On y va tout droit on vous dit !
Ben oui. A la paupérisation de la planète !
-Comment on y est déjà ?
-Eh oui, dear. Les statistiques ( qui les fait au fait ?) nous disent qu’il y a de plus en plus de riches…mais que les pauvres sont de plus en plus pauvres, que les classes moyennes disparaissent, certains grimpant dans le compartiment des riches qui sentent bon, la majorité des autres rejoignant, manu militari, le fourgon à bagages, celui des pauvres qui puent la sueur, en attendant de courir derrière le TGV du Progrès..
-Ca alors ! C’est vrai ce que vous dites.
-Eh oui. Ainsi, en Espagne, ‘’El Periodico de Catalunya’’, cité par le N° 765 de Courier International nous affirme que c’est bien ce qu’on constate dans ce pays.
-Eh oh !
-Si si. C’est affirmé par un super grand économiste très distingué de l’Université de Barcelone. On peut l’innocenter : il s’en inquiète.
-Oui mais nous, ce qui nous inquiète nous ce sont deux choses.
Premièrement : que lui s’inquiète de la chose qu’il vient seulement de découvrir.
Comme si, avec son expérience de super grand d’économiste distingué de l’Université de Barcelone, il lui avait fallu au minimum une trentaine, voire une quarantaine ou une cinquantaine d’années pour s’apercevoir qu’en sortant dans la rue Emuerte La vacca qui longe l’Université de Barcelone, il y avait dans l’Espagne où il vit, bien moins de riches que de pauvres, voire bien plus de pauvres que de riches.
Deuxièmement : que dans ses cours puis ses recherches personnelles, voire dans ses stages dans d’autres Universités tout aussi prestigieuses, il n’avait pas entendu dire, voire qu’il n’avait pas fini par comprendre que les riches vivaient sur le dos des pauvres mais que, à cette situation, il ne pouvait y avoir de vice-versa.
Cerise sur le château, les riches qui, à partir des années 1900 et surtout après 1917, ont commencé à avoir la tremblote des prolos mal lavés, ont accepté d’être ‘’vraiment humains et chrétiennement sociaux’’ jusqu’en 1989 environ.
Et même un peu avant car ils étaient plus au courant que vous et moi du fait que l’Empire du Mal de l’époque, les ROUGES brrr !, n’en avait plus pour longtemps.
Depuis lors, qu’est-ce que vous croyez qu’ils font les riches?
Eh bien ils pédalent sec pour rattraper le temps perdu.
Parce que vous croyiez, vous, que la vie de château (celui de la cerise) allait continuer encore longtemps ?
Ou qu’on verrait un pays ou deux mettre leur point d’honneur à bravement résister pour faire triompher sinon la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, du moins la charité chrétienne?
Pour des nations de tradition éponyme, c’eut été opportun non ?
Voire que quelques états auraient eu à cœur de faire honneur à lezur image de marque qu’ils sont toujours aussi fiers d’afficher ?
Du genre internationale socialo ou communo ?
Pour voir on a vu.
La social démocratie virer à la démocratie chrétienne en Allemagne. Qui va, d’ailleurs, mieux se faire comprendre encore par la grâce de la future chancelière qui cultive les vertus propres à une fille de pasteur qui vient de l’Est avec une certaine rogne à assouvir sur tout ce qui ressemble au socialisme à casquette.
On a vu, aussi et surtout, le blairisme de gauche, virer au blairisme de droite sans même passer par le blairisme du centre façon autoproclamée troisième voie.
Du genre voie étroite bien sûr.
Du même genre, d’ailleurs, que notre socialisme qui n’en était pas un tout en en étant un, sans en avoir toutes les apparences en faisant, on vous jure la main sur la rose, son possible pour les avoir, et que le monde entier nous envie tant ça le fait rigoler.
On a même vu le communisme le plus planétairement dangereux, le Chinois, continuer à adorer le drapeau rouge jusques et y compris dans des béhèmes climatisées.
On vous passe toutes les démocraties votées des deux mains, ou des deux pieds au derrière, si belles que ceux qui n’en veulent pas vont se les prendre quand même en pleine tronche puisque Debeuliou et ses pétroliers pétroleurs l’ont décidé.
Démocraties qui, une fois en place, n’ont rien de plus pressé qui de rejoindre les cohortes de multinationales qui savent si bien gérer les régimes en question. Surtout pour en faire des régimes minceur.
Démocratie signifie, si vous ne l’aviez pas compris, gouvernement du peuple pour le peuple.
A ceci près, puisque les pauvres sont nettement plus nombreux que les riches et qu’en démocratie c’est le plus grand nombre qui gagne, que démocratie veut désormais dire gouvernement des pauvres pour les pauvres.
Pourquoi vous riez ?