J.O, G8, attentats, Srebrenica, etc
Les J.O nous auraient coûté très cher.
Mais ils nous auront, quand même et déjà, coûté cher puisque tous les frais engagés pour promouvoir la candidature franç…pardon, en fait parisienne, l’auront été à fonds perdus.
L’argent le plus aisément dépensé étant, on le sait, toujours celui des autres.
Certes, il aurait bien fallu promouvoir, et la promotion a un prix.
Justement : promouvoir c’est faire un choix et celui-là, de choix, les exemples, pitoyable d’Athènes qui n’en a pas fini pour trente ans de payer ses dettes, ou honteux de Salt Lake City, image enfin dévoilée de la corruption qui rôde autour des Jeux, auraient dû suffire à consacrer les deniers publics à des manques autrement plus criants en matière de développement sociaux, entre autres.
Il n’en a rien été.
Plus ça change…
Que vient faire le G8 là-dedans ?
Les bonne âmes réunies pour discuter du réchauffement de la planète et de la dette africaine, sans oublier de causer affaires entre gens sérieux, ont, certes, gommé les 40 milliards dues par les économies les plus pauvres de la Terre.
Pas mal.
Sauf que les EU et l’UE continuent à subventionner leurs agricultures à tour de bras, mettant les petits paysans africains sur la paille et condamnés à aller grossir les hordes de sinistrés économiques des grandes villes.
Et qu'il a mieux valu éviter de poser ouvertement la question de savoir où ces 40 milliards étaient bien passés. Sur des comptes en Suisse, par exemple.
Et à qui les nouveaus subsides vont réellement profiter.
Silence.
Plus ça change…
Les attentats ?
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ?
On aura beau dire que la population londonienne est restée digne comme en 40, cela fait une belle jambe aux pères, mères, enfants maris et femmes qui ont tout perdu en perdant un des leurs, voire, tous les leurs.
Les responsables ?
Loin de nous la pensée d’exonérer les criminels sanguinaires et pervers quelles que puissent être leurs motivations.
Néanmoins, s’il s’agit des représentants auto proclamés des pauvres parmi le plus pauvres, les dignes représentants du G8 auraient bien pu, une fois n’est pas coutume, prononcer quelques mots intelligents (on peut tout espérer) déclarant, implicitement pour ne pas froisser leur orgueil, que les ‘’messages’’ de mort - si l’on peut oser cet horrible rapprochement – du genre de ceux de Londres, étaient désormais sans objet puisque les nations riches, et leurs dirigeants, avaient (enfin) compris où était leur devoir : freiner un peu leur course au pouvoir et au fric et les partager avec les plus démunis.
La solution commence par là : le premier imbécile venu sait que les révolutionnaires et les terroristes, les exécutants tout du moins, ont des idées aussi creuses que leur ventre.
Cette évidence n’a pourtant pas encore percé les carapaces de suffisance et d’égoïsme des princes qui nous gouvernent, pour employer une expression de feu Michel Debré, qu’on ne pouvait, pourtant, qualifier de communiste révolutionnaire.
Aussi, espérer que l’exploitation des plus faibles va cesser un jour…et pas seulement des Africains, des Asiatiques, mais également des Européens dans leurs pays respectifs…
Plus ça change…
Et Srebrenica ?
Si Milosevic est bien au chaud à La Haye, où la barre internationale lui permet désormais, bien mieux qu’auparavant, de faire de la propagande pour ses idées ‘’novatrices’’, Mladic et Karadzic, bourreaux en chef de la mort de 8.000 musulmans dans la sinistre enclave, sont eux au chaud également.
Bien planqués là où les regards inquisiteurs on vous jure, de l’ONU n’arrivent pas à les voir.
La honte onusienne de Srebrenica à ceci de commun avec celles des américains et des européens, qu’elle est toujours aussi allègrement assumée. Pas encore revendiquée pais cela ne saurait tarder.
Plus ça change…
Et plus c’est pareil disait mon père.
Foutus avions-nous dit ?
Vous en doutez encore ?
Ce n’est qu’un début.