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Presse et politique: même crapoteux

Alors comme ça, le fleuron de notre presse magazine, des images de choc et des mots qui font mouche, y va de sa leçon de morale politique en publiant les images prises au hasard bien sûr, de l’épouse de notre ministre présidentiable ?

Ben mon colon !

Ou c’est que, et jusqu’où ce que, la morale ira se nicher ma doué ?

Blague dans le coin : vous trouvez ragoûtant ce genre de journalisme ?

C’est des gens qui ont leur carte de presse qui écrivent ces torches culs avec leurs pieds ou leur derrière ?

On prend parti dans cette histoire pas propre ?

Sûrement pas !

Les histoires de fesses on s’en tape encore que l'actu nous montre que notre société de l’info et de la politique mêlés, soit en train de viser le fond du pot de chambre.

D’ici à 2007, le combat, les combats, les multiples bagarres des chefs, vont se terminer soit au couteau, soit dans le sordide et même le crapoteux du plus bas niveau.

Voire dans tous les recoins de ces registres-là.

Quand je pense que lorsque j’était gamin, il y a de cela une cinquantaine bon poids, mon papa m’avait appris à considérer nos dirigeants comme une gens inattaquable car irréprochable dans la forme et, surtout, sur le fond.

Les meilleurs des meilleurs petitou.

‘’Regarde fiston, le ministre Machin, ça c’est quelqu’un. Honnête. De la moralité à revendre. Discret. Et puis la manière. Un grand bonhomme quoi.’’

C’était il y a…des siècles.

Certes, il y avait aussi la façade.

On se souvient de Napoléon à Talleyrand qui incarnait la politique à lui tout seul : ‘’Talleyrand, vous êtes de la m….dans un bas de soie.’’

On se souvient aussi d’Herriot qui disait que la politique c’était comme l’andouillette, pour être bonne il fallait qu’elle sente la m…mais pas trop.

Mais on pensait que c’était l’exception…

Aujourd’hui…

Dites donc. Où dégringole-t-on comme ça ?

Et les medias qui en rajoutent.

En se gargarisant et en se référant, évidemment et toujours aux grands ancêtres du journalisme, de Théophraste Renaudot à Albert Londres, on fait aujourd’hui dans l’abject.

A croire que les journaleux en question ont été faire leurs stages de début de carrière au ‘’Sun’’, ou dans les autres titres de la presse d’égouts d’Outre Manche.

C’est vrai. Tant qu’il y aura des lecteurs de pareils torchons…

C’est comme les claques d’antan et les professionnelles d’aujourd’hui.

Elégantes ou pas.

Tant qu’il y aura des clients…

Au fait. Vraie l’histoire en question ?

Sortie ‘’par hasard’’.

Manœuvre sordide ?

Téléphonée par d’élégants et subtils intéressés ?

Allez…

A politique torchon journalisme torchon.

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