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BONNE ANNEE? VOUS VOULEZ RIRE NON?

Dans le monde en crise (1) où tout s’effondre, sauf les salaires des traders (2), les émoluments des politiques en augmentation et les montants des parachutes dorés qui ‘’baissent’’…mais, ‘’plafonnés’’ à 2 millions d’euros, continuent à gonfler, il semble ne rester guère qu’un espoir : que l’accession d’un homme nouveau à la présidence de la première puissance mondiale (3), marquera (peut-être) le début, non seulement d’un redressement de l’économie mondiale, mais mieux encore, d’un renouveau, d’un rajeunissement, d’une rénovation, bref d’une remise à neuf généralisée dont le planète finance entière va évidemment bénéficier, et nous avec promis juré.

Ouaouh ! ! ! !…

Chouette non ?

C’est bête à dire, au point même d’être affligeant, force est de constater que dans l’esprit du commun peuple, du moins de 90% des humains peuplant la planète bleue, c’est Barack OBAMA qui va nous sauver.

Rien de moins.

Même, et surtout, nos têtes couronnées républicaines y vont de leurs certitudes…euh, pardon, de leurs promesses.

Nous nageons donc en pleine euphorie quasiment.

Sauf que si tout va mal et que c’est triste françaises français, promis juré, nous allons en sortir.

Quand je dis nous, c’est, en exclusivité mondiale, vous, moi et tous ceux qui nous ressemblent : les petits, les sans grade, les traîne patins, les contribuables quoi, taillables et corvéables à merci.

Comme le disait, paraît-il, Salomon : ‘’ Rien de nouveau sous le soleil’’. On peut ajouter : si mais rien que du plus pire.

Et cela en dépit, ou à cause, des nouveaux maîtres à penser, les mêmes en pire que hier et en moins pires qu’ils ne le seront demain, qui vont refonder le capitalisme…avec les mêmes manières de faire qu’auparavant.

LE MUR APRES LA CATA

Car le mahousse problème, là-dedans, est bien que ces crânes d’œuf aux manettes, vont user des mêmes méthodes éculées et destructrices qui nous ont menés en direction de la cata, méthodes dans lesquelles ils vont persévérer en nous emmenant, cette fois, carrément dans le mur.

Certes, tout va miraculeusement s’arranger et redevenir comme avant, et même en mieux, pour un moment et au seul bénéfice des dirigeants sur le dos des dirigés qui vont apprendre, une fois pour toutes, qui commande et qui obéit, qui profite et qui doit enfin se mettre au travail bande de feignants.

Travailler plus, beaucoup plus, cela va de soi, après des décennies insolentes de flemme typiquement française.

Tout choses vont donc aller pour le mieux ?

QUI S’ EST CASSE LA MARGOULETTE ?

Sauf que viennent de paraître quelques études, publiées dans l’avant-dernier numéro de ‘’Courrier International’’, et qui portent sur un sujet franchement réjouissant pouvant se résumer ainsi: à l’instar des civilisations passées qui se sont toutes cassé la margoulette, combien la notre de civilisation a-t-elle encore d’années à vivre ?

Rien que çà.

Les chercheurs détaillent : tous les ingrédients qui ont, depuis l’aube de l’Humanité, concouru à la disparition des nations, royaumes ou empires, sont aujourd’hui réunis.

Nos archéologues, ethnologues, historiens et scientifiques de tout poil les ont (re)découverts.

On dénombre :

1 : Destruction de l’environnement ;

2 : Altération du climat (ce qui, actuellement pour nous, va avec) ;

3 : Problèmes avec les pays voisins ou/et adverses (on le voit avec les phénomènes migratoires et les conflits liés à la mondialisation) ;

4 : Problèmes internes et inadéquation complète ou perverse des solutions apportées (éducation, emploi, désindustrialisation, paupérisation, santé, fossé riches-pauvres etc),.

Pour faire bonne mesure, notre civilisation à nous présente un symptôme en plus, significatif d’un creusement supplémentaire de sa propre tombe : sa principale raison d’exister, en clair, son ressort profond, son mobile véritable censé la faire avancer est totalement anti-humain, autrement dit, carrément anti…civilisation… !

En effet, dans les temps passés, le mobile profond qui a fait ‘’avancer’’ les nations, a été pour certaines, la guerre, la conquête territoriale, par les armes en premier lieu. Or, ce système a trouvé ses limites à l’occasion de la confrontation avec des peuples plus avides et plus violents qu’eux.

La mercantilisation extrême des systèmes marchands a suivi. Eux aussi, ont trouvé leurs maîtres en plus malins, plus rapides, plus habiles et plus riches et calculateurs. Les uns ont ruiné les autres et leur ont succédé après les avoir démolis, comme aux dominos.

Les civilisations fondées sur la religion ont eu également leur heure. Mais une religion en chassant souvent une autre, les civilisations en question ont passé à leur tour.

DISSOUDRE LA CONFIANCE DANS LA REALITE

Aujourd’hui, nous avons droit à un mélange de tous ces systèmes. Et la plupart de ceux qui constituent nos sociétés actuelles, procèdent de ces principes qui sous-tendent notre Progrès, notre modernisme, en un mot notre Civilisation : la technologie, la course au profit, la fabrication, la vente et le recours aux armes, la confiscation des pouvoirs par des élites éloignées de ceux qui les ont mis en place, la pullulation des réseaux officiels ou souterrains qui brouillent les cartes en jouant le jeu de leurs seuls intérêts, sans oublier enfin les religions qui disputent le pouvoir sur les esprits aux politiques, ce qui, d’ailleurs, énerve épouvantablement ces derniers.

Dans tous ces domaines, tous les pays du passé ont trouvé plus forts ou plus opportuns qu’eux. Et ont disparu, une civilisation en chassant une autre.

Mais, point commun à toutes ces civilisations disparues, la négation de l’humain. En clair, les profondes inégalités entre les individus étant fondées sur des revenus provenant de l’exploitation des pauvres par les riches, ces inégalités, ces injustices, ont toujours fini par dissoudre dans la réalité, la confiance de la base, laquelle demeure indispensable au fondement de tout pouvoir.

Une civilisation n’est viable que si elle tient les promesses de ses élites. Les gouvernés doivent faire confiance aux gouvernants qui leur doivent  de les aider à accéder au bien-être…ce qu’ils n‘ont jamais fait vraiment et, ‘’crise’’ aidant, ne feront, désormais, plus jamais...alors qu'ils ont été élus pour cela.

COMPLEXITE= FRAGILITE

En plus, les auteurs de ces études de la fin prochaine de notre civilisation sont formels sur le mécanisme de la chute prévisible: plus une civilisation est complexe, plus elle est fragile.

Plus un moteur est compliqué (on le voit aujourd’hui avec le foisonnement électro-informatique) et plus il suffit d’un grain de poussière pour bloquer le système.

Comme notre économie travaille aujourd’hui à flux tendu, un arrêt relativement bref d’une des systèmes constitutifs de notre civilisation, éducation, transports, santé, fourniture de carburants, grève généralisée, ne nous met qu’à très peu de distance d’une dégringolade générale.

Exemple : une grève des chauffeurs par suite d’une épidémie, stoppe les approvisionnements des supermarchés. Un conflit sérieux sur deux ou trois des itinéraires suivis par le pétrole, aura des résultats similaires, et une panne électrique et/ou informatique généralisée et durable, de même.

Sans compter que plusieurs phénomènes peuvent se cumuler et se multiplier en cascade.

Un sociologue soulignait que notre civilisation amenuisant ses stocks par souci financier, si une pénurie d’une semaine s’installe, le monde occidental est seulement à deux ou trois repas de l’anarchie et de la décadence.

Peu de stocks, fragilité d’un système à flux tendus, interconnection étroite de tous les ensembles…si les civilisations inca, assyrienne, toltèque ou nazca ont disparu presque instantanément, les principaux responsables sont, certes, les phénomènes naturels, sociaux ou économiques qui ont entraîné leurs chutes mais en tout premier lieu, les responsables qui n’ont pas vu, pu ou pas voulu voir le danger, et prendre des mesures plus efficaces que de simples promesses.

Que voyons-nous aujourd’hui ?

Je vous le demande…

EN ATTENDANT LE MESSIE

Aujourd’hui donc, pour 99% des humains, y compris les Chinois, l’arrivée d’Obama sur le trône de maître du monde emporte tous les suffrages autant des citoyens lambda que de leurs dirigeants, politiques et financiers compris cela va de soi.

Incroyable ?

Pas tellement au fond. Les citoyens-victimes attendent le messie qui va les arracher aux griffes des profiteurs, tandis que ces derniers, dirigeants financiers et politiques savent très bien, eux, que, comme le dit le vieil adage ‘‘Qui paye commande’’, c’est l’argent qui va continuer à commander et à diriger le monde.

La merveilleuse ‘’refondation du capitalisme’’ aurait de quoi faire rire si elle n’était triste à pleurer.

Le capitalisme ‘’ancien’’ était fondé sur l’efficacité maximale, la rentabilité à tout va, l’avidité pour parler franc ?

Le capitalisme refondé repose exactement sur les mêmes bases.

A ceci près que désormais, il va bien falloir que quelqu’un paye la note laissée en souffrance.

Car, à notre connaissance, tout l’argent soi disant ‘’disparu en fumée’’, n’a pas disparu pour tout le monde et, que l’on sache, personne n’a eu la mauvaise idée d’aller chercher les gains là où ils se sont accumulés, au détriment de tous les malheureux qui y ont perdu jusqu’à leur chemise.

Malgré toute sa bonne volonté, si tant est qu’elle soit aussi pure qu’elle y paraisse, Barack OBAMA ne pourra faire guère mieux que ses prédécesseurs : la course à la rentabilité est relancée.

En fait elle n’a jamais cessé puisqu’au plus creux de la vague, les plus grands financiers ont parié à la baisse et engrangé des fortunes.

Sur le dos de qui on vous le demande ?

Alors ? Pourquoi faire comme si les hommes providentiels existaient…

Comme si les miracles existaient..

Si, peut-être, dans la Vie Catholique Illustrée, La Croix ou l’Osservatore Romano.

LES GEANTS DE LA BAGNOLE ET LE ‘’SEUIL DE TOLERANCE’’

Quelques exemples de ces miracles?

Les banques privées américaines manquaient de liquidités ? L’Etat, eh oui, l’Etat-Providence, est venu à la rescousse.

Contradiction majeure de la société US vouée au capitalisme ? Mais non bourricots, simple réajustement économique, rééquilibrage des moyens financiers

De capitalistes et néolibéraux à tous crins, les financiers sont devenus quasiment socialistes…à leur profit exclusif cela va de soi, ce qui explique pourquoi LA crise non seulement ne fait que commencer, mais encore que les refondateurs du capitalisme, y compris les nôtres, ne sont pas dupes et n’utilisent ce slogan que pour amuser la galerie.

Les banques françaises ont promis juré qu’elles n’avaient pas besoin d’argent, pourtant, pour leur ‘’faire une bonne manière’’ peut-être, on les a quasiment obligés à accepter quelques aides, un genre de facilité entre gens du même monde, un geste aimable d’une vingtaine de milliards d’euros.

Autres exemples, piqués ça et là dans les gazettes : les géants américains de la bagnole quémandent des sous (nos sous) pour boucher les trous que leur incompétence a creusé sous les pas des citoyens, américains et dans les poumons des humains de la planète entière ?

Pas de problèmes : on les refonde à coups de milliards.

Les USA et tous leurs copains mettent à sac la planète entière ?

Souvenez-vous des discours péremptoires de l’ineffable ‘’W’’ qui a clamé, jusqu’à l’an dernier, que le niveau de vie US n’était pas négociable.

La Terre se meurt sous les nuages de 100.000 produits chimiques ?

Disparaît en France, noyé dans un ministère, un organisme qui était jusque là chargé de sonner l’alarme ce qui dérangeait fortement les fabricants de cochonneries.

Et l’obligation européenne de faire payer les fabricants pour étudier la nocivité de leurs produits est passée a disparu.

Au fait, en parlant cochonneries, le cochon irlandais est chargé de dioxine?

Pas de problème, il y a en France une petite trentaine de vétérinaires pour contrôler l’Hexagone, et de toutes manières, le ‘’seuil de tolérance’’ ( !) n’est atteint.

Quoi encore ?

Tiens, Véolia donne dans l’humanitaire maintenant.

La multinationale, propriétaire de 20% des eaux de la Terre a créé des corps de bénévoles pour venir en aide aux mal ou peu scolarisés.

D’un côté elle accapare et monopolise un bien naturel propriété du genre humain et se pose en distributeur de vie selon ses normes et son bon plaisir, et de l’autre, elle emploie des…bénévoles bien sûr, en donnant ainsi des leçons d’altruisme gratuit et se donne, au passage, une image de bienfaitrice de la planète.

Certes, elle participe largement à l’accession à l’eau d’une multitude d’assoiffés, mais elle prend la place, partout où elle le peut, des gestions municipales, moins chères et plus démocratiques car non ou moins soumises à la sacro sainte loi du marché.

Quoi encore ?

Bon, vous le savez par les gazettes : désormais, les recettes de la pub des chaînes publiques ira aux chaînes privées, en premier lieu à TF1, et les patrons du public seront directement nommés par le chef de l’exécutif, ce qui réduit les possibilités d’existence d’un réel contre pouvoir sans lequel aucun pouvoir n’inspire vraiment confiance.

Certes, auparavant et sous tous les régimes, il en était ainsi de façon plus feutrée. Le ‘’contre-pouvoir’’ semblait exister.

Exister à peine il est vrai, les nouveaux chiens de garde (5) des pouvoirs politique et économique ont les crocs définitivement très bien limés.

On le voit d’ailleurs ces jours-ci, les médias actuels se distinguent.,

REPERES MORAUX ?

Voyez avec la crise : ils sont tous occupés soit à flanquer la trouille aux lecteurs en leur prédisant une catastrophe économique à laquelle les médias eux-mêmes ont largement contribué et que les consommateurs ont commencé , bien obligés, à vivre déjà au quotidien depuis des années.

Mission sainte et actuelle de ces médias : soit ils procurent au petit peuple un tas de recettes aussi minables que grotesques censées leur permettre une vie mirifiquement facile malgré la chute vertigineuse du pouvoir d’achat, soit ils font voir, revoir, admirer et entendre ce qu’est la vie rêvée des nouveaux riches chinois, russes, arabes, américains, français même, afin d’alimenter ainsi leurs envies rentrées, et d’occuper leurs rêves et de nourrir peut-être leurs volontés de s’en sortir…en tentant des réussites sociales bien improbables ou en travaillant un peu plus au noir, ce qui leur pourrit un peu plus la vie au quotidien, leur fait perdre leurs restes de repères moraux (6) et entraîne d’énormes manques à gagner fiscaux pour un état en faillite.

Alors…le ‘’contre-pouvoir’’ des médias…

Tenez, savez vous ce que dit de la bonne manière de diriger que doit être celle des gouvernements démocratiques et des médias complices, un certain Walter Lippman, libéral américain bon teint, genre démocrate vaguement social mais, tout de même, bien content de la suprématie du dollar et de l’american way of life ?

On trouve cette appréciation de notre civilisation et de son système médiatique qui nous la fait considérer comme le nec plus ultra de l’art et la manière de vivre comme des civilisés, dans le dernier film que Daniel Azam  et Daniel Mermet (France Inter) consacrent aux entretiens qu’ils ont eu avec Noam Chomsky, ‘’anarchiste’’ selon ses détracteurs ultralibéraux, homme éclairé et méritant aux dires de ses admirateurs lassés du pouvoir croissant des maîtres sur leurs esclaves.

Au cours des entretiens que ces journalistes ont eu avec Chomsky, ce dernier leur a rappelé l’opinion des ultralibéraux susnommés, à propos de la façon dont les peuples (avec tout ce que ce terme peut avoir de péjoratif dans la bouche de ceux qui les dirigent) doivent être commandés, guidés, en un mot, menés là où et comment le veulent les profiteurs.

Chomsky a cité une phrase de Walter LIPPMAN, écrivain, journaliste, et maître à penser, référence gourmande des maîtres de la finance mondiale en générale et américaine en particulier.

Cet éminent humaniste ami sinon de l’Homme du moins des hommes, des plus argentés tout particulièrement a écrit ceci :

‘’[Les systèmes démocratiques, médias en tête, fabriquent du consentement’’]. A quoi il ajoute afin que nul n’en ignore :

‘’Le peuple est un troupeau égaré, bien trop émotif, incapable de s’occuper de ses propres affaires et qui doit être encadré, contrôlé et conduit par une avant-garde, une élite de décideurs éclairés. Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer, les assommer sous une masse d’informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu’ils sont incapables de provoquer des changements, il faut les convaincre que la révolte entraîne toujours le pire, il faut les faire voter de temps à autre, leur donner l’illusion de décider, l’illusion nécessaire.’’.

Chouette non ?

Juste une chose, tout est vrai dans ce manifeste, fidèle reflet de toutes les constitutions démocratiques du monde, y compris le fait que la révolte conduit toujours au pire.

On sait les résultats des régimes de gauche, voire d’extrême gauche qui succèdent à ceux de droite…et vice-versa.

Révolution de 89 comprise.

Bon…ça ne vous fatigue pas tout çà… ? (7)

Allez, un dernier truc : durant les fêtes, impossible de trouver des sardines.

Explication de mon poissonnier : ‘’Pendant les fêtes, personne n’en vend. Pas assez cher…’’ ;

Transmis aux gentils soi disant chrétiens qui peuplent notre pays, avec copie aux pauvres et super pauvres...

Alors, s'etendre souhaiter ''Bonne année'' par là-dessus...Vous voulez rire non?.

 

(1) Ce qu’est et sera véritablement LA crise n’a même pas commencé. Et le pire n’est même pas envisageable, voire, imaginable.

(2) Une semaine après que Citygroup ait perçu une première aide de 20 milliards de dollars, les dirigeants du groupe ont attribué la totalité de cette aide publique à ses quelques 200.000 employés, en récompense pour…leur efficacité durant au moment de la chute de Wall Street. Coût du petit cadeau : 10 milliards.De même pour AIG (dont le secrétaire au Trésor, M. Paulson, a été le dernier PDG) qui, juste avant de mettre la clef sous la porte, a convié tous ses hauts cadres dirigeants à un fastueux repas à…10.000 dollars tête. Et on ne vous parle pas du dernier escroc à ...50 milliards de dollars dont tous les plus hauts financiers ont juré craché qu'ils étaient suprêmement étonnés de les découvrir dans le journal comme vous et moi.

(3) Première pour le moment. Cette première place se dispute. Russie ? Chine ? Inde ? Europe ? De toutes manières et quoi qu’il y paraisse, la dégringolade de l’Empire américain de son piédestal s’amorce tout doucettement malgré ses désespérés chants du cygne.

(4) Eh oui…On compte environ 10 petits millions de millionnaires en dollars US sur la Terre. Le reste…prrrttt…

(5) Comme les appelle Serge Halimi reprenant l’expression de Paul Nizan.

(6) Si tant est qu’il en reste…

(7) Excusez nous de cet interminable pensum. Le silence d’un mois et quelque, du à deux pannes d’ordi et de serveur, m’ont contraint à attendre…Mais vous avez continué à nous lire. Merci. Ca rassure et réchauffe. En ces temps de froidure...

Commentaires

  • Bonjour Maurice,
    C'est toujours un plaisir de te lire. Un mois effectivement; il a dû se passer des choses...
    Pour ma part je n'ai pas pu accéder à ta note avec Explorer que j'utilise pour des raisons pratiques. ; je me suis donc servi de Firefox ...
    Ces chiffres sont effarants: plus de 90 % de la population mondiale attendrait un changement de la part de M.Obama !
    Et puis c'est vrai que les démocraties-médias ont fait tellement de tapage qu'on oublierai même que les gens n'avaient pas vraiment le choix...entre blanc ou noir. Peut-être y avait-il mieux, non ? Bon, trêve de plaisanterie je trouve indécent comme même le silence incompréhensible des responsables sur la situation au proche-orient quand pendant ce temps on les voit passer des vacances et prendre du bon temps alors que le chao n'a jamais été aussi imminent.
    Il y a le feu sous la marmite. En période de crise tout est possible. L'inconscience, l'incompétence et l'irresponsabilité doivent absolument laisser la place à un ordre mondial plus juste.

  • Ah j'ai oublié: bravo pour la comparaison entre la complexité et la fragilité ! J'ai trouvé excellent l'image de la voiture compact pleine de technologie...en tant que conducteur ça me parle beaucoup, et ça me rappel des souvenirs...
    Bon courage.

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