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On en parle encore un peu?

Comment ?
Encore ?
Vous croyez pas que vous exagérez non ?
Non allez! C’est juste un petit truc!
Promis!
Parce que c’est quelque chose qui nous tracasse vraiment.
Nous voulons parler du rassemblement, quasiment unique dans l'Histoire comme on dit dans le poste et à la télé, de la foultitude de chefs d'états, de gouvernements, de parties, d'ethnies, de religions et de groupements divers, réunis dans une ferveur et une commune union, voire une sainte communion, autour de valeurs éminemment et évidemment chrétiennes.
Cela vous a, il est vrai, une sacrée gueule (oh pardon...) mais, quelque part, une signification qui nous échappe.
Certains confrères ont réagi. Et posé, une fois n'est pas coutume, quelques questions pertinentes à ce propos.
D'autres ont oublié. On y reviendra.
Quant à ceux qui ont posé, et osé, on en a remarqué deux ou trois.
Ainsi, un quidam, révolutionnaire avançant masqué on s'en doute un peu, s'est demandé pourquoi, une fois le grand rassemblement terminé, tous ces braves gens qui se sont embrassés comme du bon pain au nom de mirifiques voire divins sentiments sinon tous chrétiens, du moins unanimement humains, ne prolongent pas le mouvement et ne concluent pas, une fois pour toutes, un pacte de non-agression, voire - on peut rêver (1), un véritable pacte d'amour mutuel?
Hein?
Non ?
Mais pourquoi pas?
Au fond ?
Parce que, à tant parler de la mondialisation de l'argent et du profit, pourquoi ne pas décider, une fois pour toutes, d'arrêter de se chicaner comme des chiffonniers, et de mondialiser aussi, le dialogue, l’entente, le compromis, en un mot, eh oui, l'amour du prochain?
Comme le dit si bien Paul. (2)
En fait, pourquoi, et de façon toute prosaïque, et même commerciale puisque le temps c’est de l’argent, ne pas décider de ne plus justement en perdre, du temps?
Parce qu'en fin de compte, c'est bien le but que poursuivent tous nos chefs non?
Et la mondialisation ne doit-elle donc pas tendre vers ce but ultime de l'Humanité: vivre dans la paix, la prospérité pour tous, la démocratie toutes voiles dehors, c’est-à-dire le gouvernement par le peuple, pour le peuple et tout et tout?
Le Paradis quoi?
Alors?
Ce grand raout? Ces uniques retrouvailles? N'est-ce pas l'occasion ou jamais de s'entendre, pardon, de s'écouter enfin?
Au nom, justement, de ces sacrées valeurs chrétiennes et humanitaires autour desquelles ils sont tous rassemblés?
La question a donc été posée.
Une fois.
Mais pas plus.
C'est déjà pas mal.
Une autre, plus vacharde celle-là et qui touche, on doit le dire, à la religion elle-même.
On la répercute.
En entendant tous les commentaires sur l'accession, - certaine de l'avis unanime des fidèles -, du pape au ciel, un confrère, pervers et sournois, s'est demandé ceci: d'abord, comment sait-on qu'il est LA-HAUT?(3) Ou qu'IL va Y aller?
QUOI????
Qu’avez-vous dit ?
Alors là, là!
C'est la meilleure!
Quelle honte de dire des choses pareilles !
Les mots nous manquent pour qualifier l'auteur de cette question assassine.
Hérétique!
Blasphémateur!
Bolchevik!
Bachi-bouzouk!
Horrible n'est-il pas?
Certes, certes. Mais, en conscience, nous nous devions de vous la répercuter. D'autant que cette question, nous aussi nous l'avions posée. Et avant lui alors!
Enfin, une dernière, qui celle-là n'a pas été posée. Une dernière pour la route vers l'éternité, vous savez celle qui est si longue surtout vers la fin (4): si expédier un brave homme, - ce qu'on ne conteste évidemment pas -, ainsi que tous les bienfaisants de la Terre, vers une adresse encore inconnue, que va-t-il, ou plutôt, qui va-t-il rester sur Terre? Des malfrats?
Surtout qu’autour de nous, il y en a déjà une sacrée flopée!
Et puis, pourquoi les envoyer ailleurs alors que la Terre, en elle-même, est un vrai paradis, ah, si l’on excepte bien sûr, toutes les cochoncetés, turpitudes et autres agressions que l'Homme fait subir à la planète et à ses semblables?
La Terre, nous, on aime beaucoup. C'est les horreurs humaines qu'on supporte pas.
Mais alors, le Dieu des nations dites chrétiennes serait-il incapable de changer quoi que ce soit à quelque chose que, d'évidence, il avait fabriqué parfait? On parle de la Terre bien sûr. Où l'Homme avait été installé pour être heureux éternellement?
Dans ce cas, un Dieu incapable, c'est une définition pas très logique de la personne...
Ouh là là! Vous compliquez tout là !
Nous?
Pas du tout. On ne fait que poser des questions, LES questions après tout, que tout le monde se pose ou ne veut plus se poser par manque, éternel, lui aussi, de réponses satisfaisantes.
Allez. On en reparle encore une fois?
Bon, bon bon, ne râlez pas comme ça.
Ca va ça va.
On ne nous y reprendra plus à vouloir vous éduquer la conscience.
Gratos en plus.

(1): Faire rêver le petit peuple: n'est-ce pas la mission sacrée que se sont donnée les medias? Voire quelques hommes politiques qui ne cessent de nous dire que le Paradis est pour demain? Mais seulement, bien entendu, à partir du moment où nous aurons enfin assimilé les vertus du la semaine de 47 heures virgule 5 - ça y est, la loi est passée - payées un euro de l'heure - ça c'est pour bientôt -.
(2): Pas Jean-Paul, pas l'apôtre non plus, non, Paul on vous dit. Paul Wolfowitz, nouveau président du FMI qui doit apporter le paradis sur Terre vous savez bien allons…
(3): En fait d’anthropomorphisme et d'ethnocentrisme, on fait pas mieux. Car là-haut, ou là-bas, ou à droite ou à gauche, qu'est-ce que ça veut dire là-haut, depuis qu'on sait que Maoris et aborigènes ne marchent pas la tête en bas et que dans le cosmos, ces références n'existent pas?
(4): On rend à Pierre ce qui est à Dac.

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