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ONG(Bis) Ecolo...nialistes: quelques noms...

Comme nous le disions hier, la liste des ONG , instigatrices et responsables de programmes de sauvetage de morceaux de planète, est tristement édifiante. Nombre d’entre elles se dévouent corps et âme à de louables besognes. Mais à constater quels sont les sociétés et organismes divers qui en subventionnent d’autres, il y a de quoi se faire du souci.

Petit inventaire. Non seulement pas exhaustif, mais moins encore limitatif car le mouvement va en s’amplifiant.

 

Ainsi, notions nous, comme nous le détaillait Anne Muller (cf notre numéro d’hier), certaines ONG et non des moindres, se mettent à sauvegarder de substantielles portions, encore plus ou moins vierges des pays du Tiers et du Quart Monde. Toutefois, elles le font en privilégiant la vie animale et végétale certes, mais au détriment de celle des humains qui ont le mauvais goût d’y résider. Résultat: une nouvelle race de colonialistes habillés en écologistes. Futé non?.

Nous citions, en outre, les ONG ou se disant telles, comme la Fondation Hulot, qui est subventionnée par des pollueurs patentés de la Terre, du corps et de l’esprit, ainsi que la fondation Bill et Melinda Gates ;

POURRIR LA VIE

A propos de cette dernière, le Los Angeles Times (1) nous précise que ladite fondation est actionnaire de, entre autres, ENI, Royal Dutch Shell, Exxon, Chevron et Total, toutes compagnies dont le moindre des méfaits est de pourrir l’environnement et la vie des populations, notamment, celles qui ont le tort d’habiter dans toutes les régions pétrolifères du globe et du Nigéria en particulier.

L’exemple donné cite, notamment Ebocha où les autochtones crèvent de maladies induites par la proximité des puits et le mépris absolu dans lequel les tiennent les cadres pétroliers et les politiques locaux qui profitent largement de la manne US, en récompense de leur tolérance à l’égard des pratiques capitalistes.

Certes, les demi dieux sauveurs Bill et Melinda peuvent ensuite faire immortaliser la preuve de leur grand cœur, par un photographe de Reuters, avec deux mouflets, noirs (quel courage et quel grand cœur décidément!) orphelins, dont il faut absolument que personne n’oublie qu’ils seraient probablement morts sans l’intervention de nos deux bons apôtres.

Néanmoins, ces manières nous rappellent un peu trop celles des ‘’bons chrétiens’’ et de leurs bonnes œuvres qui commençaient sur le parvis de l’église mais s’arrêtaient aux frontières de leur portefeuille d’actions.

D’un côté on pollue, on pourrit la santé et la vie des malheureux et de l’autre, on a ses bonnes oeuvres.

Dilemme ?

Sûrement pas.

La femme de César, dit-on mezzo voc et de temps à autres à l’occasion de notre pré-présidentielle et à l’intention des hommes politiques, ne devait même pas être soupçonnée.

Mais les soupçons à l’égard de nos milliardaires sauveurs sont, d’évidence et désormais plus que de simples doutes.

Notre sauveur national, Nicolas Hulot, à qui l’on faisait la remarque à propos de ses généreux sponsors, plus que douteux au plan de l’écologie, avait répondu : ‘’Sans l’argent des sponsors, mes émissions ne pourraient être produites.’’ Explication en clair : sans sponsors pollueurs mais bien riches, je ne peux pas faire entendre la voix de l’écologie.

Certes, mais il semble ne pas savoir, ou ne pas vouloir voir, et les écolonialistes nantis avec lui, que si l’on veut manger avec le Diable, il faut une longue, très longue cuillère. Et que, de toutes manières, le Diable en question sera toujours gagnant.

Car, en toute simplicité, le jour où ce sinistre personnage constatera que ses propres intérêts ne cadrent plus du tout avec le discours écologiste de ses protégés, il emploiera ses propres armes qui n’ont rien d’écologique et moins encore de moral. Car elles passent, si nécessaire, par l’éviction pure et simple du trublion qui sera devenu par trop gênant. Et par n’importe quel moyen, si voyez ce que je veux dire.

BINGO !

L’écologie subventionnée par les pollueurs ?

C’est le mariage de la carpe et du lapin.

Désolé. Insoluble mon cher Watson.

D’autant que même les plus irréprochables des sauveurs de la planète s’y sont mis.

Ainsi, le même Orion Magazine cité hier, nous précise même que de grandes associations, celles qu’on appelle les Bingo (big international non-governmental conservation organizations), sont ligotées par leurs sponsors, lesquels ont organisé, d’ailleurs, des systèmes similaires, chargés de leur confectionner une image écologique.

Ainsi, l’on apprend que, parmi ces Bingo, figurent CI (Conservation International), T.N.C (The Nature Conservancy), Wildlife Conservation Soiciety (WCS) et même le World Wildlife Fund, le fameux WWF) et tous au côté de nos braves Texaco, Shell, Freeport, Bechtel, Conoco- Philips, Mitsubishi, Rio Tinto Mining, Chevron , réunis eux au sein du Centre pour le Respect de l’Environnement dans les Affaires (CELB Cneter for Environmental Leadership in Business).

Du beau monde tout cela non ?

Et notre consoeur de remarquer que face à ces géants mal éduqués et très bien dans leur rôle de prédateurs internationaux, les Bingo ne pèsent pas lourd. Si ‘’elles renonçaient à leurs partenariats, elles devraient dire adieu à des millions de dollars de financement ainsi qu’à une partie de leur influence internationale…c’est du moins ce dont elles sont convaincues.’’

Et voilà !

On vous dit : quand on mange avec le Diable….

Oh certes, je suis moi-même ligoté comme vous : on roule bagnole, on se chauffe (moi au bois merci), on bouffe cuit (moi cru autant que possible), on se lave dans un petit bol (enfin pas toujours) mais on est obligé de polluer à notre manière.

A ceci près qu’on peut, tout de même faire notre part, mais sans nous culpabiliser tout de même. Et dire bien haut ce qu’on nous cache, décideurs économiques, hommes politiques et medias en premier lieu.

En effet ce ne sont pas les consommateurs qui sont responsables des conditions de vie qui leur sont imposées mais bien les fabricants, les producteurs, les marchands de tout poil, de sac et de corde.

Il faut, il faudra, à un moment ou un autre, faire des choix.

Question de conscience.

Mais en ne se faisant pas trop d’illusions sur l’issue de la guerre.

Ceux d’en face sont trop puissants.

Et décidés plus que jamais, à se gaver.

A être malfaisants tout simplement.

Vous êtes croyants ?

Priez bien fort. (2)

Et faites ce que vous pouvez. Faites passer par exemple.

Par avance, merci.

 

(1)       Egalement cité par le Courrier International N° 848

(2)       Nous reviendrons sur un début de LA solution possible, mais un début de solution seulement, facile à mettre en œuvre, mais que nos dirigeants, et une bonne partie de leur électorat, dont nous-mêmes probablement, ne veulent rien savoir.

Commentaires

  • N'étant pas insensible aux problèmes de pollution de l'environnement vous posez là une question très intérressante:

    "L’écologie subventionnée par les pollueurs ?"

    Vu les intérêts en jeu il n'y a pas de doute à avoir, hélas...

    Cela prouve une fois de plus que le système commerciale est profondémment moribond et qu'il ne doit pas être toileté ou rafistollé à coup de mesurettes écolo mais remplacer dans son ensemble comme le reste d'ailleurs !

    Il est déplorable de constater que même des personnes animées d'intentions louables comme Nicolas Hulot doivent parfois sacrifier leurs valeures au profit de leur campagne en se faisant sponsoriser par des entreprises polluantes.

    Mais silence, on pollue...

  • "Le Diable, mais il n'existe pas !!"
    Cela, lui l'a déjà dit, et beaucoup de gens le croient, et c'est ce qu'il veut...
    Mais Dieu veut l'inverse, et peu de gens le croient...

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