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SMIC, TVA sociale, PS, Réchauffement, traîtres et supertraîtres: au fait, cette semaine on a parlé du mensonge sur France Inter

‘’Nous allons aider les travailleurs…’’

C’est, du moins, ce que nous ont susurré, voire clamé, tous les candidats de tous les partis, (Comme si un parti était assez futé pour se présenter comme antisocial…)à commencer par la ‘’nouvelle’’ droite dite sociale, jusqu’à la droite et à la gauche extrêmes, en passant par le centre et la gauche plus ou moins décentrée, ou ce qui y ressemble très vaguement.

Donc, tout le monde a parlé social, se dit social, fait dans le social, enfin qu’il dit, bref, résultat : haro sur les smicards.

Pas un kopeck d’augmentation pour les gagne petit. Juste l’inflation…ou ce qu’on nous en dit, comme si l’inflation, la vraie, s’arrêtait à ce chiffre comme n’importe quel nuage radioactif en provenance de Tchernobyl qui aurait stoppé net en apercevant la ligne bleue des Vosges.

 

100 MILLIARDS DE BENEFS

Pas gentil gentil ça…

Allons-y donc d’un petit calcul bêtement arithmétique : ces 13 euros d’augmentation par mois pour deux millions et demi de smicards, représentent l’énorme, la gigantesque somme de…32,5 millions d’euros, par an.

Gigantesque non ?

Surtout en regard des bénéfices nets cumulés par les 40 du CAC du même métal, qui ont engrangé, officiellement du moins, un peu plus de…100 milliards d’euros durant les derniers 12 mois.

Pas un peu franchement inégalitaire ce machin là ?

Bon…Alors voyons voir…

Imaginons un peu : si, plus bêtement encore, cet élan nouveau, dynamique, courageux et franchement social qu’on nous annonce à grands coups de trompes, avant d’en convaincre les smicards à grands coups de pompe, avait, dans un élan de fraternité (Vous savez bien fraternité comme Liberté, égalité etc.…) débouché sur une décision de consentir…allez, disons, 100 euros d’augmentation à tous les smicards et par mois. Un tout petit zéro de plus.

Juste de quoi faire baisser le nez aux socialos qui n’en auront jamais fait autant, par exemple.

Si donc, cette décision d’une gargantuesque largesse avait été prise, cela aurait fait, à la louche et vite compté, à peu près dix fois plus, soit 325 millions d’euros.

Ca vous aurait eu un chouette effet sur l’ambiance populo des ménages, permis de faire un vrai pied de nez aux centristes et aux bolcheviks, et abondamment redoré le blason social des patrons grands, moyens et petits non ?

Et fait un sacré effet dans le monde des prolos à casquette, du genre, ‘’Enfin, un p’tit gars de droite qui fait ce que la gauche n’a pas été foutue de faire en dix ans’’.

Certes, certes, Laurence Parisot aurait couiné que le capitalisme français n’allait plus s’en relever et qu’elle allait, toute affaire cessante, s’exiler à l’île Moustique (1), mais bon. D’abord, Nicolas a les moyens de la faire parler un peu plus correct. Ne serait-ce qu’en lui refaisant l’opération et en lui démontrant que les fourmis gavées n’ont de cesse que de jouer aux cigales, dès lors qu’elles ont quelque chose d’inattendu et d’un peu convenable à se mettre sous la dent. Cent euros de plus par ménage, c’est Byzance. Les 100 euros pour les pauvres seraient illico repartis dans le circuit commercial.

UN PETIT PLUS ET UN GRAND PLUS

Dites moi voir. 325 millions d’euros c’est si grave, si impossible que cela ?

Ramenés au montant de la dette de près de mille deux cent milliards d’euros, voire au petit trou de la sécu de 10 , 15 ou 20 milliards d’euros on sait plus très bien, ou, pis encore, aux…100 milliards déjà cités, (excusez du peu) de bénéfices des 40 poids lourds du CAC, on voit combien pèse ce petit plus d’humanité que les dirigeants politiques et du CAC 40 réunis, auraient pu apporter en cadeau à leurs fidèlezélecteurs après une si belle victoire.

Un petit plus pour les gagne petit, qui aurait donné un grand plus d’humanité à la réputation des riches et, probablement, un bon petit plus pour le PNB non ?

Car qui alimente la machine sinon les smicards et les classes moyennes pas encore pauvres mais cela ne saurait tarder ?

Dommage que notre sémillant président n’ait pas flairé là un bon tacle bien vachard et bien mérité somme toutes, à balancer dans les pattes du PS et des gauches associées.

Et profité de se faire un peu plus de vraie popularité et pas seulement à base de promesses pas chères.

A peu de frais en fait : 1/300 ième des bénéfices des seuls 40 poids lourds…

Pour le coup, nous qui pensions que ‘’celui qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit’’, allait, vraiment, apporter un rafraîchissant air de jamais vu au climat social français, eh bien l’on ne constate guère, en son lieu et place, qu’un méchant coup de pied à la classe d’esclaves qui, une fois de plus et une fois pour toutes, saura ainsi rester à sa place une fois pour toutes et saura aussi qui est le maître de droit divin.

Certes, Jospin avait donné le ton et, malgré son aversion affichée pour tout ce qui porte jupon au PS, semble tout de même avoir quelque peu inspiré Ségolène qui, après avoir promis un SMIC à 1500 euros bruts…au bout de cinq ans, se met à démentir ses propres assertions…

Ce qui ne lui coûte guère.

Etant, actuellement à 1200 euros environ bruts, le SMIC aurait augmenté d’environ…60 euros par an jusqu’en 2012.

Et 60 euros par an représentent, cette fois encore…1/450 ième des bénéfices des 40 grossiums sus cités.

La ruine du capital ou tout comme.

TRAITRISE SOCIALE

Cela dit, celle qui a fulminé contre les traîtres, qui ne l’étaient d’ailleurs pas plus qu’ils n’avaient été vraiment socialistes, se met, désormais, à trahir à son tour son propre parti en obliquant à droite quasiment toutes.

Certes, après avoir été trahie, semble-t-il et de bien vilaine manière, par le compagnon de sa vie qui a été, et là on approuve, prié ‘’d’aller vivre sa vie ‘’sentimentale’’ (2) ailleurs.’’

Drôle de tableau tout ça.

En fin de compte, si la trahison court les partis, elle court aussi la sémantique.

Ainsi de la TVA sociale

Il suffit, désormais d’accoler le mot social à n’importe quoi pour le rendre populaire.

Il faut dire que la méthode est d’inspiration…sociale…iste, puisqu’elle a été inventée par Michel Rocard et sa Cotisation Sociale Généralisée. Laquelle devait aider les plus pauvres et les plus déshérités…qui le sont, d’ailleurs, toujours autant.

Alors que la CSG ne fait qu’augmenter.

Quand on invente un impôt on invente au-to-ma-ti-que-ment les hausses futures dudit impôt. Un impôt ne vient jamais seuls. Les augmentations suivent. CQFD.

L’embêtant, tout de même, vient du fait que les prix augmentant, avec la TVA, il va falloir convaincre les prolétaires d’aller s’en mettre plein la lampe, se gaver quoi, avec…moins d’argent, ou alors, avec les quelques…50 à 60 euros des heures supp’ qu’ils auront pu ‘’accumuler’’ tous les mois. Une vraie fortune.

Travailler plus pour gagner plus et dépenser plus…hélas y a des limites.

Celles des augmentations possibles. Et même celles du sommeil notamment. Au-delà de 50 heures par semaine, c’est les ennuis de santé qui menacent…et les frais médicaux qui suivent…et le trou de la Sécu qui s’agrandit.

FUSILLADES SOCIALES

Donc, TVA sociale c’est tout plein joli, mais ça ne sent pas vraiment le neuf.

Mais, après TVA sociale, il suffira d’ajouter le mot social à toutes les mesures impopulaires.

Impôts sociaux, augmentations sociales, ajustements sociaux, hausses sociales, obligations sociales, mises à la porte sociales, chômage social, emprisonnements sociaux…

On pourra même, puisque, depuis le siècle des Lumières et 89 la France ne cesse de donner des leçons à la galaxie entière, proposer la méthode aux chefs d’Etat étrangers en mal de mesures impopulaires à faire passer gentiment.

Leur fournir par exemple la formule bien utile par temps de troubles…sociaux : ‘’Tribunaux d’exception sociale’’, par exemple.

Et ‘’incarcération sociale’’ qui va si bien avec.

Voire, tortures et même fusillades ou décapitations sociales pourquoi pas ?

Les cadeaux ne sont pas tout vous savez. Encore faut-il savoir bien les présenter.

3 MILLIARDS DE BAGNOLES…PROPRES ?

La sémantique, voilà une science d’avenir.

Ainsi du réchauffement et les méthodes de lutte contre les dégazages de CO2.

Voyez en Inde. Tout en instaurant des innovations très hardies et très coûteuses pour fabriquer des bagnoles propres sous elles, nos constructeurs se précipitent là-bas, coudes au corps, et proposent, déjà, des voitures à…2.000 euros.

Vous avez bien lu ! Avec 13.000 balles, vous avez une bagnole, euh enfin un gros couffin à 4 places avec un moulin de 650 CC à essence…qui va te vous larguer 100 à 150 mg de CO2 au kilomètre tout de même.

Car ne vous imaginez pas qu’à ce prix, on va vous faire en plus des tires, pour des pauvres même pas blancs en plus, dotées d’une sophistication technologique qui va les rendre aussi propres que les nôtres….

D’autant qu’actuellement, ils ne sont seulement que 7 millions et demi à rouler carrosse à chevaux vapeur. 7 millions et demi, une misère par rapport aux quelque 700 millions de voitures occidentales

Mais les Indiens sont pressés…et il sont…un milliard et 100 millions à attendre leur tour.

Et les Chinois kif kif.

C’est la raison pour laquelle les constructeurs européens qui en bavent déjà, foncent investir au pays de la non violence et du respect de la vie animale.

Dans 15 à 20 ans, 3 milliards de bagnoles…propres vous pensez ?

A ce propos, on a bien rigolé des déclarations du G8.

La déclaration commune, dans laquelle notre pays a eu l’insigne honneur de faire inscrire le mot ‘’sérieusement’’, dans le passage où les 8 ont écrit qu’il fallait ‘’faire enfin quelque chose’’, la déclaration commune donc a été de ‘’fixer des objectifs’’ à atteindre en…2050.

Bel exploit non ?

Comme cette année-là, notre président et tous les signataires du machin auront aux environs de…103 ans, voire même, dans seulement vingt ans c’est-à-dire trente ans avant 2050, dans les 73 printemps, -le même âge que le ‘’vieillissant’’ président partant de chez nous...- ça ne coûte pas très cher de prendre des décisions pour la réalisation desquelles nos petits enfants et arrière petits enfants devront se retrousser les manches et pas qu’un peu.

S’il leur reste des manches, voire des bras en état de fonctionner.

De toutes manières, promettre de faire quelque chose d’ici à 18 mois, cinq ans, voire vingt ou trente ans, n’engage guère…sinon à faire ce qu’on fait aujourd’hui, c’est-à-dire pas grand-chose, mais en promettant beaucoup d’en faire plus demain.

PROGRES EN MARCHE ARRIERE

Cela dit, remarquez tout de même, on voit du Progrès par ci par là..

Il y a cinquante ans, on a remplacé le vélo du pauvre par les motos ou les automobiles. Mobile, d'ailleurs, est un bien grand mot. A l’aune des embouteillages actuels et prévisibles, tout ça n’a été vraiment mobile que pas très longtemps en somme.

Et puis, il y a eu bien d'autres progrès. Rappelez-vous.

Il y a trente ans, on a jeté les tramways pour les remplacer par les trolleys puis par les bus.

Il y a quinze ans, on a fait fort sur les transports routiers en snobant les trains.

Enfin, il y a une dizaine d’années, on a balancé les avions à hélice à la casse pour leur préférer les réacteurs.

Et que voit-on aujourd’hui ?

On vénère les de nouveau les bicyclette et autres VTC et pistes cyclables. Le commerce de la bécane bat son plein.

On fait concourir avions et TGV.

On remet en place les tramways…et on se jette de nouveau sur les avions à hélice, moins coûteux et moins polluants que les jets.

Petit à petit, vous verrez, on va revenir à ce que monsieur Juppé à ironiquement méprisé : la ‘’lampe à huile’’.

Mal lui en a pris. D’avoir craché sur ces modestes quinquets qui ont permis ses vieux parents d’apprendre la politique dans le journal le soir après le coucher du soleil, lui a valu de se faire éjecter de son poste de super ministre de l’Environnement.

Ce grand homme chrétien devrait le savoir. C’est écrit dans le Bible : se moquer de ses grand parents n’apporte que des ennuis. Se moquer des faibles aussi.

On entre donc dans une ère de Progrès mais en marche arrière.

Et tout ça avant, un jour prochain, de se rendre compte qu’existe, à portée de main…et de pied, une énergie universellement non polluante : l’énergie musculaire.

A chacun d’en faire son profit.

De toutes manières, le salut est individuel disait Mao qui s’y entendait pourtant pour ce qui était de précipiter les foules dans l’enfer collectif.

La phrase était pourtant pleine de sens.

Regardez même chez les Ricains. Dégoûtés du fric et de la bouffe, il y en a qui se sont mis à…ne plus acheter. A leur place, on se méfierait. Ca ressemble fort à une secte que Big Brother sait fort bien ramener à la raison dans la ligne droite de la pensée unique : la consommation de gré ou de force.

D’ailleurs, même nous en France, on sait comment faire pour obliger les consommateurs à…consommer.

Par exemple, on les ficelle avec des contrats léonins, au sens juridique du terme, qui les oblige à ‘’choisir’’…rien du tout mais à prendre le contrat de fourniture de gaz ou d’électricité qu’on leur impose.

On fait même mieux : la loi Fillon contraint tout le monde à s’affilier à une mutuelle. Fort bien. Mais les couples dont l’un des membres est déjà affilié, sont obligés, si les deux travaillent alors qu’un seul est adhérent, à s’affilier TOUS LES DEUX.

Ce qui fait que comme il est impossible de cumuler les remboursements de deux mutuelles, on en paye une…pour rien.

Qui a pondu cette loi ? L’ami des travailleurs ou l’ami des mutuelles qui s’en mettent plein les fouilles, ce qui permettra, plus facilement que par le passé, de taper dans leurs caisses pour combler, vous l’avez compris, l’insondable tonneau des Danaïdes de la Sécu.

C’est cela qu’on appelle la démocratie, la déréglementation et la libre concurrence.

MENTIR OU PAS? 

Allez, on va terminer par la semaine de France Info, consacrée à un  sujet d’une importance morale qu’on imagine : le mensonge.

Si si. Vous avez bien lu !

Faut-il ou ne faut-il pas mentir ?

Eh bien on vous le donne Emile, France Inter, arbitre des élégances et nouveau guide moral nous donne la réponse, c’est oui !

On peut mentir car sans mensonge toute vie sociale est impossible.

Suivez le raisonnement : si l’on devait se dire toutes les vérités, qui, au dire de France Info ne sont pas bonnes à dire, la vie sociale serait à feu et à sang.

Vous avez donc compris bonnes gens, les journalistes s’excusent ainsi de leurs mensonges puisque le public n’est pas assez adulte pour porter les lourdes vérités qu’ils nous cachent mais qui nous accablent sans que nous sachions pourquoi.

Les hommes politiques, eux, sont donc absous et peuvent en toute impunité nous mentir car, là encore, ils savent bien trop de choses inexplicables au crétins communs de mortels que nous sommes.

De leur côté, les patrons ont le devoir de mentir sur leurs salaires car envieux comme le sont leurs employés ils auraient plus vite fait de leur couper la gorge que les cordons de leur bourse.

Enfin, en cas de guerre, nos glorieux étoilés auront eux aussi, le devoir de nous informer sentencieusement que leurs piteuses déculottées sont , en réalité, de savants replis stratégiques.

Et que les sanglants massacres sont autant de victoires sur l’impitoyable ennemi vaincu par le sacrifice éternel de notre belle et courageuse jeunesse.

Au fait, ces mensonges là n’ont rien de d’imaginaire ni de prévisible.

On nous les sert depuis que l’homme est sur la Terre.

Désormais, vous savez donc ce qu'il faudra apprendre à vos mioches: ''Pour réussir dans la vie mon enfant, il faut savoir mentir. Et les gagnants sont ceux qui mentent le mieux.''

De toutes manières, c'est ce que nous leur apprenons déjà. Par l'enseignement; mais, surtout, par l'exemple. 

Allez. Une dernier pour la route.

L’autre jour, je vais faire une course au Géant du coin.

J’aperçois une Rolls. Une vraie, pas une de nouveau riche. Une de 15 à 20 ans, la classe rudement bien conservée.

Mais, tout de même ...''Une Rolls, sur le parking d'un hyper ! ''My goodness !

Et je me prends à compatir.

Les riches suivent le mouvement économique général. Ils s’appauvrissent et sont contraints d’aller s’acheter à manger dans les hypermarchés. Certes, hyper cher mais hyper quand même. Vous vous rendez compte ! Obligés de côtoyer le commun peuple. Beurk !.

Revenant de faire mes achats, je vois le conducteur de la bagnole revenir avec un chariot plein de belles et bonnes victuailles, s’approcher de sa limousine, en ouvrir les portes et commencer à décharger son méga chariot.

Le gars est simple mais très chic. Petit, mince, nerveux, sec, teint rose, cheveux blancs courts , habits simples mais super propre sur lui, cravate, fines lunettes. Un riche nickel pas m'as-tu-vu quoi.

Je me dis, ‘’Sympa en plus le mec: il pousse son chariot tout seul. Simple quoi. Chapeau.’’

Une fois la Rolls chargée, il ouvre la portière avant gauche et, sur le fauteuil avant, prend délicatement sa…casquette, se la visse sur le crâne et, dignement, démarre….

J’ai pas tout de suite pigé : c’était le chauffeur.

Chauffeur hyper classe en tous cas.

Je me dis, ‘’Zut ! Dommage, moi qui pensais que…’’.

Puis je me ravise : ‘’Peut-être que son patron, gentil tout plein, lui a permis d’aller faire ses propres courses avec la Rolls…’’.

Je le suis jusqu’à la pompe à essence où, en attendant, le gars descend. Un coup de bigorneau dans sa poche. Il le prend le porte à l'oreille, s'éloigne des pompes (pour les risques d'étincelles...la classe en plus ! ) et, de pas très loin, j’entends : ‘’Oui Monsieur, bien Monsieur,…j’arrive Monsieur? C'est la moindre des choses Monsieur.’’

J'ai compris. C'était Môssieur.

D'autant que le gars est au garde-à-vous…et pas très à l’aise

Manifestement il parle au patron qui le malmène méchamment…

Mon rêve s’est effacé.

J’avais pensé que le patron c'était lui. Puis que le patron lui avait prêté sa bagnole. Puis que…bref.

Il reste que les riches s’approvisionnent, désormais, dans les hypermarchés. J'en suis tout retourné..

Croyez moi. C’est à des signes comme celui-ci qu’on s’aperçoit que les grandes douleurs sont muettes et que les temps se font durs.

Une consolation, tout de même : le chauffeur n’a pas été faire les courses du patron chez Intermarché, Leader Price ou, pire, Lidl.

Ce qui montre que la richesse n’est pas encore aussi menacée qu’on pourrait le craindre.

Y a de l’espoir.

 

(1)Où elle a, déjà, les moyens de s’acheter une cabane bambou.

(2)Sentimentale c’est une simple manière de dire…

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