Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Présidentielles et air du temps: ça sent la fin...et ça sent pas bon...

    Encore une page, ou plutôt une demi douzaine de pages, de ronchonneries et d’amertumes recuites ?

    Ben oui.

    Que voulez-vous ?

    S’effarer du tableau que nous donnent ces prochaines élections et déplorer le spectacle que nous propose, ce qu’on appelle sans rire,  notre civilisation, ne fait pas de nous les responsables de ce Grand Guignol qu’est devenu le monde politico économico médiatique français en particulier et planétaire en général.

    D’affligeant qu’il était, ce monde là s’enfonce de plus en plus, et plus rapidement, dans le grotesque, le pitoyable, l’ignoble, le crade des plus crades.

    Inventaire.

    Un exemple parmi tant d’autres.

    L’actualité nous apprend que, désormais, nos élus les plus huppés n’ont même plus la décence de tenir leurs maîtresses ou amants en-dehors de leurs fonctions politiques. Fut-ce un  petit peu.

    Désormais, de l’apparence bienséante, tout le monde s’en fiche et s’affiche.

    Et, pour s’auto déculpabiliser, l’on dénomme compagnons et compagnes les amants et maîtresses ‘’d’avant’’.

    Qui ont désormais voix au chapitre comme les époux et épouses réguliers ou régulières jadis.

    Enfin, jadis, d’il y a, disons une petite quinzaine d’années.

    La situation change du tout au tout mais, comme on a, encore, un peu le sens des convenances, pour moraliser la situation, on change simplement les mots.

    Exemple tout bête, le terme facteur était, paraît-il, insultant pour l’intéressé. On l’a baptisé préposé et il en a, du moins paraît-il, retrouvé le sourire.

    De même, un balayeur est devenu un technicien de surface.

    Et si lesdites surfaces ne suffisent pas à lui remplir l’escarcelle, quitte à lui faire faire des heures sup’, on l’appellera peut-être spécialiste des profondeurs?

    Ben pourquoi pas après tout?.

    Et c’est ainsi que les moralistes en sont pour leurs frais et leur passéiste indignation et n’ont, désormais qu’à fermer leur bec

    FAMILLE NOMBREUSE JUDEO CHRETIENNE.

    Or donc, ces dames de la haute n’y vont désormais plus par quatre chemins.

    Foin d’hésitations ringardes n'est-ce pas?

    L’une trompe son cher et tendre au vu et au su de tout le monde, puis vient reprendre en main les destinées dudit cher et tendre, qui n’est vraiment mais alors vraiment pas rancunier.

    L’autre, dès la nomination de son compagnon de cœur, vient illico prendre en main la maisonnée ministérielle et une domesticité au garde à vous….puisque la fonction en donne le droit n’est-ce pas, pourquoi se gêner même hors des liens pourtant considérés officiels du mariage ?

    La troisième vous donne l’exemple de la famille nombreuse très judéo chrétienne…dans le cadre d’un concubinage au long cours le plus convenable désormais.

    Loin de nous l'idée de vilipender qui que ce soit et de jouer les Cassandre.

    Néanmoins, nous ne pouvons nous empêcher de constater que toutes ces éminences qui, à tous les coins de discours, se plaisent à se présenter comme les dignes héritiers en ligne directe des principes gaulliens ou mitterrandiens, ont dû sauter quelques pages des mémoires de leurs grands aïeux.

    Difficile, en effet, d’imaginer une tante Yvonne et son quasi royal époux, donner leur bénédiction à des mœurs pareilles.

    Et même Tonton, si ses funérailles en présence de ses épouses officielle et officieuse donnèrent lieu à pas mal de commentaires, ne se permettait pas de s’afficher avec ses préférées.

    On savait vivre tout de même. Du moins en public.

    Tout ceci pour se demander cela: quid de ces valeurs, sinon morales, disons plus ou moins respectables d’un passé pas si lointain...mais qui perdurent chez certains hommes publics, politiques en particulier car il faut bien donner quelques exemples moraux au petit peuple?

    Force est de constater qu’elles sont envolées ces valeurs. Ringardes. Passées de mode. Voire indécentes.

    Ces exemples relevant d'une relative morale ont, cependant, fâcheusement disparus pour le susdit petit peuple, lequel s’est trouvé tout heureux, à son tour, de pouvoir se déculpabiliser en copiant ses élites, ou supposées telles.

    Souvenez-vous: il fut un temps ou se droguer ou se livrer à la licence la plus débridée était reservé aux classes privilégiées...et nanties. Puis, la drogue mais tous les autres débordements aussi, se sont démocratisés..

    Et nos médias d’applaudir! Et pour cause! Ce qui est bon pour les puissants, l'est aussi pour ceux qui le sont moins...et ainsi de suite !

    La grande…fiesta amoureuse (pour dire le moins) de nos dirigeants et de tous ceux qui les singent, se présente aujourd’hui comme le nec plus ultra de la nouvelle morale -qui est tout sauf cela- et des convenances, propres à la démocratie républicaine, libérale et, bien entendu, socialiste nouvelle manière, mais aussi, laïco catholique, laquelle, elle aussi, tolère pour ratisser large.

    Il faut bien dire que nos élites en avaient un peu assez, depuis des lustres, de pratiquer le libertinage tous rideaux tirés.

    Désormais, nulle personnalité désireuse de s’épanouir, ne saurait s’encombrer de bonnes mœurs classés hors d’âge.

    D’autant que le populo, lui aussi, avait bien besoin de soulever la soupape.

    TRAVAILLER A DROITE ET COUCHER A GAUCHE

    Mais oui ! Souvenez-vous encore !

    Après les gaulliennes puis pompidoliennes années de plomb moralisatrrices que l'on sait, la France d’en haut découvrit les vertus de l’ultra libéralisme sous…VGE. De l'ultralibéralisme et des vagabondages divers, sexuels en premier lieu.La rigolade bien française étalée, désormais, au grand jour..

    Le président d'alors, bien conscient des contraintes désormais inévitables imposées aux masses par la rentabilité à tout prix, alla encore plus loin que les demandes libératrices et soixante-huitardes en déclarant l’IVG, l’avortement pour dire le mot, non seulement légale mais remboursée par la Sécu.

    Aux côtés des foultitudes d'actions et d'associations de planing familial qui en sont arrivées à permettre, aujourd'hui, à faire administrer à votre fille et sans même vous en avertir, la pilule dite du lendemain. En clair, abortive, avec tout ce que cela implique comme dégâts moraux, psychologiques voire physiologiques éventuels..

    Le travail devenait  désormais de plus en plus contraignant? Qu'à celà ne tienne: pour faire passer ces exigences, génératrices prévisibles de débordements, voire de troubles sociaux, il fallait bien diminuer la pression sociale quelque part, et donner plus de liberté, ne fut-elle qu’illusoire, dans le domaine des mœurs. Ca ne coûte pas cher, et c'est populaire: on en a même fait une chanson: il n'y a pas de mal à se faire du bien n'est-ce pas?

    C’est très exactement ce qui s’est passé aux Etats-Unis où tous les observateurs notent que, depuis les années 60°/70, leur société bosse à droite -démocrates et républicains même combat ou presque-, mais couche à gauche pour rester correct.

    Et ce malgré les ligues de vertu et les associations familiales qui ne remplissent plus guère les églises traditionnelles, mais  au bénéfice des nouvelles religions plus que laxistes dans ce domaine.

    C’est en période de crise, dit l’adage, que l’on voit apparaître les meilleurs et les plus mauvais aspects des sociétés et de la personnalité des hommes.

    Exemple les guerres, les clashs sociaux, les famines, les épidémies, les grands catastrophes. En émerge le meilleuir et le pire.

    Un scrutin, quel qu’il soit, est une période critique en ce qu’il représente une vraie loterie...pour le gros lot de laquelle toutes les élites des classes sociales se déchirent à qui mieux mieux en vue d’acquérir le pouvoir

    Le plus grand, bien sûr mais aussi, puisqu’il n’y a qu’un seul fauteuil au sommet, celui attaché aux meilleures places, au plus près de l'unique détenteur de l’autorité suprême.

    Quid du bien du peuple dans tout cela ?

    Avouez que tous les hommes se ressemblant étrangement, et comme il est toujours difficile de faire deux choses en même temps, l’on ne peut décemment s’escrimer au bénéfice de ses propres intérêts et à ceux de millions de ses semblables en même temps...

    Comme tout cela se passe dans un invraisemblable fouillis de promesses de bateleurs dont on sait qu’au mieux, elles ne pourront être tenues, d’effets d’annonces qui se suivent et se rassemblent tous partis confondus, d’invectives désormais directes confortées par des appels au peuple cousus de fil blanc, une ambiance malsaine se dégage de cette agitation indécente, de ce fatras désordonné qui sent la fin de la Rome antique.

    LES BARBARES AUX PORTES

    Rappelez-vous encore et toujours. Du moins ce que l’Histoire nous en a appris.

    Alors que les barbares se pressaient aux portes du centre du monde d'alors, les Romains se jetaient à corps perdu dans les fêtes délirantes, se battaient pour accéder aux postes les plus rentables et conviaient le vulgum pecus à se réjouir de spectacles ignobles dont les miséreux se contentaient faute de mieux, leurs conditions de vie demeurant toujours aussi misérables.

    Que voyons-nous de nos jours ?

    Et pas seulement à l’occasion de ces prochaines élections ?

    D'un côté, la course effrénée aux meilleures places et aux profits honteux ; les élites, ou soi disant telles, se congratuler, festoyer, se déchirer mais, toujours dans le même petit monde politico économico médiatique.

    De l'autre, le petit peuple trimer pour nourrir tout ce joli monde puisqu’il faut bien tirer l’argent de quelque part.

    Pendant ce temps, la menace, les menaces grondent.

    Chômage, immigrations envahissantes, mécontentements, frustrations, amertumes, délocalisations, mépris, haine…

    Pollution surtout : alors que les hommes jouent et rejouent la dramatique comédie humaine, les dégâts causés à la planète Terre sont désormais sur le chemin de l’irréversible.

    Pour conjurer la Grande Menace ?

    Facile ! Il suffit de quelques incantations, de beaux discours, de signatures d’une charte sans lendemain…puis de revenir aux choses sérieuses : le pouvoir, l'avidité, la politique, l’économie, les bonnes places, le népotisme étendu, le copinage, le CAC 40, les marges avant et arrières, le taux de croissance.

    Non vraiment.

    Ca ne sent pas bon tout ça.

    Ca sent même la fin.

    D’un règne.

    D’une ère.

    D’une civilisation...si l'on peut appeler ça comme ça.

    Civilisation. Comme toutes celles qui l’ont précédée, on sait, pourtant, qu’elle est mortelle.

    Mais, n’est-ce pas, la technique va nous sauver ?

    Un exemple, pour la bonne bouche ?

    Les machines à voter électroniques.

    On sait désormais pertinemment qu’aux Etats-Unis, elles ont permis à un candidat non élu de l’être. Et depuis bientôt deux mandats.

    De plus, là-bas, elles sont remises en question ne serait-ce qu’en raison du fait que les principaux fabricants sont d’importants sponsors du parti républicain.

    En outre, ces mirifiques appareils peuvent, malgré toutes les précautions, être, très aisément, trafiqués et que seuls, comme des grandes, il leur arrive, souvent d’ailleurs, de tomber en panne.

    Eh bien malgré toutes les bonnes raisons de ne pas changer de mode de comptage qui seul donne toutes garanties d’honnêteté et de fiabilité, une soixantaine de maires s’obstinent en France à en acheter sans aucune consultation préalable de leur propre électorat.

    Motif ?

    De plus en plus difficile de trouver des scrutateurs pour recompter après le vote.

    Alors qu’il suffirait d’imposer légalement la présence de membres des partis en présence, sous peine de nullité de la participation de leurs candidats.

    La candidature citoyenne impose des responsabilités non ?

    Mais la tentation de traficotage des machines est grande.

    Et le grand air du modernisme triomphant envahissant.

    Parce que même s’il y a des erreurs constatées, il sera fort aisé, comme aux responsables des services des impôts, des entreprises de vente de téléphones portables et d’abonnements à Internet, ou à la Sécu, de donner la réponse magique: ‘’C’est la faute à l’ordinateur’’.

    C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités.

  • Journalisme, médias: mensonge et/ou incompétence?

    Décidément, les médias ne changeront pas. L’information non plus. Et plus précisément ceux qui la font, les journalistes.

    Les exemples sont légion.

    Mais certains plus croquignolets que d’autres. Plus criants, dirons-nous, pour nous indigner un peu.

    Liste ci-après.

    Non exhaustive et, cent fois hélas, jamais terminée mais toujours renouvelée.

     Voilà donc, il y a quelques jours, que quelques journalistes de France-Info nous ont démontré dans le cadre de leur travail et de façon très détaillée, ce que pouvait signifier, au choix, incompétence, erreur, omission regrettable, mensonge aussi, en tous cas contrevérités (pour adoucir le propos) et partant, désinformation.

    A CINQ POUR PLANTER UN ARBRE

    Ainsi, interviewant, très respectueusement et cérémonieusement, monsieur Jean Peyrelevade, ancien patron de multiples multinationales -françaises comprises telle le ruineux (1) Crédit Lyonnais-, et éminence de la gauche, genre ‘’gauche caviar’’ vu ses amitiés financières, sa retraite et ses émoluments divers (de 500.000 à un million d’euros par an), un journaliste de l’info en continu donc, s’est entendu affirmer que pour faire économies, la foultitude de fonctionnaires français devait, non pas être drastiquement diminuée mais intelligemment redistribuée.

    En foi de quoi, tout commencerait à être pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

    Certes, certes, les fonctionnaires, en plus d’être nombreux, bénéficient, par rapport au secteur privé, d’avantages exorbitants qu’ils ne sont pas près d’abandonner.

    En retour, dit-on, ils assurent nos services publics lesquels sont en train de se réduire comme peau de chagrin.

    Certes, certains secteurs sont pléthoriques par rapport à d’autres et un redéploiement serait donc nécessaire.

    Sauf, et l’on était en droit d’attendre de la part de notre journaliste une remarque que le premier âne venu aurait pu faire : quid des fonctionnaires territoriaux ?

    En effet, contrôler la croissance du nombre des fonctionnaires au plan national est une chose. Relativement commode mis à part que l’Etat lui-même est…incapable de dire combien il y en a… (2)

    Par contre, contrôler la foule de fonctionnaires territoriaux, municipaux ou communaux en d’autres termes, en est une autre.

    En effet un des piliers de la politique locale française a pour nom clientélisme.

    Et tout le monde sait que dans les 36.500 communes de France, il y a toujours place pour toute sorte d’employés de complaisance, de sportifs qu’il faut bien caser pour leur permettre de jouer les faux amateurs, et d’agents électoraux qui assurent une élection sans coup férir le moment venu.

    Pour une ville disons de 50.000 à 60.000 habitants, embaucher les parents, les enfants des parents et les amis des amis peut vous permettre, pour un gros millier d’employés de disposer de 2 à trois mille voix favorables qui feront pencher un scrutin du bon côté l’élection venue.

    Là, en plus avec le décentralisation, pas question de contrôler quoi que ce soit.

    On n’a donc pas fini de voir fleurir un peu partout les équipes de 5 bonshommes, indispensables pour planter un arbre…et les tribus de ‘’spécialistes’’ des parcs et jardins qui, dès 11 heures et demie, sont dans les starting blocks, verre de pastis à la main, fin prêts pour le sprint qui leur évitera de manger froid…avant de revenir, sur le coup de 13H30…ou peut-être plutôt14H20, car, misère de misère, les bouchons de la circulation affectent, de nos jours, même les chemins de campagne.

    On se serait attendu à une remarque, ou à une question peut-être, du journaliste car ces sujets là, aucun contribuable ne peut s’empêcher de les connaître non ?

    Donc, un journaliste aussi n’est-il pas ?

    Que nenni. Un grand patron, une haute personnalité est là pour nous dire sa vérité, qui est censée être LA vérité. Et les journalistes eux, sont là pour leur demander très poliment de nous dispenser la bonne parole.

    GRANDS AVANTAGES À ETRE PETIT

    Autre exemple des mêmes sur la même radio.

    Une journaliste interroge une économiste distinguée à propos de l’éternelle question de la mobilité de l’emploi et s’entend vanter ‘’l’excellent exemple du Danemark, petit pays où la mobilité ne pose aucun problème vu que tout le monde là-bas s’en accommode très bien, ce qui contribue à la richesse du pays et à un taux de chômage record de 4%’’.

    Tel que !

    Dommage que les journalistes français ne connaissent pas tellement bien la géographie. A croire qu’ils ne mettent pas toujours leur nez dehors. (3)

    En effet le Danemark - pour qui sait lire un bouquin de géo du certif- est grand comme, exactement, un département français et demi !

    Pour un Danois, il n’est pas très dérangeant d’aller travailler à 10, 20, 30 ou 40 kilomètres de chez lui, voire une centaine, puisqu’il peut tous les soirs, se retrouver parmi les siens.

    Il y a, des fois, de bien grands avantages à rester tout petit.

    De toutes manières, c’est très exactement ce que font la plupart de mes collègues ici en France de chez nous.

    Mais imposer à un habitant de Tarascon, d’aller chercher du boulot à Tourcoing, est, tout de même une autre paire de manches.

    C’est ce qui se pratique d’ailleurs couramment, déjà, y compris, pour ne citer que cet exemple, dans l’enseignement où au cours d’une carrière d’instit, si l’on ne dispose pas d’un coup de piston maousse, on se balade six ou sept fois tous azimuts la France entière, ce qui contribue largement à vous faire une vie de famille d’enfer et ravale, aussi au passage les citoyens du rang d’humains à celui de pions, de numéros, de matières consommables.

    L’idéal pour le taux de croissance du capitalisme à l’américaine des fonds de pension US et européens.

    Mais ces nuances vont bien au-delà des possibilités des journalistes qui, il est vrai les pauvres, ont si peu de temps pour boucler leur journal, afin de rester toujours en tête des premiers de la classe de l’information n’est-ce pas ?

    ON S’INDIGNE ENFIN ?

    Un autre encore ?

    A propos de l’euthanasie, un journaliste interviewe un médecin qui a assisté au procès et qui dit son ‘’indignation’’.

    Ah ! L’on se dit que peut-être, il va y aller d’un avis contraire au discours unique à la mode qui veut que la loi doive faciliter l’euthanasie en question.

    Après tout, il aurait bien le droit non ?

    Mais non ! C’est tout le contraire !

    Pourquoi ?

    Eh bien il trouve scandaleux que l’on ait condamné, même par principe, l’autre médecin qui, elle, a administré la dose mortelle à la malade en fin de vie.

    Scandaleux dit-il car le verdict a été prononcé sous la ‘’pression médiatique’’.

    En clair, comme à Outreau ou quasiment si l’on comprend son allusion.

    Dommage que le journaliste ne lui ait pas fait remarquer, tout de même, que donner la mort c’est tuer, même si c’est plein de bons sentiments et qu’il faut, tout de même, mettre des limites d’autant qu’elles sont de plus en plus floues.

    Evidemment, lorsque le directeur de l’information vous rebat les oreilles en vous rappelant que votre rôle est de tendre un micro et surtout de ne pas faire de remarques à votre interlocuteur…

    On ne voit, d’ailleurs, pas pourquoi les journalistes parlent encore.

    Au fait, n’avez-vous pas remarqué que, de plus en plus, ils se bornent à ne citer que le nom et les qualités de l’interviewé ? Et à poser des questions dont tout les auditeurs savent très bien que l’autre va répondre uniquement pour se faire valoir ?

    Les journalistes ? Moins ils en disent mieux il se portent.

    Surtout pas d’opinion !

    Les interviewés doivent, seuls, nous dire la leur.

    Mais, direz-vous, s’ils ne sont pas assez informés ou clairvoyants pour en avoir une ces interviewés ?

    Tant pis pour eux. Ils n’ont qu’à être intelligents, instruits et bien placés et puis, en un mot comme en cent, bien informés quoi...

    Oui mais, justement, bien informés par qui ?

    Mystère.

    LES ROSBIFS SONT DES IGNOBLES

    Allez, un dernier pour la route.

    Un journal anglais viens de rappeler à ses lecteurs (mais aussi aux Français et à leurs journalistes qui regardent partout mais pas là où il faudrait), que notre président, lorsqu’il ne le sera plus, risque de se retrouver face à la justice de son pays.

    A cause des nombreuses ‘’affaires’’ que vous savez. Ou dont vous avez vaguement entendu parler.

    Par conséquent, nous dit l’angliche, même si chaque citoyen peut lui faire confiance à la justice, ça craint peut-être…

    Or donc, un journaliste du Figaro, à la lecture du journal anglais, s’est indigné, fâché tout rouge sur le mode ‘’Qu’est-ce que c’est. Ces rosbifs sont bas, ignobles, nos hommes politiques sont d’une blancheur immaculée, et ils n’ont qu’à regarder chez eux ces sales calomniateurs, ils devraient avoir honte de porter des accusations pareilles…’’.

    Dommage que le journaliste du Figaro, et celui de France Info, n’aient jamais entendu parler des affaires des lycées d’Ile de France, des emplois fictifs, des frais de bouche, toutes affaires brièvement évoquées par la grande presse et au cours desquelles, pourtant, le nom du président a été cité mais que la loi sur l’immunité totale protège…au nom, pourtant, de l’égalité de tous devant ladite loi.

    Mais la dure loi qui gouverne notre information et ceux qui la servent est claire.

    Surtout, pas poser de question. Pas des mauvaises en tous cas.

    Juste celles qui permettent à nos éminences de se faire briller le poil.

    Détourner l’attention, occuper la galerie, faire rêver, voilà le boulot des nouveaux chiens de garde du Système.

    Un vrai boulot d’histrion, du nom de ces acteurs bouffons chargés de distraire le public entre les scènes dramatiques.

    Vous savez ou pas, il faut dire que ce métier, dans l’Antiquité, était fort mal considéré…

    Mais bon, de nos jours il nourrit grassement son homme. Alors hein…

    Comique de cette dernière histoire, les deux journalistes, et aucun autre fut-il anglais d’ailleurs, n’ont noté que le nouveau procureur des Nanterre, disent les mauvaises langues et provocateurs genre ‘’Canard Enchaîné’’, ne fera jamais de misères aux plus hautes personnalités en question et que, donc, les ‘’affaires’’ en question font partie d’un passé désormais révolu.

    Terminé, fini, on passe à autre chose.

    Allez ! Ne nous attardons pas sur les erreurs, oublis, illusions, contrevérités, mensonges bien gros ou par omissions.

    Si les journalistes devaient tout nous dire, nous n’y survivrions pas.

    Hardi petit !

    Regardons plutôt, confiants vers l’avenir radieux qui va sortir des urnes, comme d’une boîte à surprises.

    Envolée, la dette pharaonique. Fini le SMIC somptuairement misérable. Terminé le casse-tête migratoire.

    Le paradis sur Terre on vous dit. De droite, de gauche, ou du centre.

    Pourquoi en douter ?

    Ce sont les journalistes qui nous le promettent.

    (1)       Ruineux est peu dire lorsqu’on sait que pour renflouer la bête, mirifique faillite de la gauche en son temps, il en aura coûté, aux contribuables français, pas moins de…mille milliards de francs d’avant.

    (2)       Garanti ab-so-lu-ment au-then-ti-que.

    (3)       A part les grands (quelle taille ?) reporters de guerre qui font pleurer dans les chaumières en nous relatant les malheurs des pauvres irakiens ou thaïlandais, en oubliant allègrement ceux des smicards de leur quartier qui, évidemment, sont moins vendeurs. D’ailleurs ne sont-ils pas des gens heureux ces smicards dont le somptueux salaire ferait, au fin fond du désertique Mali, de véritables nababs ?

  • Euthanasie, avortement,SMIC, retraités, mondialisation: civilisation mortifère.

    Comme de toutes les grandes pensées de notre temps, le tour est venu de discuter de la mort en public. Et ce, de façon plus intense qu’à l’accoutumée puisqu’il va s’agir, bientôt, de légiférer à ce propos.

    Cela dit et à première vue, il ne paraît pourtant pas y avoir grand-chose de commun entre l’euthanasie, l’avortement et, surtout, le SMIC les retraités et la mondialisation, comme notre titre semble le laisser croire.

    Néanmoins, fidèles à nos habitudes, nous pensons le contraire.

    Et le disons ci-après.

    Or donc, le manifeste des 2.130 et quelques médecins et infirmiers qui ont avoué leur…crime (crime aux yeux de loi précisent-ils), vient de paraître.

    Un aveu collectif pas très courageux à notre idée, vu qu’il l’aurait été bien plus s’il avait été fait au cas par cas et au fil du temps et des actes accomplis. Individuellement en fait.

    Mais là, n’est-ce pas, c’eut été prendre le risque de se retrouver pour tout de bon face à la justice et à une vraie peine d’emprisonnement plus ou moins longue.

    CRIS D’ ORFRAIE

    Mais l’action de groupe est plus commode, plus sécurisante et plus efficace. Elle embarrasse et le pouvoir, surtout en période préélectorale, et la justice qui ne saurait guère comment instruire et juger plus de deux mille coupables (pas présumés puisqu’ils avouent), ne serait-ce qu’en raison des dimensions de la salle d’audience à prévoir et des places de prison disponibles en période de surcharge.

    Sans oublier les médias qui poussent des cris d’orfraie lorsque des minorités opposées à cette idée, et qui exigent une voix au chapitre, s’arrogent le droit de ne pas être d’accord avec les majorités que ces mêmes médias excellent à inventer.

    Nous voilà donc avec un cas ‘’de conscience’’ posé à l’opinion publique, au pouvoir politique et, éventuellement, à la justice qui, une nouvelle loi étant votée, sera invitée à la faire appliquer.

    Et le débat public à cet égard ?

    Pas l’ombre.

    Dommage, vu la propension fort à la mode pour aimer débattre avec les vraies gens, yeux dans les yeux, sur les grandes questions du moment, présidentielles en vue tout particulièrement.

    Car si des débats sont nécessaires avant de prendre de grandes décisions lorsque le quotidien, l’humain et le social sont en question, c’est bien lorsqu’il s’agit d’une affaire de vie ou de mort. Et plus explicitement, et pour dire les choses par leur nom, de crime et/ou de suicide.

    Car, jusqu’à plus ample informé, l’euthanasie, douce ou brutale, acceptée ou non, explicite ou subreptice, demeure un crime. Ou alors comment qualifier le geste d’un humain qui ôte la vie d’un autre être humain.

    Une différence entre une mort provoquée à l’aide d’un revolver, d’un couteau, d’une lichette de mort aux rats, d’un coup de pied de table ou en fermant l’arrivée d’oxygène ?

    Nous ne le pensons pas.

    ENCORE LA PENSEE UNIQUE

    Minimiser, a priori, un geste aussi grave, avant de légiférer, nous paraît, tout de même, chargé d’intentions pas très claires.

    En effet, sur les 2.100 et quelques gestes en question, peut-on affirmer que c’est avec toutes les certitudes, mais aussi autant de preuves à l’appui, qu’ils ont été commis ?

    Et ce avec 100% d’assurance certaine que les, au minimum, deux mille cent trente quatre agonisants, voire malades, étaient à la fois en pleine possession de leurs moyens de décider, et qu’il n’y avait vraiment aucune possibilité de choisir d’autres solutions ?

    2.130 et quelques, nous paraît être un chiffre et une certitude un peu énormes.

    Mais même…

    En les supposant fiables, si du temps avait passé avant le geste fatal, la détermination du partant serait-elle demeurée identique au fil des heures et des jours ?

    Grand clerc serait celui qui pourrait l’assurer avec une absolue certitude.

    Mais même encore...

    Pour éviter la qualification de meurtre, et/ou de suicide aidé, on connaît d’avance tous les arguments qui ont déjà été et seront avancés.

    Douleur extrême, impossibilité de traiter, désir incoercible d’en finir, tous ces arguments, aussi louables que recevables soient-ils, ne pourront jamais éliminer le doute, pas plus les dérives toujours possibles dans un système dont on constate, hélas, tous les jours la fragilité des gardes fous.

    Les dérives, déraillements, bavures et autres ‘’accidents’’, mot bien faible lorsqu’il s’agit de la mort d’un être humain, sont un peu trop nombreux dans ce domaine, si l’on s’en réfère à la presse quotidienne mais on les soupçonne légion celles que l’on cache. Or, il se trouve, justement, que ce ne sont pas des choses que l’on étale….

    Là encore, les affaires qui ont défrayé la chronique de ces quelque dernières décennies, et mettant en lumière des euthanasies vraiment crapoteuses et pas du tout humanitaires, ont, malgré un caractère criminel assez prononcé, bénéficié de la grâce de certains jurys populaires, soigneusement influencés par des médias curieusement voués et dévoués à la pensée unique.

    A COUPS DE MICROBES ET DE VIRUS

    Enfin, nous ne saurions oublier le serment d’Hippocrate qui demeure ce qu’il a toujours été : l’ultime rempart du vivant contre la mort et dont le médecin ne doit jamais être responsable.

    On est loin du compte…

    Désormais il faudra lui ajouter un post scriptum.

    Dont on est curieux de connaître les tenants et aboutissants.

    Car du temps du père grec de la médecine, il devait, aussi, y avoir des cas de malades condamnés, d’agonisants en bout de piste, mais le modernisme et la pensée unique, toujours elle, n’étaient pas encore passé par là.

    Et puis, Hippocrate avait bien dit qu’il ne suffit pas de connaître la cause du mal, mais la cause des causes…

    En clair, la triomphante médecine actuelle admet, par la fuite devant ses responsabilités, l’impasse dans laquelle elle s’est engagée, impasse où fourmillent les maladies intraitables, les accidents multiples et les idées irrémédiablement enracinées et médecine devenue commerce.

    Ce qui gêne surtout, c’est l’impossibilité d’avouer pourquoi elle nous fait croire que le monde naturel, simple et logique, où nous sommes apparus sur Terre, est notre indéfectible ennemi qui s’escrime à nous détruire à coups de microbes, de virus et de maladies, alors que le véritable responsable est bien le modernisme que toutes nos élites nous ont fabriqué et nous ont enfermés.

    Cela, nous le pensons, renvoie la Médecine actuelle dans les cordes d’une humilité qui lui manque lorsqu’elle affirme, coupe et tranche et fabrique des normes dont elle nous ceinture et des certitudes qu’elle ne cesse pourtant de voir s’effondrer.

    A LA POUBELLE…

    Dans ces multiples causes de défiance à l’égard des certitudes médicales et civilisatrices, n’oublions pas, non plus, la pensée unique et…le capitalisme, il faut bien l’avouer.

    En effet, pour notre Système, brillant modèle de darwinisme économique, les malades et a fortiori les agonisants, mais aussi les retraités, ne sont que des poids morts dans un système où tous ceux qui ne sont pas rentables font partie des éléments improductifs, voire nocifs, de la société de consommation.

    A la poubelle donc, tous ces poids morts. A fortiori les presque morts évidemment.

    Scandaleux propos ?

    Que faites vous du sort abominable que l’on fait, justement, aux retraités, dont les pensions diminuent à vue d’œil, alors que les prix augmentent au même rythme, voire deux ou trois fois plus vite ?

    Que dire de l’impossibilité dans laquelle ils se trouvent de se faire soigner, les yeux et les dents en particulier, ce qui les condamne, à plus ou moins brève échéance, à se couper de toute vie sociale ?

    N’est-ce pas les condamner à la misère et, à terme, à mort à petit feu, que de les contraindre à telle humiliante et mortifère survie ?

    L’ennui avec ces lois et cette société qui poussent à la disparition programmée des moins rentables, c’est qu’elles vont toutes dans la même direction. Celle qui plaît tant à nos brillants et brillantes économistes : la croissance à deux chiffres.

    Même tableau pour le SMIC.

    Vous voyez, on y arrive !

    Lequel SMIC, ne croissant pas plus que les retraites, condamne aussi les bienheureux e nantis smicards (1), à une tout aussi miséreuse survie.

    Ils, et surtout elles, sont environ…3 millions en France.

    Ca en fait des voix ça non ?

    DETRUIRE L’ INDIVIDU

    Et l’avortement direz-vous ?

    Eh bien nous ne appesantirons pas, outre mesure, sur la discussion qui consiste à définir le moment où quelque chose devient quelqu’un dans le ventre maternel.

    La nuance scientifique qui en est faite serait simplement ridicule si elle n’était pas criminelle.

    Car qui osera dire que, les progrès d’investigation dont s’enorgueillit la Science, se développant à marche forcée, on voit déjà le jour où l’on s’apercevra que la limite de la naissance effective de l’être vivant , remontera bien plus près de la conception qu’on ne le croit encore aujourd’hui.

    Cela dit, tenons-nous en à l’aspect social de la chose.

    Ce qui nous paraît aussi scandaleux dans cette affaire, c’est que, depuis des siècle de vie en sociétés de droit, c’est bien la première fois qu’une démocratie, dont l’un des buts premiers est la défense de l’individu, s’est mis à faire l’inverse de ce qu’elle prônait depuis toujours.

    Au lieu de protéger l’individu, elle le fait disparaître, elle le détruit…et fait rembourser la destruction par la Sécurité Sociale.

    Cette civilisation qui détruit tout ce qu’elle touche, en commençant par les humains qui la composent, n’est-elle pas mortifère dites moi ?

    Certes, on a agité l’épouvantail pour légitimer la loi sur l’avortement.

    D’abord on a appelé cela IVG, pour commencer à déculpabiliser.

    Ensuite on a évoqué les cas extrêmes : manque de maturité des parents, viols, avortements clandestins, réservés aux riches ou dangereux pour les pauvres qui avaient recours aux ‘’faiseuses d’anges’’.

    Tous les coups ont été bons.

    Même la caution d’un président, VGE, de droite, catholique, et noble de surcroît.

    Il est vrai que son titre de noblesse est bien trop récent pour être vraiment convaincant, mais tout de même, l’apparence aurait pu faire espérer mieux en matière de morale bourgeoise.

    Ne serait-ce qu’une loi, ou des dispositions pour aider les parents ‘’imprudents’’ ou immatures, ou nécessiteux, à faire face aux responsabilités familiales…

    Mais non.

    Y a un problème ?

    On ne cherche pas de solution, il suffit de supprimer le problème. L’enfant à naître tout simplement.

    Essayez un peu d’appliquer ce principe aux examens.

    Vous ne connaissez pas la solution du problème ?

    Mettez votre feuille d’examen où figure le problème en question, à la poubelle.

    Et c’est ainsi que la civilisation se grandit de jour en jour.(2)

    Tiens, une dernière pour la route.

    On vient d’apprendre que le ministre de l’Environnement chinois lance cette année un grand programme d’interdiction d’implantation d’entreprises polluantes mais que…il s’avoue vaincu d’avance face aux magouilles envahissantes des tous les grenouilleurs du régime et/ou de l’administration et de l’armée, qui font avancer le taux de croissance de la Chine à pas de géant. Et donc sont les bien-aimés des hommes politiques chinois, européens et surtout US, républicains et démocrates, et des multinationales américaines et européennes.

    Comment résister à de si tendres appels du pied de part et d’autre du Pacifique et de l’Atlantique?

    Le plus marrant ?

    Malgré ce fiasco grandissant, il se dit confiant dans l’avenir des réformes qu’il entreprend.

    Comment dit-on pauvre chéri en mandarin ?

    Voili voilou.

    Nous allons bientôt profiter à plein des bienfaits de la mondialisation, de l’ultralibéralisme.

    Vous avez aimez la théorie de l’évolution ?

    Le darwinisme économique et social vous allez a-do-rer.

    Un désespoir : la pollution grandissante détruit de plus en plus de malheureux Chinois. Un espoir, qu’elle n’en détruira pas trop, mais assez (Parmi les riches décideurs profiteurs si possible) pour qu’ils cessent de nous déglinguer à coup de produits qui encouragent les délocalisateurs.

    Affreux non ?

    On exagère ? Certes.

    Mais vous avez dit civilisation mortifère ?

    Ben non. C’est nous qui l’avons dit.

    (1) Dixit Laurence PARISOT, présidente du MEDEF et tous ses amis politiques et économiques ardents pronateurs de la mondialisation, de l’OMC, des délocalisations, des stock options et du miracle européen.

    (2)Pour comprendre comment une civilisation se nourrit des plus faibles, revoyez donc le film ‘’Soleil Vert’’. Edifiant…

  • ONG(Bis) Ecolo...nialistes: quelques noms...

    Comme nous le disions hier, la liste des ONG , instigatrices et responsables de programmes de sauvetage de morceaux de planète, est tristement édifiante. Nombre d’entre elles se dévouent corps et âme à de louables besognes. Mais à constater quels sont les sociétés et organismes divers qui en subventionnent d’autres, il y a de quoi se faire du souci.

    Petit inventaire. Non seulement pas exhaustif, mais moins encore limitatif car le mouvement va en s’amplifiant.

     

    Ainsi, notions nous, comme nous le détaillait Anne Muller (cf notre numéro d’hier), certaines ONG et non des moindres, se mettent à sauvegarder de substantielles portions, encore plus ou moins vierges des pays du Tiers et du Quart Monde. Toutefois, elles le font en privilégiant la vie animale et végétale certes, mais au détriment de celle des humains qui ont le mauvais goût d’y résider. Résultat: une nouvelle race de colonialistes habillés en écologistes. Futé non?.

    Nous citions, en outre, les ONG ou se disant telles, comme la Fondation Hulot, qui est subventionnée par des pollueurs patentés de la Terre, du corps et de l’esprit, ainsi que la fondation Bill et Melinda Gates ;

    POURRIR LA VIE

    A propos de cette dernière, le Los Angeles Times (1) nous précise que ladite fondation est actionnaire de, entre autres, ENI, Royal Dutch Shell, Exxon, Chevron et Total, toutes compagnies dont le moindre des méfaits est de pourrir l’environnement et la vie des populations, notamment, celles qui ont le tort d’habiter dans toutes les régions pétrolifères du globe et du Nigéria en particulier.

    L’exemple donné cite, notamment Ebocha où les autochtones crèvent de maladies induites par la proximité des puits et le mépris absolu dans lequel les tiennent les cadres pétroliers et les politiques locaux qui profitent largement de la manne US, en récompense de leur tolérance à l’égard des pratiques capitalistes.

    Certes, les demi dieux sauveurs Bill et Melinda peuvent ensuite faire immortaliser la preuve de leur grand cœur, par un photographe de Reuters, avec deux mouflets, noirs (quel courage et quel grand cœur décidément!) orphelins, dont il faut absolument que personne n’oublie qu’ils seraient probablement morts sans l’intervention de nos deux bons apôtres.

    Néanmoins, ces manières nous rappellent un peu trop celles des ‘’bons chrétiens’’ et de leurs bonnes œuvres qui commençaient sur le parvis de l’église mais s’arrêtaient aux frontières de leur portefeuille d’actions.

    D’un côté on pollue, on pourrit la santé et la vie des malheureux et de l’autre, on a ses bonnes oeuvres.

    Dilemme ?

    Sûrement pas.

    La femme de César, dit-on mezzo voc et de temps à autres à l’occasion de notre pré-présidentielle et à l’intention des hommes politiques, ne devait même pas être soupçonnée.

    Mais les soupçons à l’égard de nos milliardaires sauveurs sont, d’évidence et désormais plus que de simples doutes.

    Notre sauveur national, Nicolas Hulot, à qui l’on faisait la remarque à propos de ses généreux sponsors, plus que douteux au plan de l’écologie, avait répondu : ‘’Sans l’argent des sponsors, mes émissions ne pourraient être produites.’’ Explication en clair : sans sponsors pollueurs mais bien riches, je ne peux pas faire entendre la voix de l’écologie.

    Certes, mais il semble ne pas savoir, ou ne pas vouloir voir, et les écolonialistes nantis avec lui, que si l’on veut manger avec le Diable, il faut une longue, très longue cuillère. Et que, de toutes manières, le Diable en question sera toujours gagnant.

    Car, en toute simplicité, le jour où ce sinistre personnage constatera que ses propres intérêts ne cadrent plus du tout avec le discours écologiste de ses protégés, il emploiera ses propres armes qui n’ont rien d’écologique et moins encore de moral. Car elles passent, si nécessaire, par l’éviction pure et simple du trublion qui sera devenu par trop gênant. Et par n’importe quel moyen, si voyez ce que je veux dire.

    BINGO !

    L’écologie subventionnée par les pollueurs ?

    C’est le mariage de la carpe et du lapin.

    Désolé. Insoluble mon cher Watson.

    D’autant que même les plus irréprochables des sauveurs de la planète s’y sont mis.

    Ainsi, le même Orion Magazine cité hier, nous précise même que de grandes associations, celles qu’on appelle les Bingo (big international non-governmental conservation organizations), sont ligotées par leurs sponsors, lesquels ont organisé, d’ailleurs, des systèmes similaires, chargés de leur confectionner une image écologique.

    Ainsi, l’on apprend que, parmi ces Bingo, figurent CI (Conservation International), T.N.C (The Nature Conservancy), Wildlife Conservation Soiciety (WCS) et même le World Wildlife Fund, le fameux WWF) et tous au côté de nos braves Texaco, Shell, Freeport, Bechtel, Conoco- Philips, Mitsubishi, Rio Tinto Mining, Chevron , réunis eux au sein du Centre pour le Respect de l’Environnement dans les Affaires (CELB Cneter for Environmental Leadership in Business).

    Du beau monde tout cela non ?

    Et notre consoeur de remarquer que face à ces géants mal éduqués et très bien dans leur rôle de prédateurs internationaux, les Bingo ne pèsent pas lourd. Si ‘’elles renonçaient à leurs partenariats, elles devraient dire adieu à des millions de dollars de financement ainsi qu’à une partie de leur influence internationale…c’est du moins ce dont elles sont convaincues.’’

    Et voilà !

    On vous dit : quand on mange avec le Diable….

    Oh certes, je suis moi-même ligoté comme vous : on roule bagnole, on se chauffe (moi au bois merci), on bouffe cuit (moi cru autant que possible), on se lave dans un petit bol (enfin pas toujours) mais on est obligé de polluer à notre manière.

    A ceci près qu’on peut, tout de même faire notre part, mais sans nous culpabiliser tout de même. Et dire bien haut ce qu’on nous cache, décideurs économiques, hommes politiques et medias en premier lieu.

    En effet ce ne sont pas les consommateurs qui sont responsables des conditions de vie qui leur sont imposées mais bien les fabricants, les producteurs, les marchands de tout poil, de sac et de corde.

    Il faut, il faudra, à un moment ou un autre, faire des choix.

    Question de conscience.

    Mais en ne se faisant pas trop d’illusions sur l’issue de la guerre.

    Ceux d’en face sont trop puissants.

    Et décidés plus que jamais, à se gaver.

    A être malfaisants tout simplement.

    Vous êtes croyants ?

    Priez bien fort. (2)

    Et faites ce que vous pouvez. Faites passer par exemple.

    Par avance, merci.

     

    (1)       Egalement cité par le Courrier International N° 848

    (2)       Nous reviendrons sur un début de LA solution possible, mais un début de solution seulement, facile à mettre en œuvre, mais que nos dirigeants, et une bonne partie de leur électorat, dont nous-mêmes probablement, ne veulent rien savoir.

  • ONG: animaux vs humains?(Petite mise à jour le 01/03)

    La miraculeuse ‘’découverte’’ de la nécessité de protéger l’environnement est toute récente. Trop, hélas, pour donner le temps au genre humain de ‘’faire quelque chose’’ de suffisamment efficace pour sauver ce qui pourrait l’être, d’une planète qui hésite entre déconfiture et décapilotade.

    Certes, l’actuel délabrement environnemental n’en est peut-être pas déjà au point que toute vie deviendra impossible dans les mois ou les années qui viennent. Encore que…

    Néanmoins, le mouvement de dégringolade généralisée est désormais suffisamment perceptible pour que l’on se rende compte de son irréversibilité. D’autre part, on sait tous que depuis l’aube de l’Humanité, les humains ont passé infiniment plus de temps à réparer les dégâts des catastrophes qu’à les éviter.

    Conclusion : nous ‘’y’’ allons tout droit et l’important, désormais, n’est plus de savoir si LA catastrophe va arriver mais quand.

    Un argument supplémentaire vient de nous être donné, qui confirme nos craintes et bétonne nos tristes certitudes.

    Selon des études et rapports, en provenance de sources scientifiques multiples, non seulement les efforts de préservation de l’Environnement ne donnent pas les résultats escomptés mais ils accroissent l’état de dégradation de la Terre qu’ils sont censés protéger et, pire, aggravent la détresse voire la disparition des populations directement concernées par les mesures prises sur le terrain.(1)

    Ainsi donc, la protection des espèces animales et de la biodiversité nécessitant d’importants aménagements sur de grandes portions de territoires, il était, selon les ‘’experts’’ des ONG, nécessaire de rendre à la Nature les espaces que l’urbanisation lui a soustraits. On aménage des enclaves, on crée des parcs, on protège à tour de bras au nom de la protection animale et végétale.

    Ce qui se traduit par, dans la quasi-totalité des cas, l’obligation de rendre aux espaces naturels leur virginité mise à mal par la présence humaine.

    DEPORTATION EN SILENCE.

    L’ennui est bien que ladite restitution contraint à des déplacements de populations, déplacements qui, en d’autres temps et autres lieux, avaient pour nom…déportations en masses.

    Infiniment regrettable d’autant que cet aspect de la question est systématiquement passé sous silence par les autorités responsables, mais aussi, voire surtout, par ces même Organisations Non Gouvernementales, qui sont, la plupart du temps, à l’origine de ces mesures d’exceptionnelle envergure.

    Il en résulte…eh bien ce qui en est résulté de toute action ayant pour but d’éloigner les humains de leurs habitats, de leurs congénères, de leur environnement, de leurs racines tout simplement, une dégradation programmée de toute vie sociale des groupes humains concernés.

    A terme, et déjà maintenant, la disparition pure et simple de groupements ethniques entiers.

    Perte de repères, pertes de mémoire collective, éclatement des collectivités voire des familles, des clans, des ethnies même, spoliation de terres, violence politique et bureaucratique à l’égard de tous ceux qui osent ne pas adhérer à la doxa du moment, tel est, désormais, le lot des populations qui ont le malheur de se vivre dans des aires à protéger.

    Honte absolue : les ONG qui se vantent, à grand renfort d’auto congratulations médiatiques, de merveilleux résultats quant à la protection de la Nature, observent un silence absolu, et prudent, sur les conséquences désastreuses de leurs choix drastiques effectués…sur le dos des autres, des plus faibles, des malheureux.

    BLANCS BIEN NOURRIS

    Il ne faut pas se voiler la face : les ONG sont, à 90%, constituées de Blancs bien nourris qui imposent leur vision protectionniste occidentale à des populations indigènes impécunieuses, voire miséreuses, sur les épaules desquelles les organisations font peser, en fait assoient leur aura, leur image ‘’bienfaitrice’’ à la mode occidentale, image construite à coups de déplacements obligatoires et de déracinement des individus.

    Il faut dire que lesdites ONG ont tout intérêt à taire leurs erreurs vu que les subventions gouvernementales dont elles vivent risqueraient de s’en ressentir : les gouvernements et multinationales dont elles dépendent, ont bien besoin d’elles pour améliorer leur image de marque ‘’écolo’’.

    Le tableau en est d’autant plus noir.

    Première conséquence, une prise de conscience de certains scientifiques mais aussi des victimes de ces déportations qui commencent à se mobiliser…et qui qualifient déjà ces ONG, d’écolo logistes ou d’écolo-nialistes (2).

    Deuxième conséquence, le combat risque d’être rude. En effet, les ONG, ne sont pas prêtes à faire machine arrière.

    Impossible, pour le moment du moins, de les faire changer.

    Car elles ne sont pas seules en cause.

    La taille de leurs parrains -dans tous les sens du terme- est telle qu’en s’en prenant à elles, c’est à eux que l’on s’attaque.

    Des parrains ?

    Des noms !

    HARA KIRI

    Un ou deux parmi une foultitude.

    La Fondation Hulot est sponsorisée par EDF (Et le nucléaire alors?), l’atomiste Areva (Encore pire !), L’Oréal (Cosmétiques chimiques et toxiques, fabricants aussi des produits Ushuaia), le pire du pire TF1, bref, les plus grands penseurs écolos, y vont de leurs sages conseils et, grands censeurs aussi, morigènent sévèrement les profiteurs du sacro saint Progrès…en n’omettant pas, toutefois, d’en profiter un peu aussi, vu que charrier l’eau pour boire et se laver, se coltiner le bois pour la tambouille et nettoyer la lampe à huile c’est bien au cinéma et dans les discours pré électoraux, mais, bon, ça va comme ça.

    Résultat: c'est nouveau, ça vient de sortir: on sauve la Nature avec l'aide de ses destructeurs..

    La Fondation Bille Gates, elle, est fondée sur la fine fleur des pollueurs et profiteurs du pétrole, de l’informatique, du bétonnage, bref, de tout ce qui, à terme, condamne à mort les pays pauvres et…leur donne le coup de grâce en les contraignant à sauver la Nature en se faisant hara kiri.

    Les autres cas de ce genre relèvent, malheureusement, de l’anecdote tant ils sont communs et désormais passés dans les mœurs (3).

    TOUT EST RELATIF…

    Ici, comme partout ailleurs, on retrouve l’éternel problème : pourquoi, quand et comment choisir son camp ?

    Qu’est-ce qui est bien, mal, acceptable, relatif, suffisant, tolérable, surtout dans ce domaine où tous les avis se présentent comme fiables, et tous les points de vue se nourrissent d’une part de vérité ?

    Que faire de vraiment bien dans un monde qui a, une fois pour toutes, et continuent de le faire, gommé systématiquement les différences, justement, entre Bien et Mal ?

    Certes, lorsqu’on fait ce genre de remarques à nos sauveurs auto proclamés, ils nous répondent qu’il faut bien trouver de l’argent pour nourrir ce combat de sauvegarde.

    Un petit mal pour un grand bien.

    Enfin qu’ils disent.

    En clair, il fait relativiser. Le bonheur selon ces bonnes âmes, c’est d’accepter de vivre comme unijambiste plutôt que cul de jatte.

    Résultat de cette politique de ‘’protection’’ de la planète : c’est les pays pauvres que l’Occident, coupable des pires destructions, charge de sauver par tous les moyens, les quelques attributs censés nous rappeler ce à quoi devrait ressembler la Nature.

    Très fort non?

    Plus fort encore que la logique des multinationales pollueuses qui font des bénéfices avec leurs filiales spécialisées, elles...dans la dépollution...

    En fait, dans la même logique: transférer, d'une part, sa propre responsabilité sur le dos des autres et, d'autre part, collectiviser les pertes pour privatiser les gains.

    Finalement, on a l'impression de se retrouver dans le cour de récré de la maternelle: ''c'est pas moi m'dame, c'est lui''. Le problème est que ces mômes mal élevés ne sont pas que des gamins. Il s'agit, ni plus ni moins que des dirigeants, politiques et économiques, de la planète entière.Qui font payer leurs erreurs et/ou leur vilenies par ceux-là même qui en souffrent. Vous, moi, nous....

    ‘’A LA BRIGITTE BARDOT’’

    Et voilà !

    Les civilisés Occidentaux ont bousillé leurs propres pays et une bonne partie des pays de sauvages ?

    Pas grave et aucun problème. Il suffit donc contraindre ces sauvages là à sauvegarder ce qui reste de leur patrimoine naturel, une fois les multiples colonisations passées.

    Quitte à privilégier les animaux aux dépens des indigènes récalcitrants.

    Ce réflexe, ‘’à la Brigitte Bardot’’, est, d’ailleurs bien connu qui privilégie la vie des bébés phoques plutôt que la survie des smicards.

    Même si nous adhérons, ô combien évidemment, à la sauvegarde de l’Environnement et de tous ce qui s’y trouve, ces pratiques ressemblent un peu trop à des fantaisies de nantis. La bonne conscience payée par les autres. Marie Antoinette ne conseillait-elle pas au bon peuple de manger de la brioche en cas de manque de pain?

    Protection, sauvegarde de la Nature...pour un résultat nul par ailleurs.

    Car la surprise est de taille.

    Des scientifiques plus scrupuleux que d’autres, se sont rendu compte qu’en réalité, ces opérations à tout va de créations de parcs animaliers et de réserves végétales et animales, ont aggravé la situation.

    Non seulement les populations déplacées, déportées, déracinées, perdent tout ce qui constitue leur existence et vont grossir les hordes de SDF des cités tentaculaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, mais tout aussi désastreux, 90% de la biodiversité se retrouve non pas à l’intérieur mais bien à l’extérieur des zones protégées !

    Ce que le premier scientifique venu aurait peut-être pu prévoir, compte tenu, pour faire court, du fait qu’agressée, la Nature, à l’intérieur de certaines limites bien entendu, a évidemment tendance à multiplier exagérément les efforts de sauvegarde qu’elle s'invente elle-même.

    Conclusion, encore plus grave, criminel quasiment, malgré les cris d’alarme lancés par les spécialistes observateurs du désastre prévisible et déjà visible, la plupart des responsables des ONG continuent dans la voie qu’ils considèrent comme la seule compatible avec la protection de la planète.

    Il faut dire que leur mission (leur fond de commerce ?) leur assurant les subventions des multinationales et des gouvernements soucieux de leur image de marque écolo, il nous paraît hautement improbable de voir le mouvement s’infléchir.

    ‘’Qui t’a fait roi ?’’, disait ce comte périgourdin au premier des capétiens, pour lui rappeler que son trône ne tenait qu’au bon vouloir de ceux qui le lui avaient concédé.

    Qui subventionne plus ou moins les ONG  qui disent, ou prétendent sauver la planète?

    Les gouvernements, les multinationales, les groupes politiques…et les candidats aux élections multiples et diverses, dont les organisations écologistes sont devenues le faux nez.

    C’est ainsi.

    Une fois de plus, dans ce monde où le mal est devenu le bien et vice-versa, c’est désormais l’argent qui donne le pouvoir et dicte la loi.

    Certes, l’Occident s’enorgueillit de privilégier l’état de droit.

    Mais qui dit le droit ?

    En Provence on dit : ‘’Qui paie commande’’.

    Et il n’y a pas qu’en Provence…

     

    (1) Article de Anne Muller de Orion Magazine, cité par Courrier International N°851

    (2) Certes, toutes les ONG ne sont pas identiques, mais nous ne saurions oublier les ONG sur les comptes desquelles, la  Cour des Comptes, justement, s'est penchée...en fronçant le sourcil. Vous vous souvenez? Ces ONG ''spécialistes'' des grandes catastrophes et dont les comptes de fonctionnement sont d'une opacité à toute épreuve. Elles aussi savent à quels rateliers se nourrir...et en appeler, en plus, à la générosité du petit peuple jamais prise en défaut, elle...même si, là aussi, les mobiles sont souvent plutôt difficiles à cerner avouons-le.

    (3) Tiens, pour compléter nos précisions, nous vous donnerons demain, toujours tirés du même papier de notre vigilante et bien informée consoeur, quelques noms, et certains des plus étonnants, de nos sauveurs de la planète qui, pour sacraliser leurs actes de charité, mettent en application, à leur manière, ce très humble et très humain précepte biblique qui dit: ''Lorsque je fait un acte généreux, que ma main droite ignore ce que fait ma main gauche...''

    Sauf que pendant que la droite sauvegarde (mais de quelle manière..?.) la gauche détruit...