait oublié ses remerciements empressés à l’hôpital qui l’avait guéri d’une sale maladie, il y a deux ans. Il en était émouvant de tresser ainsi, à la radio, une bien belle couronne aux soignants et imploré, un peu, le pardon pour avoir tant vanté la médecine privée à deux vitesses, au détriment du service public
Avec le temps va, tout s’en va…
Les regrets aussi…
ARCACHON MORNES PLATES
Tiens, en parlant de maladies, quid des souris ?
Vous savez bien, de celles qui n’en finissent pas de passer l’arme à gauche sous les coups de seringues des furieux acharnés à les guérir des mystérieux agents microbiens (qu’ils disent), qui peuplent les eaux arcachonnaises ?
Curieux, tout de même, cette petite crise de mort subite de deux malheureux humains dont la disparition soudaine vient, très opportunément, conforter la position tranchante et tranchée des autorités médicales dont la notoriété était un peu trop mise à mal par la grogne des ostréiculteurs.
Il est vrai qu’on ne peut imaginer un instant que les hautes autorités en question puissent se tromper et voir leurs compétences mises en doute par de si minables paysans de la mer.
Un rapport de cause à effet dans cette mort subite?
On n’ira pas jusque là, évidemment, mais, le fameux principe de précaution invoqué pour interdire toute vente voire toute consommation d’huîtres, pourrait, peut-être aussi s’appliquer en sens inverse non ?
Compte tenu de la disparition possible des professionnels et de la dégringolade de l’économie locale, peut-être les hautes autorités en place pourraient-elles se grouiller un peu plus afin de définir une fois pour toutes de quel haut mal les souris clabotent.
Et, en même temps, prendre, ne serait-ce, que des demi-mesures, des aménagements, je ne sais pas moi, mais quelque chose pour éviter une cata plus grande que celle qui n’est pas arrivée depuis le mois de juillet et qui se solde par deux morts mais depuis une petite semaine seulement.
Facile à dire ?
Que non. Les Hautes Autorités sont capables de prendre de Hautes Décisions non ? Voire de nous concocter des miracles.
Elles sont (bien) payées pour non…?
Ceci étant (1), curieux, une fois encore, ces souris ou plutôt ces mystérieux microbes sans papiers qui s’obstinent à ne pas dévoiler leur identité depuis des années, face, pourtant, à des Hautes Autorités pourtant fort capables puisque portant, justement, le titre de Hautes Autorités ce qui n’est pas rien.
Cela dit, (2) les plus malheureux, dans cette histoire, sont les ostréiculteurs sans oublier, tout de même, les deux infortunés sexagénaires, doublement frappés, avec leurs familles, de se retrouver en plus au milieu d’une polémique dans laquelle, si ça se trouve, ils n’ont rien à faire.
Tiens, c’est curieux qu’aucun candidat ne se soit pas encore emparé de cette histoire pour glaner quelques voix indécises.
Elégante retenue ? Savoir-Vivre ? Prudence ? Savant calcul ?
On vous laisse choisir…
LA DIVINE EST DE RETOUR
Bon.
Quoi encore ?
Eh bien la divine Pimprenelle Adjani, c’est comme cela que les histrions la qualifient, interprète Matie Stuart quasiment dans le plus simple appareil.
Non pas comme pourrait vous faire imaginer la formule, mais, discrètement, en robe de bure, ou quasiment, en cheveux la pauvresse, la mine défaite, bref, tristounette et un peu pas propre sur elle vu que l’hygiène dans les prisons grandes bretonnes et anglicanes, n’était pas scrupuleusement tendre pour la vertueuse catholique qu’elle était.
Si, si vertueuse, vraiment…
Sa demi douzaine d’amants successifs et malheureux étaient prêts à le jurer…
Beau spectacle, à tirer des larmes.
Et plein de sous. La preuve c’est que la divine nous a confié qu’elle n’aimait pas travailler sous pression et qu’elle préférait par exemple ne rien faire pendant deux ou trois ans puis mettre le paquet un grand coup.
Fichtre, ça c’est un bon plan !
Tout va bien donc. Moi, je vais l’essayer.
Bon !
Fini tout ça?
Ah non. J’avais oublié. Le Grand Architecte, non c’est pas ce que vous croyez, on veux parler de Jean Nouvel dont la dernière nouveauté, le musée des Arts premiers, primaires, enfin, le tout dernier des très anciens, inauguré lui il y a deux semaines a causé dans le poste.
Ce distingué artiste qui a réalisé tout plein de merveilles, a aussi fait quelques HLM pour classes moyennes, quelque part autour de Paris, mais il s’y est si bien pris que les habitants y pèlent de froid l’hiver et crèvent de chaleureuses syncopes en été.
Tout le contraire de ce qu’il faudrait, vous vous en doutez.
Pour un architecte distingué…
Alors ?
Eh bien pour rattraper cette méprisable et bien anodine bourde, il a donc causé.
Et il a dit quelque chose de Beau. De très Beau.
Il a dit :’’L’architecture est la pétrification d’un instant de Culture.’’
Pourquoi vous rigolez?
Quoi dire après ça ?
Ben rien, sinon que tout va bien.
D’autant qu’on va peut-être mais peut-être seulement, vendre une douzaine de chars Leclerc aux Libanais.
Vu que cette merveille que le monde entier nous envie, on peut le fourguer nulle part ailleurs.
C’est pas une bonne nouvelle ça ?
Taratatsoin !
Tout va bien !
(1) Mirifique formule pour ne rien dire et induire, élégamment, une distinguée, ou presque, transition.
(2) Idem…