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Euthanasie, avortement,SMIC, retraités, mondialisation: civilisation mortifère.

Comme de toutes les grandes pensées de notre temps, le tour est venu de discuter de la mort en public. Et ce, de façon plus intense qu’à l’accoutumée puisqu’il va s’agir, bientôt, de légiférer à ce propos.

Cela dit et à première vue, il ne paraît pourtant pas y avoir grand-chose de commun entre l’euthanasie, l’avortement et, surtout, le SMIC les retraités et la mondialisation, comme notre titre semble le laisser croire.

Néanmoins, fidèles à nos habitudes, nous pensons le contraire.

Et le disons ci-après.

Or donc, le manifeste des 2.130 et quelques médecins et infirmiers qui ont avoué leur…crime (crime aux yeux de loi précisent-ils), vient de paraître.

Un aveu collectif pas très courageux à notre idée, vu qu’il l’aurait été bien plus s’il avait été fait au cas par cas et au fil du temps et des actes accomplis. Individuellement en fait.

Mais là, n’est-ce pas, c’eut été prendre le risque de se retrouver pour tout de bon face à la justice et à une vraie peine d’emprisonnement plus ou moins longue.

CRIS D’ ORFRAIE

Mais l’action de groupe est plus commode, plus sécurisante et plus efficace. Elle embarrasse et le pouvoir, surtout en période préélectorale, et la justice qui ne saurait guère comment instruire et juger plus de deux mille coupables (pas présumés puisqu’ils avouent), ne serait-ce qu’en raison des dimensions de la salle d’audience à prévoir et des places de prison disponibles en période de surcharge.

Sans oublier les médias qui poussent des cris d’orfraie lorsque des minorités opposées à cette idée, et qui exigent une voix au chapitre, s’arrogent le droit de ne pas être d’accord avec les majorités que ces mêmes médias excellent à inventer.

Nous voilà donc avec un cas ‘’de conscience’’ posé à l’opinion publique, au pouvoir politique et, éventuellement, à la justice qui, une nouvelle loi étant votée, sera invitée à la faire appliquer.

Et le débat public à cet égard ?

Pas l’ombre.

Dommage, vu la propension fort à la mode pour aimer débattre avec les vraies gens, yeux dans les yeux, sur les grandes questions du moment, présidentielles en vue tout particulièrement.

Car si des débats sont nécessaires avant de prendre de grandes décisions lorsque le quotidien, l’humain et le social sont en question, c’est bien lorsqu’il s’agit d’une affaire de vie ou de mort. Et plus explicitement, et pour dire les choses par leur nom, de crime et/ou de suicide.

Car, jusqu’à plus ample informé, l’euthanasie, douce ou brutale, acceptée ou non, explicite ou subreptice, demeure un crime. Ou alors comment qualifier le geste d’un humain qui ôte la vie d’un autre être humain.

Une différence entre une mort provoquée à l’aide d’un revolver, d’un couteau, d’une lichette de mort aux rats, d’un coup de pied de table ou en fermant l’arrivée d’oxygène ?

Nous ne le pensons pas.

ENCORE LA PENSEE UNIQUE

Minimiser, a priori, un geste aussi grave, avant de légiférer, nous paraît, tout de même, chargé d’intentions pas très claires.

En effet, sur les 2.100 et quelques gestes en question, peut-on affirmer que c’est avec toutes les certitudes, mais aussi autant de preuves à l’appui, qu’ils ont été commis ?

Et ce avec 100% d’assurance certaine que les, au minimum, deux mille cent trente quatre agonisants, voire malades, étaient à la fois en pleine possession de leurs moyens de décider, et qu’il n’y avait vraiment aucune possibilité de choisir d’autres solutions ?

2.130 et quelques, nous paraît être un chiffre et une certitude un peu énormes.

Mais même…

En les supposant fiables, si du temps avait passé avant le geste fatal, la détermination du partant serait-elle demeurée identique au fil des heures et des jours ?

Grand clerc serait celui qui pourrait l’assurer avec une absolue certitude.

Mais même encore...

Pour éviter la qualification de meurtre, et/ou de suicide aidé, on connaît d’avance tous les arguments qui ont déjà été et seront avancés.

Douleur extrême, impossibilité de traiter, désir incoercible d’en finir, tous ces arguments, aussi louables que recevables soient-ils, ne pourront jamais éliminer le doute, pas plus les dérives toujours possibles dans un système dont on constate, hélas, tous les jours la fragilité des gardes fous.

Les dérives, déraillements, bavures et autres ‘’accidents’’, mot bien faible lorsqu’il s’agit de la mort d’un être humain, sont un peu trop nombreux dans ce domaine, si l’on s’en réfère à la presse quotidienne mais on les soupçonne légion celles que l’on cache. Or, il se trouve, justement, que ce ne sont pas des choses que l’on étale….

Là encore, les affaires qui ont défrayé la chronique de ces quelque dernières décennies, et mettant en lumière des euthanasies vraiment crapoteuses et pas du tout humanitaires, ont, malgré un caractère criminel assez prononcé, bénéficié de la grâce de certains jurys populaires, soigneusement influencés par des médias curieusement voués et dévoués à la pensée unique.

A COUPS DE MICROBES ET DE VIRUS

Enfin, nous ne saurions oublier le serment d’Hippocrate qui demeure ce qu’il a toujours été : l’ultime rempart du vivant contre la mort et dont le médecin ne doit jamais être responsable.

On est loin du compte…

Désormais il faudra lui ajouter un post scriptum.

Dont on est curieux de connaître les tenants et aboutissants.

Car du temps du père grec de la médecine, il devait, aussi, y avoir des cas de malades condamnés, d’agonisants en bout de piste, mais le modernisme et la pensée unique, toujours elle, n’étaient pas encore passé par là.

Et puis, Hippocrate avait bien dit qu’il ne suffit pas de connaître la cause du mal, mais la cause des causes…

En clair, la triomphante médecine actuelle admet, par la fuite devant ses responsabilités, l’impasse dans laquelle elle s’est engagée, impasse où fourmillent les maladies intraitables, les accidents multiples et les idées irrémédiablement enracinées et médecine devenue commerce.

Ce qui gêne surtout, c’est l’impossibilité d’avouer pourquoi elle nous fait croire que le monde naturel, simple et logique, où nous sommes apparus sur Terre, est notre indéfectible ennemi qui s’escrime à nous détruire à coups de microbes, de virus et de maladies, alors que le véritable responsable est bien le modernisme que toutes nos élites nous ont fabriqué et nous ont enfermés.

Cela, nous le pensons, renvoie la Médecine actuelle dans les cordes d’une humilité qui lui manque lorsqu’elle affirme, coupe et tranche et fabrique des normes dont elle nous ceinture et des certitudes qu’elle ne cesse pourtant de voir s’effondrer.

A LA POUBELLE…

Dans ces multiples causes de défiance à l’égard des certitudes médicales et civilisatrices, n’oublions pas, non plus, la pensée unique et…le capitalisme, il faut bien l’avouer.

En effet, pour notre Système, brillant modèle de darwinisme économique, les malades et a fortiori les agonisants, mais aussi les retraités, ne sont que des poids morts dans un système où tous ceux qui ne sont pas rentables font partie des éléments improductifs, voire nocifs, de la société de consommation.

A la poubelle donc, tous ces poids morts. A fortiori les presque morts évidemment.

Scandaleux propos ?

Que faites vous du sort abominable que l’on fait, justement, aux retraités, dont les pensions diminuent à vue d’œil, alors que les prix augmentent au même rythme, voire deux ou trois fois plus vite ?

Que dire de l’impossibilité dans laquelle ils se trouvent de se faire soigner, les yeux et les dents en particulier, ce qui les condamne, à plus ou moins brève échéance, à se couper de toute vie sociale ?

N’est-ce pas les condamner à la misère et, à terme, à mort à petit feu, que de les contraindre à telle humiliante et mortifère survie ?

L’ennui avec ces lois et cette société qui poussent à la disparition programmée des moins rentables, c’est qu’elles vont toutes dans la même direction. Celle qui plaît tant à nos brillants et brillantes économistes : la croissance à deux chiffres.

Même tableau pour le SMIC.

Vous voyez, on y arrive !

Lequel SMIC, ne croissant pas plus que les retraites, condamne aussi les bienheureux e nantis smicards (1), à une tout aussi miséreuse survie.

Ils, et surtout elles, sont environ…3 millions en France.

Ca en fait des voix ça non ?

DETRUIRE L’ INDIVIDU

Et l’avortement direz-vous ?

Eh bien nous ne appesantirons pas, outre mesure, sur la discussion qui consiste à définir le moment où quelque chose devient quelqu’un dans le ventre maternel.

La nuance scientifique qui en est faite serait simplement ridicule si elle n’était pas criminelle.

Car qui osera dire que, les progrès d’investigation dont s’enorgueillit la Science, se développant à marche forcée, on voit déjà le jour où l’on s’apercevra que la limite de la naissance effective de l’être vivant , remontera bien plus près de la conception qu’on ne le croit encore aujourd’hui.

Cela dit, tenons-nous en à l’aspect social de la chose.

Ce qui nous paraît aussi scandaleux dans cette affaire, c’est que, depuis des siècle de vie en sociétés de droit, c’est bien la première fois qu’une démocratie, dont l’un des buts premiers est la défense de l’individu, s’est mis à faire l’inverse de ce qu’elle prônait depuis toujours.

Au lieu de protéger l’individu, elle le fait disparaître, elle le détruit…et fait rembourser la destruction par la Sécurité Sociale.

Cette civilisation qui détruit tout ce qu’elle touche, en commençant par les humains qui la composent, n’est-elle pas mortifère dites moi ?

Certes, on a agité l’épouvantail pour légitimer la loi sur l’avortement.

D’abord on a appelé cela IVG, pour commencer à déculpabiliser.

Ensuite on a évoqué les cas extrêmes : manque de maturité des parents, viols, avortements clandestins, réservés aux riches ou dangereux pour les pauvres qui avaient recours aux ‘’faiseuses d’anges’’.

Tous les coups ont été bons.

Même la caution d’un président, VGE, de droite, catholique, et noble de surcroît.

Il est vrai que son titre de noblesse est bien trop récent pour être vraiment convaincant, mais tout de même, l’apparence aurait pu faire espérer mieux en matière de morale bourgeoise.

Ne serait-ce qu’une loi, ou des dispositions pour aider les parents ‘’imprudents’’ ou immatures, ou nécessiteux, à faire face aux responsabilités familiales…

Mais non.

Y a un problème ?

On ne cherche pas de solution, il suffit de supprimer le problème. L’enfant à naître tout simplement.

Essayez un peu d’appliquer ce principe aux examens.

Vous ne connaissez pas la solution du problème ?

Mettez votre feuille d’examen où figure le problème en question, à la poubelle.

Et c’est ainsi que la civilisation se grandit de jour en jour.(2)

Tiens, une dernière pour la route.

On vient d’apprendre que le ministre de l’Environnement chinois lance cette année un grand programme d’interdiction d’implantation d’entreprises polluantes mais que…il s’avoue vaincu d’avance face aux magouilles envahissantes des tous les grenouilleurs du régime et/ou de l’administration et de l’armée, qui font avancer le taux de croissance de la Chine à pas de géant. Et donc sont les bien-aimés des hommes politiques chinois, européens et surtout US, républicains et démocrates, et des multinationales américaines et européennes.

Comment résister à de si tendres appels du pied de part et d’autre du Pacifique et de l’Atlantique?

Le plus marrant ?

Malgré ce fiasco grandissant, il se dit confiant dans l’avenir des réformes qu’il entreprend.

Comment dit-on pauvre chéri en mandarin ?

Voili voilou.

Nous allons bientôt profiter à plein des bienfaits de la mondialisation, de l’ultralibéralisme.

Vous avez aimez la théorie de l’évolution ?

Le darwinisme économique et social vous allez a-do-rer.

Un désespoir : la pollution grandissante détruit de plus en plus de malheureux Chinois. Un espoir, qu’elle n’en détruira pas trop, mais assez (Parmi les riches décideurs profiteurs si possible) pour qu’ils cessent de nous déglinguer à coup de produits qui encouragent les délocalisateurs.

Affreux non ?

On exagère ? Certes.

Mais vous avez dit civilisation mortifère ?

Ben non. C’est nous qui l’avons dit.

(1) Dixit Laurence PARISOT, présidente du MEDEF et tous ses amis politiques et économiques ardents pronateurs de la mondialisation, de l’OMC, des délocalisations, des stock options et du miracle européen.

(2)Pour comprendre comment une civilisation se nourrit des plus faibles, revoyez donc le film ‘’Soleil Vert’’. Edifiant…

Commentaires

  • Civilisation mortifère et on pourrait dire également irresponsable.

    On étudie souvent le comportement animal avec documentaires à l'appui,pour tenter de comprendre ce qui nous paraît bizzare, mais on évocque pas assez le comportement de l'homme (avec une conscience); indifférent qu'il est devant la réalité des désastres écologiques qu'il provocque.

    Concernant le film "Soleil vert", réaliste et fascinant, dont vous faites référence , par exemple, certaines critiques pensent que cette oeuvre est "représentative du courant dominant de la science fiction des années 70 "c'est à dire qu'elle est -je cite-" une vision négative de notre future, proche d'une évocation post apocalyptique, sous forme de points d’interrogations jusqu'à l’ultime révélation, aussi incroyable qu’inattendue !"
    Avant de reconnaître: "Le message est très explicite : "Réagissons avant d'en arriver là, avant de ne plus savoir ce qu'est une pomme ou un morceau de bœuf." (...). Un film d'anticipation passionnant, sans effets tape-à-l'œil, au message quasi prémonitoire, nous offrant une réflexion profonde qui garde toute son actualité." (allociné.fr).

    Cette critique traduit très bien l'état d'esprit de la plupart des gens.
    En effet tout ce qui incite à informer, avec clairvoyance, de la réalité des dégâts sur notre terre martyrisée est perçue par beaucoup comme une vision négative voire apolcalyptique de notre avenir !
    Et pourtant la réalité est là, et l'actualité nous le rappel:

    Récemment une Enquête nationale sur le lien entre pesticides et maladie de Parkinson a été demandée.

    Le Tribunal des affaires de la Sécurité sociale de Bourges (Cher) a reconnu en mai 2006 que la maladie de Parkinson contractée par un salarié agricole est advenue suite à une exposition répétée aux pesticides et qu'elle doit être considérée maladie professionnelle.
    La Mutualité sociale agricole n'a pas fait appel, mais a, tout au contraire, lancé en novembre une enquête nationale sur le lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson. (source : Alternative Santé du mois de janvier 2007)

    Les effets des pesticides se limiterait-ils aux personnes agées ?
    Il est vrai que si nous savions tout sur ce que nous mangeons nous ferions un sacré régime !

    De même si nous savions tout sur les magouilles politico-mercantiles on rejeterait l'idée même de nous afillier à une association , un syndicat , un parti ...(c'est ce que reprochent les protestants aux Témoins de Jéhovah bien que pour ces derniers ces choses en réalité ne sont pas expressemment interdite mais relèvent de la conscience de chacun... )
    Pour moi je considère que les organisations humaines ont leur période d'essaie terminée ; avec pour bilan l'incompétence.
    En fait parfois il vaut mieux ne pas tout savoir mais on peut dire que quand il va de l'avenir de l'humanité, des menaces sur notre santé et de celles de nos enfants il faut réagir vite !

    Il faut ne pas se voiler les yeux en restant honnête avec soî même; s'interroger sur le sort de l'environnement et le nôtre qui sont liés...
    Refuser de croire que ce ne sont que des sornettes du style de celle d' Al Gore ou de tous les autres "prophètes de malheurs" qui voudraient nous manipuler pour en faire un fond de commerce...au fait lequel ?
    Quel intérêt avons nous de nous faire peur ?
    On connaît le dicton :chacun voit midi à sa porte...

  • Salut collègue,
    J'aime assez résumer le problème humain dans sa globalité par deux constats fort simples et en béton de surcroît c'est-à-dire TO-TA-LE-MENT inattaquable: la seule énergie non polluante est, jusqu'à plus ample informé, l'énergie musculaire....Voilà pour le premier.
    A partir de là, que les humains, ou qui se croient tels, en tirent les conclusions.
    Par ailleurs, pour le second, côté moral cette fois, le commandement de Dieu selon lequel chaque humain doit aimer son prochain come lui-même, est l'autre constat, complémentaire du premier. Et, là encore, jusqu'à plus ample informé, c'est très exactement l'inverse que tous les membres de la civilisation juédo chrétienne mettent en pratique.
    LA solution, les humains l'ont en main...Et tout le reste n'est que bouillie pour les chats, diarrhée verbale, promesses électorales et égoïsme forcené. Sans oublier les mensonges éhontés. Pour un machin qui s'appelle civilisation, voire plus, chrétienté...c'est du propre...
    A bientôt.
    Maurice.

  • Comme je l'ai fait remarquer, vous n'êtes pas de ceux qui veulent fermer les yeux sur le massacre en silence de l'environnement.
    Très rare sont les personnes de bonne foi qui reconnaissent que si on n'agit pas vite c'est notre santé et celle des générations futures qui en seront affectés; c'est l'égoïsme (la satisfaction des besoins et des plaisirs
    du moment présent sans se préoccuper de l'après) qui pousse à se masquer cette réalité.

    Néanmoins à vous comprendre vos 2 constats sont intéressants pour résoudre le problème humain: l'energie musclulaire comme la seule énergie non poluante et l'amour désintérréssé pour son prochain.
    Vous n'avez pas tort.

    Partant de ces constats on pourrait penser que les humains ont en main LA solution.

    En effet si on supprime les energies non polluantes on améliore de façon considérable la qualité de l'air, de l'eau et on préserve la faune et l'espèce humaine.

    Si on mettait en pratique l'amour du prochain- qui est lié en quelque sorte au respect de la nature- la vie serait bien meilleur.

    Mais la question est comment ?

    Comme je l'ai mentionné il ne suffit pas de volonté humaine puisque cela dépasse largement nos capacités et même notre volonté de changer les choses ; nous avons à faire face à des "machins" énormes et bien établis qui monopolisent et dominent la vie de la société: les organisations humaines avec toutes ses magouilles politico-mercantiles.

    Depuis des milliers d'années elles sont organisées de façon à ce qui ait une norme qui prime; celle d'ailleurs dont vous avez fait justement mention en parlant du darwinisme économique ou social : la survivance du plus fort qui pousse à raser des forêts. Tout cela n'est pas venu au hasard mais a été volontairement mis en place (un esprit malsain ?) pour déshumaniser l'être humain.

    D'ailleurs revenir aux notions simples de la nature amène à plus de valeures humaines; c'est prouvé.
    Sans en faire partie je reconnais que la plupart des militants écologistes sont plus tolérants , ouverts ; d'ailleurs ils sont les rares à défendre la tolérance religieuse en France...

    Que voit-on autour de nous ?

    On supprime de plus en plus ce lien avec la nature; les parcs animaliers ,les jouets pour enfants sont de moins en moins des animaux mais des monstres avec des armes fracassantes, les héros de BD ou autres sont des espèces difformes écornés parfois vulgaires sinon violent.

    Le commercial et les scores d'audience priment sur tout...

    Face à cela comme je l'ai dit personnellement je considère comme un leurre le fait de m'engager dans une quelconque association qui serait qu'un maillon de plus dans cet engrenage préfabriqué.
    Les protestants qui aiment chanter à l'amour du prochain me reprocherait de ne pas avoir d'amour...
    Mais ils oublient ceci: c'est que quand on est venu chercher Jésus pour le faire roi celui-ci s'est retiré dans les montagnes.(Jean 6:15)
    Il a appelé à ne "pas faire partie du monde" c'est à dire à ne pas perpetrer ce "machin" ou ce monument "aux morts"...(C'est pourquoi il ne serait pas chrétien en fait de s'affilier à un parti POLITIQUE qui ne ferait que perdurer le système qui est entrain de suffoquer)
    Il a proposé un gouvernement qui révolutionne tout.
    Et surtout , chose que personne d'autre ne peut faire il a proposé de débarrasser l'humanité de l'esprit malfaisant qui règne et conditionne les mentalités.
    Lui seul incarne en vérité le changement , le salut et Il est la seule alternative et personne d'autres:

    Comme des millions de personnes je vote donc pour lui.

    Pourquoi ne pas nous rejoindre ?

    -Amicalement.

    -Hocine

  • Face à la culture de la mort le seul réconfort est le message de vie préchée par Jésus.
    Effectivement, comme le signale Hocine,le protestantisme est resté sur un régime protestataire d'antan mais ne fait que souvent "chanter" l'amour de Dieu quand il n'amène pas à soutenir des conflits perdus (la guerre en Irak par exemple...).
    Ce ne sont que de belles paroles !
    Allusion peut être à l'article tordu sur nous paru dans le quotidien : la Réforme ?

    Il est arrivé d'entendre des fidèles dire qu'ils sont délaissés par les autres , voire que tout ce que voulait l'Eglise est leur argent !

    Eux qui nous reprochent de faire une mauvaise interprétation des Ecritures appliquent à la lettre la dîme que Moïse a demandée aux Israélites !!!

    Ajoutons à cela que le protestantisme a fait des apports considérables au nationalisme du XX ème siècle !
    Il a dilué "Dieu" dans le monde à faire croire qu'Il est indéfinissable donc n'ayant pas de nom (ce qui est malhonnêtement faux), qu'Il est dérrière, en dessous, au dessus, devant , n'importe ou même dans les gays-parades ! On ne sait plus qui Il est quoi...

    Eux qui se sont compromis maintes et maintes fois avec les nazis en tolérant n'importe quoi on dénaturés en profondeur l'identité de Dieu et le véritable message du christianisme.

  • Je rejoins Gilles et Hocine dans leurs analyses. Le système dirigeant la planète est gangréné car diabolique. Des raisons morales fondamentales expliquent pourquoi le Tout-Puissant l'a toléré si longtemps. Mais cette période, proche de sa fin, n'est à Ses yeux que de 6 jours ; et on peut le concevoir sinon humblement l'accepter quand on considère l'incommensurable immensité de l'univers dont Il est le Créateur. Des dizaines d'articles bibliques dévoilent ces raisons avec force exemples convaincants. Mieux connaître Son gouvernement, Son souverain et Législateur et son programme est à la portée de tous et c'est bien plus passionnant que ceux des candidats-présidents...

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