Laurence Parisot, la nouvelle patronne des patrons, a dit en substance:
‘’L’actuel Code du Travail est absurde…il faudra en élaborer un qui permette l’épanouissement de l’entreprise et protège l’individu.’’
Merveilleux non ?
Question : quel individu le Code va-t-il protéger ?
Le patron ou l’employé ?
Nous n’avons, évidemment, pas l’intention, vulgairement populiste évidemment, de les opposer l’un à l’autre, mais, côté motivations et intérêts, on peut tout de même se poser quelques questions.
Vont-ils vraiment dans le même sens ?
Au fait, autre question : pourquoi Mme Parisot ne donne-t-elle pas le bon exemple en acceptant de travailler au SMIC ?
Avec tous les frais de représentation et de déplacements compris bien entendu. Mais contrôlés, cela va de soi.
A la place où elle bosse, cela, - frais et contrôles -, se justifie.
Idiot ?
Pourquoi ?
Monsieur Seillières, dont Mme Parisot ne saurait désavouer les pratiques ni les oukases, avait bien dit que les Français bénéficiaient de SMIC somptuaires.
Des hommes politiques, plus raisonnables - il y en a - avaient estimé, eux, que le SMIC était convenable puisqu’il permettait de vivre.
Enfin de survivre.
Nous préférons l’avis du baron, expert en somptuosités.
Donc, si le SMIC est somptuaire, Mme Parisot ne saurait souffrir d’un salaire aussi mirifique.
Si même il ne lui permet que de vivre, tout simplement, cela lui permettra de donner l’exemple dans un mandat dont elle a promis qu’il allait marquer, du moins de son côté, une volonté indéfectible de donner naissance à de nouveaux rapports sociaux.
On en frémit d’avance.
D’aise bien sûr.