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Boum, boum, et re-boum!

Bernard Darniche, interviewé par un journaliste de France-Inter, regrettait, hier, que les appareils capables d'enregistrer le taux d'imprégnation alcoolique des conducteurs de voiture existaient bien. Hélas, la volonté politique, elle, est absente: rien n'est fait pour contraindre les constructeurs d'autos à les installer à bord des bagnoles.
Dommage. Les bourrés, habituels ou d'occase sont, par dizaines de milliers oui madame, responsables d'autant de morts, blessés et désastres divers avec, comme unique menace, celle de retraits de permis pour des périodes allant de...quasi rien du tout à quelques années au grand pire. Ils continuent donc à massacrer tranquilles.
Ce qui fait pas cher la vie humaine.
Le journaliste aurait pu en rajouter un tantinet au bénéfice de ses auditeurs possiblement victimes.
Pourquoi ne pas mettre au point, et en place, des détecteurs de fumeurs de joints, et d'utilisateurs de substance tout aussi, et même plus, suspectes?
Jusques et y compris de malades sous traitement incapacitants? Au sens strict du mot.
Pourquoi enfin, continuer à fabriquer des bagnoles dont les puissances - et les prix - croissent de façon exponentielle, pérénisant, d'une part, la violence latente qui ne demande qu'à se libérer - et qui le fait à l'occasion avec les dégâts que l'on sait - et, de l'autre, une hémorragie criminelle du pouvoir d'achat consacré, ad vitam aeternam, à un outil qui ne s'arrête jamais de détruire?
Facteur économique de richesse la voiture?
Quel ministre, quelle association de consommateurs, se décidera un jour à faire un bilan comparé, chiffré, des avantages et inconvénients.
D'un côté ce que ça rapporte, de l'autre ce que ça coûte.
Un bilan comptable tout simplement!

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